La liberté est à la constance.

Cohérence ne peut être une question de hasard. Il peut arriver quelque fois que le hasard nous fasse agir dans la bonne direction. Mais peu de gens sont conscients que d’être soi est une question d’habitude. Nous sommes tellement formés à répondre à des stimuli qui nous entourent que nous oublions notre sentiment intérieur, qui devrait nous faire agir spontanément mais nous réagissons de la façon dont on a été programmés, enfants. C’est un constat très dérangeant.

Au soir de ma vie je réalise que ce qui a fait mon bonheur est aussi ce qui a fait de moi un être obsédé par la cohérence des paroles et des actes. Pas par défi des autres mais par pulsion interne et puissante. Nous avons été élevés par des parents imparfaits. Tout le monde. Mais ce sont les imperfections dont on s’est débarrassé qui font que nous émergeons nous et personne d’autre. Les imperfections que nous gardons, consciemment ou inconsciemment, nous font réagir de façon incohérente. Je ne dis pas que je suis parfait, mais que je suis parfaitement moi. C’est beaucoup dire dans un monde qui dit se chercher mais qui ne fait que réagir, tel que programmés dans leur enfance. Il faut briser son programme de base et laisser ressortir l’essence de notre ADN. Nous sommes tiraillés entre les deux ADN qui nous ont constitués. Ce n’est qu’en réalisant le programme de notre propre ADN qu’on atteint le bonheur. Donc, en un sens il est tout tracé. Il faut aspirer à être soi et personne d’autre, quoiqu’on pense et quoiqu’on fasse il faut rester en ligne avec ce que l’On est.

Voilà pourquoi si peu de gens atteignent le bonheur réel, satisfaisant. Il s’atteint par la cohérence et pas par l’obéissance à l’imperfection de nos prédécesseurs. Le monde n’est pas parfait. Nous ne sommes pas parfaits mais, nous pouvons atteindre la perfection de soi en étant cohérents et ce presque tout le temps. Être parfaitement nous. Je ne crois pas en la réincarnation mais je crois en la conscience. Ceux qui savent qu’ils sont cons sont conscients. Ils le savent et ne cherchent pas à croire ce que les autres croient d’eux. Ils sont, ils existent pleinement et souvent douloureusement. La cohérence est exigeante, elle oblige à suivre le chemin qui nous est destiné et non celui que les autres nous ont programmé. À trouver nos propres réponses à nos questions et non la facilité du prêt à penser.

Certains diraient que j’ai eu un parcours très tourmenté mais c’est faux. J’ai suivi le chemin qui m’a amené à moi. Et ça c’est la plus grande réussite personnelle qu’un humain puisse espérer dans sa courte vie. Les montagnes et les vallées de la vie ne comptent pas, seule la constance d’être fidèle à soi le plus souvent possible importe et amène au résultat. Certains l’atteignent jeune d’autres jamais. Ils ont cru et n’ont pas su.

Bertrand (@BDmoi)

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