conduire comme on se conduit ou se conduire comme on conduit?

La vie n’est-elle pas ainsi? Le carambolage d’Hier, de 60 automobiles sur l’autoroute 40, est-il une représentation de la façon dont on se conduit? Mon père m’a enseigné ce principe qui m’a guidé toute ma vie. Il m’a appris à conduire dans le bois, dans les chemins forestiers. Ainsi faut-il adapter sa conduite aux conditions. On doit pouvoir s’arrêter complètement dans la moitié de la distance que l’on voit. Moins on voit, à cause des croches de la route ou des conditions climatiques, moins on voit loin plus on doit ralentir. La logique étant que si on rencontre un véhicule, on doit pouvoir s’arrêter avant la collision. Cela m’a évité bien des désagréments.

Conduire comme il se doit s’applique aussi à sa conduite personnelle. Mais bien des gens conduisent comme ils se conduisent. Selon leurs habitudes. Ils n’ont que faire des conditions. Ils se pensent en maîtrise alors qu’ils ne le sont pas. Ils agissent comme d’habitude alors que les conditions ont changé. Aussi arrive-t-il des événements désagréables. Dépassent-ils les gens prudents? Arrivent les carambolages. Déjà que dans les bonnes conditions y a-t-il des gens qui ne respectent pas les règles de prudence.

D’après moi il arrive très peu d’accidents dans la vie, il y en a, c’est certain mais, y a-t-il beaucoup d’événements qui ne sont pas des accidents. A-t-on été au mieux imprévoyants? Aller trop vite, suivre de trop proche, présumer de l’adhérence des pneus a-t-il son pareil dans la conduite de sa vie: dépenser plus qu’on ne gagne, ne pas prévoir un coussin et penser qu’On peut tout éviter est irréaliste. Il arrive des coups du sort, c’est certain, il m’en est arrivé, mais à part quelques moments difficiles, plus ou moins, selon la façon dont on s’en est prémuni et qui sont fortuits et imprévisibles. La pandémie est un de ces événements du sort. Il est certain que l’On savait qu’il en arriverait une quelconque dans le courant du siècle. Jamais n’avait-on prévu qu’elle se déroulerait à la vitesse de celle-ci. Pourtant les gens voyages d’un bord de la Terre à l’autre en 19 heures, aussi est-ce la vitesse possible de propagation de la maladie. Pour les maladies communes c’est suffisant semble-t-il? Mais dans le cas d’un nouveau virus est-ce comparable à une giboulée de neige. Brusquement on ne voit plus rien. On peut être mal pris temporairement, on ne peut appliquer brusquement les freins mais on peut ralentir rapidement.

Donc on adapte sa conduite et sa conduite aux conditions externes. Ce n’est pas une règle du principe de précaution, c’est une question de vie ou de mort ou d’événements déplorés et déplorables.

Bertrand (@BDmoi)

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