Sommes-nous assez intelligents pour nous passer de commission d’enquêtes?

Il est connu et reconnu bien des choses. Pourquoi gratter le bobo pour trouver le 1% d’inconnu qui ne changera rien à ce qu’il faudrait faire? Les médias nous endorment et la démocratie se meurt. LES SHOWS DE BOUCANES n’impressionnent que les gens qui ne savent regarder les choses comme elles sont. On a tous vu les événements. Les médias et les politiciens réclament une commission d’enquête. C’est certain c’est du bonbon pour eux.

La pandémie a fait éclater la réalité que l’on accepte comme telle: les CHSLD sont des purgatoires. Ce sont des endroits où l’on attend de mourir pour vrai. Que l’On soit un aîné ou une personne qui a besoin de soins réguliers, c’est ce qui nous attend. Il est de multiples raisons pour cela et nous les connaissons probablement toutes.

Il nous faut absolument agir et discriminer les causes de la raison de la présence en CHSLD. Être handicapé ou avoir besoin de soins n’est pas la même chose que d’être atteint de démence ou d’Alzheimer. Les fourre-tout actuels que sont les CHSLD détruisent le milieu de vie de ceux qui ont encore des possibilités de vie. On ne peut traiter humainement ce qu’on considère (attention les âmes sensibles) des rebuts d’humanité. Je n’ai pas dis qu’ils l’étaient, j’ai dit qu’on les considérait comme tels. Voici l’image qu’en ont les fonctionnaires qui traitent des dossiers et non des personnes.

En quoi gérer des $ est-il pertinent à prendre soin des personnes? Donnons les moyens aux gens qui sont sur la ligne de feu et on sera surpris des résultats. Et tout ça pour le même prix.

Je vous laisse sur cette pensée: on privilégie les criminels dans les prisons (accommodements) parce qu’ils n’ont plus rien à perdre et qu’ils peuvent se révolter alors que les patients en CHSLD acceptent leur sort car il peuvent perdre la seule chose qu’il leur reste, leur dignité.

Bertrand (@BDmoi)

Les gouvernements et les centrales syndicales outrepassent leur mandat.

Il faut un retournement de la situation. La centralisation de tout notre système est déplorable dans ses effets globaux. Les citoyens sont mal servis et les employés sont déshérités. L’étrange dynamique qui s’est développée entre ces deux géants est extrêmement pénible au climat social. C’est ce que les faits me démontrent.

Les services aux citoyens, pour être modulés selon les situations, doivent être décidés sur la ligne de feu. Les intervenants doivent avoir le pouvoir d’éteindre les feux où ils se trouvent. Il n’est pas logique de se servir de moyenne nationale pour gérer des gens. C’est pourtant ce qui est fait. Aucune personne ne représente la moyenne.

Le gouvernement, on l’a vu dans la pandémie, n’a que l’argent comme moyen d’action. Financer les organismes sociaux est dans son mandat. Là serait un élément de solution. Moins de règlementation et de standardisation et plus de financement. Probablement que ça amènerait une économie ou une meilleure distribution des ressources humaines.

Les centrales syndicales, en visant leur seule existence, au prix de services aux citoyens et du bien-être des ses membres, n’ont plus de raison d’être autre que d’aller chercher le maximum d’argent, peu importe les moyens. Tout est relié à l’argent. Le marasme des employés est en grande partie dû à ce fait. Ils ont soif de reconnaissance, ce qui ne peut se monnayer.

Je sais que je ne fais qu’effleurer le sujet, mais il est important que quelqu’un le mette sur la table. Un texte long ne sera pas lu. Alors ajoutez votre contribution à ce court texte.

Bertrand (@BDmoi)

Changer le futur ne réside pas dans le passé.

On peut s’en inspirer c’est tout. En aucun temps doit-on essayer de le prolonger mais l’améliorer. Le monde idéal n’existe pas. Chaque amélioration que l’on apporte au passé nous en rapproche un peu. La vie est un éternel recommencement disent certains. Mais la Réalité c’est: révolutionnez le passé et le naturel revient au galop. La révolution ne produit pas d’effets à long terme, les conditions changent mais le fond demeure.

Aussi ce sont les petits changements réels qui font avancer ou reculer la civilisation. Certains parlent d’entropie (force de désintégration) mais l’entropie de la civilisation réside essentiellement dans notre laisser-aller. Rien ne dure si on ne l’entretient pas. Tout n’est que question de temps de dégradation. Il faut donc entretenir ce qui est important et améliorer autour en même temps pour changer doucement le futur. Un petit plus fait souvent l’effet d’un petit pas vers l’idéal.

Mais cette approche, bien que l’effet réel sur la civilisation, ne fait pas souvent la première page des médias. Et c’est tant mieux? Je ne saurais dire. Mais un peu plus d’exemples d’amélioration stimuleraient peut-être les gens à faire un tout petit geste pour ajouter une rose à la roseraie?

Il faut vraiment, plutôt que les coups d’éclats et les solutions miracles, chercher les petites améliorations qui une à une changeront le panorama et dureront parce qu’on les entretiendra tranquillement.

Bertrand (@BDmoi)

Que feriez-Vous?

Si vous étiez à la place des élus? Que feriez-vous? La véritable question est pourquoi ne vous faites-vous pas élire? La réponse nette est beaucoup d’appelés et peu d’élus. Il faut une trempe spéciale pour être une élu.

Il faut d’abord être reconnu pour avoir eu un certain succès, une certaine notoriété. Avoir un certain parcours au sein du parti est aussi nécessaire à moins d’avoir été choisi (élu) par le parti, surtout l’exécutif du parti. Il faut partager les valeurs du parti aussi. Donc il faut déjà être élu par le parti.

Donc il faut appartenir à un parti politique. C’est donc une récompense à ce qu’on a apporté au parti ou une addition que la candidature peut apporter au parti.

N’est-il pas beaucoup question du parti dans le processus? D’après moi, dans les années 3000 le parti est un frein majeur au mandat des élus, tel que je le vois. Donner l’assiette au beurre à un parti politique est une chose que l’on ne peut plus se permettre aujourd’hui, l’assiette est beaucoup trop grosse et comporte beaucoup trop de beurre. Casser l’assiette et la morceler est impossible dans le monde actuel. Ceux qui pourraient le faire ont justement combattu pour y accéder. Le but du parti est le pouvoir donc, en partant, c’est un immense conflit d’intérêts.

Le problème n’est pas la division des comtés ou autre mais bien la base du système démocratique tel qu’il existe. Il faut absolument inventer un nouveau système de gouvernement. Il nous faut éliminer le processus de parti politique. Un système d’élection à plusieurs niveaux serait peut-être à envisager. Élire un peu comme sur le principe à “La VOIX”. Une élection de candidats, filtrés par leur citoyenneté dans un comté, ensuite une campagne électorale pour choisir les finalistes, et enfin élection d’Un ou des représentants du comté au gouvernement central.

J’ai commencé ce sujet dans le texte suivant: https://bdmoi.mdugre.info/quel-est-le-vrai-role-des-gouvernements/ d’autres sont à venir pour élaborer un ensemble complet.

Bertrand (@BDmoi)

L’autorité?

L’autorité se mérite par ses actions et ses réactions. Un policier, en fonction, n’est pas un citoyen ordinaire qui pète une coche. On teste beaucoup les muscles des policiers, mais, teste-t-on aussi souvent son état mental? Un policier qui pète sa coche une fois c’est possible à tous. Mais c’est quoi péter sa coche? Dire des choses indues est une chose mais tirer ou frapper quelqu’un en est une autre très grave.

Les policiers sont équipés d’armes et de pouvoirs très grands. Par rapport à un citoyen ordinaire ils ont pouvoir de vie ou de mort. Doit-on être très circonspects quand on considère donner ces pouvoirs à quelqu’un.

Il y a des bavures policières, c’est un fait et elles sont en augmentation d’apparence. Un contrepouvoir existe maintenant, il s’agit des téléphones caméras. N’importe qui peut filmer les événements. Il importe donc que, pour le maintien de l’autorité, il y ait respect des citoyens par les policiers. Ce respect est conséquence des apparences. Il faut donc que les policiers soient plus adéquatement préparés à accomplir leur rôle.

Personnellement, une expérience passée m’a démontré que le problème majeur de la prise de contact est l’attitude du policier. J’en suis qu’il y a des circonstances où l’on se doit de réagir promptement et avec vigueur. Cependant il y a rarement besoin de rapidité mais plus souvent besoin d’ouverture. Le problème majeur d’après moi est qu’on ne laisse pas le temps agir et que l’on dépasse les limites du raisonnable. Le policier représente l’autorité et de sa simple présence en rajoute sur la situation. Le problème majeur des policiers est leur attitude de “obéis maintenant ou je vais utiliser la force”. Les gens réagissent à la force, pas à l’autorité.

Peut-être pourrait-on former les policiers à agir promptement quand un de leurs pète une coche? Il existe une loi pour non assistance à une personne en danger, les autres policiers ne devraient-ils pas utiliser leur autorité sur le fautif? Mon père disait souvent “celui qui tient la poche est aussi coupable que celui qui vole”. Je crois que l’autorité dont jouis actuellement les policiers est dans la balance et qu’il appartient à ceux-ci de s’auto-réguler pour maintenir le lien de confiance de la population.

Bertrand (@BDmoi)

On s’en va où?

Bien des gens disent qu’On s’en va vers la décadence. Que les États-Unis sont le symbole de notre civilisation décadente. Les boomers sont effectivement une catégorie gâtée par les événements. Ils ont vécu leur adolescence dans la période des années 60-70 où tout les rêves semblaient possibles. Puis ils ont continué à vivre leur vie comme ils l’ont voulue, avec peu d’enfants et la jouissance des choses de la vie. Ils ont bénéficié de la prévoyance de leurs parents et du passage de gens avisés pour préparer financièrement les conditions du futur. Mais ces personnes avisées sont disparues. On a négligé nos actifs et abusé du crédit.

Où S’en va-t-on? Vers une révolution. Révolution dans la façon de vivre, d’envisager les différents passages de la vie. Les jeunes aujourd’hui ne veulent pas vivre Métro, boulot, dodo. Ils veulent vivre. Ils ont vu leurs parents et ils en tirent leurs conclusions. Quelles sont-elles? Je n’en ai pas une idée claire. Mais ce que j’en sais c’est qu’une vague de conservatisme va opposer une vague de gauchisme. Quand? Je ne saurais dire. Mais je la vois venir.

L’important est de s’ouvrir aux autres et de modérer nos transports. La polarisation actuelle de la société sur différents enjeux encourage la formation de clans fermés et antagonistes. Là où il y avait une certaine homogénéité à cause de la pression sociale exercée par la religion, qui a amené une libération des moeurs, l’explosion sociale continue. Mais c’est comme l’Univers. Y aura-t-il expansion continue ou y aura-t-il un retour du balancier? On verra. Mais Le dérèglement de la pyramide des âges sera déterminant pour la suite des choses.

Entretemps, vivez votre vie et essayez de penser un peu aux autres, c’est le mieux que l’On puisse faire pour adoucir les temps qui s’en viennent.

Bertrand (@BDmoi)

Croire au pouvoir des mots?

Croire au pouvoir des mots est illusoire. IL est tant de mots inconnus pour tant de gens, dans tant de langues et si peu de temps pour expérimenter que la vie est illusion.

Une illusion est une perception qui diffère de la réalité considérée comme objective. Dans le domaine de la pensée, l’illusion d’un individu est une conception erronée, une croyance, causée par un jugement biaisé ou un raisonnement incorrect. Wikipédia

Ce ne sont pas les mots qui ont un pouvoir ce sont les idées, les concepts que l’on fait passer d’un individu à l’autre. Le premier obstacle ce sont les mots. Pas les mots eux-mêmes, ce ne sont que des outils. Comme un marteau, cela dépend de la dextérité, de l’expérience et du choix de l’utilisateur. Autant ceux, là est le deuxième problème, de l’émetteur que du récepteur. Pour fonctionner au sein de la société, de façon autonome, il faut une certaine masse critique de vocabulaire commun.

Pour bien fonctionner, cette masse critique doit être assez vaste. Mais elle ne l’est pas et elle semble diminuer de jour en jour. La vague des émojis en est un exemple. Les gens utilisent des émojis pour dire comment ils se sentent. Les émojis ne sont pas communs et n’ont pas de signification précise. Donc ils sont peu informatif et convoient peu de renseignements. Les mots passe-partout qui ponctuent les discours de bien des gens, surtout les jeunes qui fonctionnent sur la base d’images (analogies visuelles) empêchent la transmission de nuances et de précisions.

Il faut absolument refaire le système d’éducation qui ne devrait pas être de former (déformer) l’individu pour qu’il entre dans le moule de l’emploi et de la technologie. Non, il faut former (laisser grandir) la personne et informer le citoyen futur de ce qu’est le monde et ses réalités. Les vendeurs de rêve fonctionnent aux émotions. Voilà le secret de leur succès. On doit maintenant se tourner vers une meilleure utilisation des mots. Ceux-ci sont la clé des portes de la connaissance. Et la connaissance, la base d’un jugement éclairé.

Bertrand (@BDmoi)

S’il m’est permis d’être moi?

S’il m’est permis d’être moi et qu’il est permis à l’autre d’être lui? Qu’est-ce qui nous lie? Qu’est-ce qui nous oppose? Je ne vois qu’une chose qui puisse nous réunir ou nous éloigner. C’est la morale ou, dans bien des cas, l’absence de morale.

Qu’est la morale? J’appelle ainsi ce qui n’est pas encore défini. Est-il définissable? Est-il perceptible? C’est un ensemble de sentiments, de capacités de l’être humain de ressentir l’autre et de distinguer ce qui est bien ou mal. C’est l’essence même de ce qui distingue l’humain de l’inhumain. C’est d’après moi ce qui sera interdit pour encore longtemps à la machine et qui fait qu’une machine intelligente, d’après moi, est impossible.

La conscience de soi et de l’autre qui fait place à la curiosité avec comme retenue la conscience du bien ou du mal que l’on peut causer. C’est flou comme concept mais là est le siège de l’incroyable diversité humaine fondamentale. Depuis longtemps j’essaie de programmer l’Ordinateur dans ce sens. Mais je ne vois pas la possibilité de rendre l’ordinateur conscient de son existence et de l’existence des autres, la Vie, l’Inanimé, l’Univers et tout. On utilise souvent le mot “Valeurs” pour désigner l’ensemble de principes qui guident nos actes. Il tourne autour de ce que j’essaie de définir mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

L’intelligence artificielle est bien loin de se situer près du saint-Graal mais l’ordinateur est encore plus loin de la conscience. Et celle-ci n’arrivera pas avec les mots. Devra-t-on développer les sens de l’ordinateur pour le rendre conscient qu’il existe et que les autres existent en eux-mêmes? C’est la première fois que je suis capable d’écrire ce que je cherche d’une façon qui soit un peu compréhensible. Entretemps faut-il essayer de se comporter selon ce que l’On peut faire et élever le niveau de civilisation qui décline actuellement.

Bertrand (@BDmoi)