Mal utiliser l’outil appartient à l’artisan.

Mal utiliser l’outil appartient à l’artisan. Pas à l’outil, Personnaliser les outils est complètement se déresponsabiliser. L’outil a une masse, une forme et une consistance et bien d’autres attributs, mais il n’a pas d’âme. Il peut avoir été créé à une fin précise mais peut être utilisé de différentes façons pour différentes fins par différentes personnes.

Le même outil peut avoir servi le génie ou le mal. Mais il est un outil duquel je veux parler et c’est l’argent. Pas le métal, vous me comprenez bien mais la monnaie. Ce n’est pas l’Outil qui excite la convoitise des gens mais bien ce qu’il est supposé apporter avec lui. Convoitise: Désir extrême et sans scrupule de posséder une chose. -Le Robert.

L’argent est comme le bois. Un bon artisan peut faire une multitude d’objets qui répondront à tous ses besoins. Il pourra même fabriquer des objets qui répondront aux besoins des autres. Mais à force de fabriquer pour les autres, pour de l’argent, n’est-il pas le plus démuni? Ne dit-on pas cordonnier mal chaussé?

L’argent apporte le bonheur à qui sait s’en servir pour se procurer ce dont il a besoin pour s’épanouir:  Donner à quelqu’un la plénitude de ses facultés, le rendre heureux, comblé. Le Larousse

Posséder de l’argent, beaucoup d’argent ne bâtit rien. Le dépenser produit quelque chose. Elon Musk le sait bien. L’argent pour lui n’est que l’Outil qui sert à bâtir la réalité de ses rêves. Les gens disent qu’il dépense en fou. C’est un fait, il l’a toujours fait. Il a amassé des sommes colossales en réalisant ses rêves. Ses rêves lui ont fait faire beaucoup d’argent. Il a toujours su que l’argent n’avait de valeur que pour se réaliser soi-même. Il a toujours su faire rêver les gens. C’est comme ça qu’il a commencé à bâtir les siens.

Alors si vous avez des problèmes d’argent, peut être est-ce parce que vous en dépensez trop et ne construisez pas avec. La consommation détruit la planète. Mais plus important, la consommation détruit les rêves ou plutôt empêche qu’ils se réalisent parce qu’on dilapide inutilement l’argent. Le futile plaisir empêche bien souvent la réalisation de grands rêves. En commençant par les plus petits.

Bertrand (@BDmoi)

Être handicapé n’est pas ne pas être capable.

Être handicapé n’est pas ne pas être capable, bien souvent n’est-ce que pas capable d’utiliser le même moyen que les autres pour arriver aux même fins. Tout n’est que question de temps et d’opportunité. Ceux-ci sont malheureusement décidés par les autres pour nous. La véritable liberté est de laisser les autres décider pour eux et les aider dans le processus.

Il y a tant de personnes qui ont des habiletés spéciales, du fait de compenser pour leurs inhabiletés, que l’On perd beaucoup de monde pour la société. Il faut modifier l’opinion que l’on a des personnes handicapées. Les aider est ce qu’il faut faire. Aider n’est pas nécessairement faire pour eux mais bien leur fournir les moyens de s’autosuffire. N’est-ce pas là le plus beau cadeau que l’on puisse faire?

Bertrand (@BDmoi)

Risque, pourrait, suppose!!!

Les médias sont remplis de mots qui laissent croire que l’apocalypse est à nos portes. ET si cela était? Ça changerait quoi? Ce n’est pas être fataliste que de dire nous vivons le temps que l’on vit, pas plus, pas moins. C’est simplement la réalité. On ne parle pas de faits réels dans les médias mais de projections de ce que pourraient être un futur qui n’est pas encore arrivé.

Cela s’appelle préoccupation. S’occuper à s’interroger avant le fait et en supposant toutes sortes d’éventualités. Pendant ce temps on ne profite pas du temps qui passe et qui nous offre toutes sortes d’opportunités qui feraient que le futur envisagé et craint n’arriverait pas ou arriverait selon les circonstances.

Je ne dis pas qu’il ne faut rien planifier ni réfléchir. Je dis qu’il y a un dosage à respecter et les médias nous entraînent dans une spirale de supputations toutes plus folles les unes que les autres.

J’ai subi 15 ans de dépression majeure en 4 épisodes. Ce qui m’a permis de passer au travers est une longue suite d’actions, de conseils, de médicaments mais surtout de temps. Subir ces périodes m’a appris que, tant qu’on vit, il faut vivre le moment présent, le bon comme le mauvais. Mais, plus important j’ai appris, que pour moi, beaucoup dépend de ce que je regarde pour déterminer mon humeur. Imaginer ce que l’on veut, et essayer de le réaliser, occupe son temps et permet d’éviter les préoccupations. Il est extrêmement différent de s’inquiéter que de prévoir. Tout est là.

Bertrand (@BDmoi)

On laisse la politique aux politiciens et aux médias!

Faut-il se surprendre qu’ils en profitent pour nous manipuler? On court après. Les deux en usent et abusent à nos dépends. L’enfer est pavé de bonnes intentions? Peut-être. Mais les promesses des politiciens, abondamment reprises par les médias nous y amènent allègrement. Les gens, un à un, sont désabusés et mal informés. Ils sont plongés dans leur préoccupations. Les profiteurs ont alors beau jeu pour promettre mers et mondes.

Les politiciens jouent à la politique et, tout comme le niveau de la ligue nationale de hockey, le jeu a bien perdu en qualité. On a augmenté la quantité de commèrementateurs mais la qualité des analyses a bien baissé. Ce ne sont que des opinions basées sur la philosophie de ceux-ci avec un seul fait comme base de réflexion. Il faut mettre du temps et de l’énergie, peu en disposent , pour faire la synthèse de toutes les opinions et des faibles analyses présentées dans les médias. Ceux-ci rapportent les paroles des politiciens comme si c’était des faits. Mais ce ne sont que des paroles.

Les gens pensent que parce que c’est écrit dans les médias c’est chose décidée et faite. J’ai plutôt l’impression qu’ils jouent avec nous comme je joue avec mon chat avec une boule d’aluminium attachée à une corde. On nous donne l’impression de bouger mais pendant ce temps on n’avance pas. Pensez-vous que c’est le foulard le problème?

Pour ceux qui ont mon âge, on se souvient des joutes oratoires de Parizeau et Bourassa qui débattaient du fond des sujets de manière fine. Mais l’imitation parodique qu’en font Legault et Nadeau-Dubois démontre combien on est loin des échanges de fond. Les épithètes fusent mais les propos sont si faibles que c’en est ridicule. Tout ça n’est-il que de l’esbrouffe?

Bertrand (@BDmoi)

Le ministère de l’Économie est-il le ministère de l’investissement?

Hummmmmmmmmm! Question épineuse s’il en est une. Nous avons la Caisse de dépôt pour cela. Le ministère de l’économie devrait faciliter les choses pour les entrepreneurs, pas les compliquer. Éliminer des règlements, de la paperasse, établir un guichet unique pour les questions gouvernementales des entrepreneurs, une sorte de communication Québec pour entrepreneurs.

Il faut absolument tenir les politiciens, tous les politiciens, loin de l’assiette au beurre. L’indiscrétion ministériel est plus la règle que l’arrêt discrétionnaire. Il faut que les lobbyistes n’aient pas accès direct au financement.

Les investissements risqués cherchent du capital de risque. Si le gouvernement est prêt à risquer une somme d’argent, il devrait la budgéter et l’allouer à un organisme qui ne pourrait dépasser le budget sous aucun prétexte et avoir l’obligation d’un résultat positif, pas nécessairement élevé mais positif. Ainsi y aurait-il du capital de risque disponible pour les projets qui en valent la peine.

Les PPP sont des money pit (trous à argent). Tous les risques sont assumés par le gouvernement et les profits vont au privé. C’est une folie. La vraie folie c’est de laisser un politicien allouer des sommes pour des projets dont ils n’ont aucune connaissance valable. IL faut développer un ministère de l’Économie qui mette sur la table des conditions législatives opérationnelles. Pas des règlements qui se contredisent et qui requièrent des armées de comptables pour opérer.

C’est ce que j’espérais possible d’un gouvernement supposément axé sur l’économie. La pandémie n’a pas aidé mais je ne vois pas en quoi elle a nui au ministère de l’économie.

Bertrand (@BDmoi)

Donneur de leçons?

On me qualifie, à l’occasion, de donneur de leçons. La différence entre un donneur de leçons et une personne qui parle de ses expériences pour inspirer les autres, est grande. Mais essentiellement elle réside dans la personne qui reçoit les propos.

Quand on reporte sur l’autre le jugement de ce qui est dit, souvent n’est-ce qu’Un coup qui a été porté contre un travers que nous avons. J’écris beaucoup, c’est vrai. Je pose beaucoup de questions. C’est aussi vrai. Mais très rarement est-ce que j’accuse quelqu’un. Si vous vous sentez visés par mes propos, sachez que je ne vous vise pas. Je les lance en général. Mais, si mes propos vous atteignent, alors est-ce un signe que vous devriez investiguer vos comportements?

Il est un dicton qui dit quand on pointe quelqu’un, il y a un doigt qui montre la personne et trois qui nous pointent nous. Alors…

Il m’arrive à l’occasion d’être plus émotif mais, j’essaie d’être le plus neutre possible sauf bien entendu dans le cas des politiciens, des médias et des centrales syndicales. :-)))

Bertrand (@BDmoi)

Parfois aider quelqu’un est-il le laisser aller?

Il est de tout dans le monde. Il faut s’en persuader et utiliser notre jugement pour éviter des sentiments de culpabilité. Il est des gens que l’on ne peut aider. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Mais il y en a que le temps et la patience ne peuvent parvenir à sortir de leurs malheurs. Quand on est rendu à bout parce que la personne ne bouge pas et qu’on a vraiment laissé les conseils, les suggestions, les atermoiements le temps nécessaire et que rien ne bouge alors faut-il se déconnecter de la personne.

Entendez-moi bien. Je ne dis pas qu’il faut cesser de lui parler. Je dis qu’il faut la laisser aller vraiment. Si elle veut communiquer avec nous on le fait agréablement. Mais on ne la laisse pas épiloguer sur ses problèmes. Si celle-ci cesse de nous parler, ce sera son choix.

L’important c’est que la liberté c’est ça. Mais nous, nous ne devons pas nous sentir coupable de quoi que ce soit. Nous avons suggéré (pas imposé) et nous avons laissé le temps agir. Mais, le temps n’a rien changé, la personne n’a apporté aucun changement dans ses malheurs. Je veux bien aider quelqu’un qui fait des efforts. Mais je ne me sens aucune responsabilité pour ce qui arrivera après que la personne n’a rien fait.

On peut tous chercher à aider quelqu’un mais, la limite est quand cette personne nous entraîne dans ses malheurs. Aider quelqu’un, parfois, c’est reconnaître sa liberté à elle et aider la seule personne qui veut s’aider, nous.

Bertrand (@BDmoi)

Propager le bien sans radoter le mal

Gratter le bobo fait perdurer la douleur et retarde la guérison. Cette image est vraie. Mais n’est-ce pas un réflexe humain? Réflexe: réaction involontaire. Une société ne devrait pas avoir de réflexe. Mais les gens des médias en ont. Là est une partie du problème. Tous les anniversaires de toutes les actions viles de tous les temps n’amènent rien de nouveau. On se recueille un certain temps, très court, et c’est le retour à l’actualité. Il n’y a que ce qui est rajouté à l’Histoire que l’On se raconte qui vaille.

Amener de nouveaux points de vue, sur une réalité historique ne devrait pas être politique ou journalistique d’effets. L’effet devrait être l’émergence de nouvelles façons de voir. D’un arrêt temporaire de la société pour améliorer l’état de la civilisation. Mais il n’est pas sensationnel d’agir ainsi. On préfère jouer sur les émotions pour bénéficier de l’éclat que jette sur nous les réminiscences du passé révoltant.

Donc il nous faudrait plus de nouvelles et moins de radotage. Expliquer oui le passé dans ce qu’Il était pour instruire les gens qui n’ont pas vécu cet épisode, mais élaborer sur ce qui peut changer dans la société. Élaborer sur les manières de changer nos comportements. Orienter le passé sur les changements dans le futur devrait être la principale raison de se souvenir du passé. Mais cela demande de l’imagination, et de la réflexion, ce qui ne semble pas à la mode de ce temps-ci. La démagogie et les émotions ont le vent dans les voiles actuellement. Attendons ou agissons. Attendons que le vent change ou, tel un voilier, louvoyons vers une amélioration de la civilisation.

Bertrand (@BDmoi)

La soumission à l’émotion.

Il faut se rendre à l’évidence, la raison déserte la société au profit de l’émotion. Ce qui s’applique à un ne devrait pas s’appliquer à la société. Un individu se doit de respecter ses émotions dans sa vie. Mais il est illusoire de vouloir mener les interactions des individus sur la base des émotions. Les lois sont des principes raisonnés et doivent, pour être suivies, être applicables.

Notre société actuelle fait fausse route en socialisant ce qui est personnel et individuel. Les conventions ne peuvent prendre en considération le désir qu’un individu impose aux autres. L’identité personnelle est personnelle. Qu’un individu s’affiche ce qu’il veut est personnel. Mais qu’il exige des autres d’être reconnu comme tel devant la loi est un peu poussé à l’extrême. On peut reconnaître son apparence mais, ce n’est qu’apparence.

Je suis un fervent partisan de l’égalité, mais aussi de la réalité. À la base il y a 2 sexes et celui-ci est déterminé par les organes génitaux à la naissance. Devrait-on se rendre à la génétique pour déterminer le sexe? Peut-être, probablement, je ne sais pas. Mais l’histoire de l’humanité a été basée sur l’existence de 2 sexes apparents. Donc, le sexe d’une personne devrait être celui reconnu à la naissance.

Ceci étant dit, le genre, comment une personne s’identifie est personnel. C’est relié aux émotions d’une personne. Chaque personne peut se sentir comme elle se sent. Elle en a non seulement le droit mais, pour être bien dans sa peau, un certain devoir. Notre part en tant que société c’est de traiter de la même façon toutes les personnes, quel que soit le genre de celle-ci. On divise bien des sports par sexe, par soucis de réalité sportive, mais pour ce qui est des activités quotidiennes, il ne faudrait pas que le sexe ou le genre intervienne dans nos interactions.

On y parviendra peut-être avec le temps. La façon de l’atteindre sera peut-être relié à la façon dont on va reconnaître la compétence de quelqu’un à faire quelque chose. Mais le dicton “les apparences sont souvent trompeuses” sera-t-il reconnu et faudra-t-il prouver ses dire? On ne peut avoir tout pour rien.

Bertrand (@BDmoi)

On a fait reculer Chrétien comment?

Alors qu’il était ministre des finances à Ottawa, Jean Chrétien a reculé. Comment? Il faut battre le frère quand il est chaud. La bouffe dans certains CHSLD est bonne et même excellente. C’est un fait. Mais.. Et si les politiciens, à la salle à manger du parlement, avait la même chose dans leur assiette…

On a fait reculer Jean Chrétien alors qu’il voulait imposer le produit des assurances-vie. Ça s’est vraiment passé. Comment? Les assureurs-vie, les agents pas les cies, ont avisé leurs clients que c’était en étude. Ils ont fait écrire, par courrier recommandé à Jean Chrétien. Il a reçu tellement de lettres individuelles, qu’il a cédé rapidement.

Si vous vous préoccupez du sort des aînés, faites donc de même au provincial et au fédéral. Le fédéral pour qu’il finance à hauteur prévue et au provincial pour qu’il rende les conditions pratiques et non économiques.

Bertrand (@BDmoi)