Le meilleur des mondes?

Le meilleur des mondes ou le moins bon des mondes possibles? Il fut un temps où j’étais gérant d’un rayon chez Sears. Dans le temps où Sears était parmi les grands du monde. Il a failli mais, ce serait dû au raz-de-marée de l’internet. Où est le parallèle avec le monde d’aujourd’hui?

Dans le temps, voyant l’incompétence ou la mauvaise volonté de bien du monde,  je me disais et je disais à qui voulait l’entendre, le système est fort. Malgré tout on fait des profits. L’entreprise a tout fait pour détruire le lien qui unissait les gérants et les acheteurs, les deux piliers de l’entreprise. Les gestionnaires, ont payé des millions en frais de consultation, pour arriver au résultat que nous avons observé, soit la faillite.

Aujourd’hui, je me pose sérieusement la question si nous n’avons pas le moins bon des mondes possibles. Tout le monde semble travailler contre le système et, peut-être, est-ce le mieux que l’on puisse espérer au lieu du meilleur des mondes? On nous avait promis libre circulation des gens et de l’information. Mais les faits semblent ne pas être à la hauteur des espérances.

Une jeune fille, adepte de soccer, se fait refuser de jouer où elle le veut, parce qu’elle APPARTIENT à l’équipe locale. Même le sport, supposé rendre les gens meilleurs, est réglementer en fonction des organismes et no en fonction des jeunes.

On cherche à restreindre, pour des motifs supposément financiers, à la liberté de circulation de l’information. Ainsi il existe une guerre entre TVA ET LCN, et le 98.5. Cette guerre s’étendrait au journal de Montréal et autre propriété de PKP.

On a de moins en moins de crédibilité envers les médias. Tous les médias. Ils ne cessent de se plaindre de la perte de revenus des publicitaires. Peut-être que, si ils étaient vraiment les diffuseurs d’information et non les propagateurs de propagande qu’ils sont devenus, on aurait plus tendance à les consulter?

Les réseaux sociaux sont les nouveaux véhicules de l’information. Toute l’information, bonne et mauvaise, vraie ou complètement tordue, y circule et les émotions des gens, source d’adrénaline et de dopamine, sont sollicitées de par le fait même. C’est du moins la théorie que Trevor Noah a émis hier dans son émission. Cette émergence d’émotions de toute sorte, sur les réseaux sociaux (ou anti-sociaux) attirerait les publicitaires qui verraient leur $ de publicité, multipliés.

Est-ce donc, le moins bon des mondes possibles? C’est la question que je me pose, et que je vous pose.

Bertrand (@BDmoi)

 

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