Société ou citoyens?

Est-ce la société ou les citoyens qui sont perdus? La société est supposée être synergique. Ce qui veut dire que l’ensemble est plus performant que la somme de ses composantes. À voir l’opposition qui règne entre les composantes, on comprend que l’ensemble ne performe pas. Il est un dysfonctionnement qui perdure et, selon certains, empire. Dysfonction du système de santé, de l’éducation, de la justice et autres aspects sociétaux.

À force de s’attendre à tout du gouvernement, celui-ci ne peut suffire à l’emploi. On manquerait de main d’oeuvre, c’est faux. Il y a plein de gens qui, pour des raisons d’éducation et de santé, ne peuvent être employées par les employeurs. Ceux-ci aspirent à trouver des gens aptes à remplir des emplois dans leur entreprise. Mais des gens formés à leur entreprise, sans les former eux-mêmes. Désolé, ils n’existent pas.

En général, je dirais que beaucoup s’attendent des autres, ce qu’ils ne feraient pas eux-mêmes. Tout est maintenant une question de piastre. En ai-je assez pour le salaire que je paie ou en ai-je assez pour le temps que je lui donne? À force de tout ramener au salaire, on a déshumanisé le contexte de l’emploi. Les employeurs veulent plus de productivité et les employés veulent de meilleures conditions.

Le salaire n’a jamais amoindri les conditions d’emploi. Tout au plus a-t-il permis une emploi temporaire, le temps d’arriver à une certain niveau. Mais, le nombre de dépressions et de burnouts dans la société montre le peu de valeur de la variable salaire sur un long terme. S’astreindre à des conditions difficiles est possible en période de crise. Mais, lors d’une durée indéterminée cela devient surhumain.

Alors, la synergie espérée en société est complètement détruite. Trop d’unités de production sont déjantées de la réalité humaine, celle-ci étant d’avoir un sens à sa vie. On a abandonné la religion, à juste titre, pour des raisons d’inégalités. On veut l’égalité et celle-ci ne se mesure pas en $ mais en satisfaction des besoins.

La société souffre d’optimisation des $ et d’une ignorance crasse des besoins humains. Les gens sont prêts à beaucoup d’abnégation si, par sens donnée à leur vie, ils se sentent investis d’une mission. Je sais, je serai traité de beaucoup de noms, mais, l’un dans l’autre, j’aurai exprimé mon opinion qui, je crois, est basée sur une bon nombre d’observations personnelles. Les moments où j’ai été le plus heureux, dont ceux que je vis actuellement, sont ceux non pas où j’ai eu le plus de revenus mais, ceux où j,ai le plus eu le sens de faire avancer le monde autour de moi.

On parle, on parle mais peu agissent conformément à ce qu’ils ressentent. On va parler pour la cause, mais la première cause serait la nôtre, personnellement et ainsi la société serait peut-être synergique.

Bertrand (@BDmoi)

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