La ou les religions?

Beaucoup d’athées basent leur pensée sur le fait de nier l’existence de dieu(x). Ils ont droit à leur opinion et même que ce soit leur choix de vie. Mais il faut comprendre leur point de vue. Aussi y a-t-il beaucoup d’irritants dans le comportement des ultra-religieux qu’il faut considérer.

Être athée est couvert par la liberté de religion, celle de n’.en avoir aucune. Mais on peut être ultra-athée, ce qui revient à être ultra-religieux. Donc on n’en sort pas. Voyons donc ce qui incombe à la religion et aux religions.

La religion est la liberté de penser ce que l’on croit être la provenance de la vie et son sens. Cela est couvert par la charte des droits et libertés. C’est, dans un certain sens, l’extension de la liberté d’opinion. On peut, en effet, croire ou ne pas croire en un ou des dieux. Cela règle la question de la religion. On a le droit à cela.

Là où le bât blesse, où les ultra-religieux (de tous les bords) ont tort ce sont dans les dogmes qu’ils professent à la face de leurs fidèles et des autres religions. Unicité de la vraie religion, différence entre les gens avec différents privilèges, comportements anti-religion (la leur ou celle des autres) et finalement la pire chose, comportements contraire à leur enseignement.

C’est un débat qui durera longtemps encore. La religion est effectivement un droit acquis. Il faut absolument( suis-je ultra-athée) qu’il y ait séparation de l’État et des religions (toutes). Que ce soit le vaudou ou le catholicisme, les religions organisées ou professées doivent soutenir leur propre poids et n’appliquer qu’à leurs fidèles, les principes qui n’enfreignent pas les lois.

Il faut donc une véritable laïcité dans la société. Une véritable séparation des religions et de l’État. Cela devrait commencer par l’élimination de la reconnaissance des organismes de charité pour les organisations religieuses. Les dons, faits aux églises, ne pas être déductibles d’impôts ou être imposés dans les mains des églises. C’est brusque, radical, épouvantable, mais, c’est ce qu’il faudrait. Nous héritons d’un passé où les frontières abritaient un certain savoir-vivre entre les religions. Maintenant, il n’est plus de frontières aussi imperméables. Il faut donc changer.

Changer veut dire ne plus considérer comme liant (religion) ce qui différencie au point d’amener les problèmes sociaux. Certains diraient “cacher ce sein que je ne saurais voir” mais, en fait c’est voir que le roi est nu. Avoir la vision claire de la réalité. Il faut donc faire un trait sur la liberté des religions, pour mettre l’emphase sur la liberté (totale) de religion. Ne pas donner de statut spécial aux religieux dans la société. Tous sont égaux et il faut lutter contre l’inégalité des gens, de toutes les personnes. Je ne mets pas de spécification de personnes parce que toutes les personnes sont égales.

Alors, prenons le temps de considérer tous les aspects propres aux religions et faisons la distinction d’une religion organisée et la religion. C’est un espoir que je chéris mais que je ne verrai probablement pas. À mes enfants et mes petits-enfants je lègue cette pensée, pour le mieux-être de tous.

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