Compassion ou projection

Il est une discussion qui m’horripile énormément. C’est celle du droit à décider de sa mort lorsque sa vie est une succession de torts constants à sa dignité. Même un frein au bonheur de vivre.

Bien des gens se drapent de sentiments nobles et de pensées altruistes. Ce sont de faux semblants. Ils n’ont que leur situation en ligne de vue. Ils ont peur que quelqu’un décide de leur droit à vivre comme ils l’entendent. Ce faisant, il dénie le droit de l’autre à vivre sa vie ou sa mort.

Je dis à ces gens de fermer leur boîte ou de faire des (pas un mais des) gestes concrets pour aider des personnes en fin de vie et alléger leurs souffrances. Pas de petits gestes d’argent, non significatifs, mais des gestes concrets de l’aide physique et morale à ces personnes qui, bien souvent, vivent dans la solitude et l’abandon total.

Il est dit: on ne peut comprendre une personne si l’on n’a pas fiat un mille dans ses souliers. Moi je dis: si vous n’avez pas été directement en contact avec des personnes qui souffrent chaque instant de leur vie, vous ne savez rien.

ALors plutôt que de projeter votre peur de la mort et de la souffrance, essayez la compassion. L’union avec des gens qui souffrent. Et si, pour une raison quelconque, vous ne le faites pas, fermez-vous. Vous ne savez de quoi vous parlez.

Rien n’est absolu, que le choix d’une personne sur sa vie personnelle. Vous, qui êtes privilégiés, ayez un peu de raison et essayez de vous mettre à la place de la personne. Oui, de la personne. Ne mettez pas la personne dans votre position, elle ne l’est pas. Vous qui êtes bien-pensants, commencez par être bien-agissants. Jamais vous ne consacreriez un instant pour déranger votre vie et faire du bénévolat. ALors, silence.

Bertrand (@BDmoi)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.