Toutes les spécificités humaines, prises une à une, divisent les gens. Que ce soient la couleur de peau, le genre, la taille, la couleur des yeux, la religion, les croyances, la nourriture…
Les ignorants généralisent et tirent des caractéristiques pour le groupe à partir d’une personne. Se sentir supérieurs, dans notre groupe, en supposant le pire chez l’autre groupe est la base du racisme sous toutes ses formes. J’emploie le mot racisme car il représente bien le phénomène. Larousse définit le racisme ainsi:
racisme
nom masculin
- 1. Idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, autrefois appelés « races » ; comportement inspiré par cette idéologie.
- 2. Figuré, par exagération. Attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes : Racisme anti-jeunes.
Donc en exagérant la race à toutes les différences, je me sens autorisé d’en grouper un élément essentiel à la solution du problème.
Plusieurs s’accordent à dire que c’est une question d’ignorance. Je ne crois pas. De ma petite expérience, je tire un fait que j’ai remarqué dans ma petite, mais grosse, enfance. Les matamores (bullies) sont des êtres qui n’ignorent pas la différence. Ils s’en servent pour essayer de montrer leur propre supériorité, justifier l’usage de force et de ségrégation.
Ce n’est pas en identifiant chaque sorte de différence que l’on mettra fin au racisme. Mais bien en combattant les formes du racismes elles-mêmes. Elles peuvent être dues à bien des facteurs mais, d’après moi, elle est due principalement à notre éducation familiale. Les enfants reproduisent ce qu’ils voient et assimilent les comportements des adultes. Le principal étant l’attitude face aux autres. Nous vivons une période de marasme collectif. Chercher un coupable est la faiblesse humaine dans laquelle on tombe facilement, semble-t-il? Mais oui!. Cette faiblesse est le talon d’Achille de l’humanité.
C’est donc, en conséquence par l’éducation que l’on arrivera à une diminution du racisme. Donc les vociférations de tous les groupes qui se sentent exclus nuisent fondamentalement à exacerber la différence dont ils sont l’exemple. Justin Trudeau en ouvrant spécifiquement un poste à l’islamophobie, fait l’Oeuvre inverse de l’intention. C’est le moyen de la nature humaine de segmenter un problème. Mais dans ce cas, segmenter c’est empirer le problème et s’éloigner de la possibilité de solution.
Donc la solution passe par une campagne sur la différence et la généralisation des traits de personnalité à un groupe. Nous sommes tous concernés. La solution passe par chacun de nous mais surtout par nos enfants. Mais nous nous serons morts mon frère.
Bertrand (@BDmoi)