Être isolé dans la promiscuité?

La ville, dans sa folle grandeur, amenuise la place de l’individu. Il fut un temps où la ville était le lieu commun de bien des gens sociables. Aujourd’hui la ville semble isoler les gens. Chacun se promène dans sa bulle et est isolé du reste de l’humanité. La ville est maintenant synonyme de peur et de crainte. L’intolérance est endémique et les frustrations des individus, dans les grandes villes, semblent tellement à fleur de peau.

J’entame aujourd’hui ma 70ième année de vie. Jamais je n’ai plié à la force du groupe. Les idées de faire partie de quelque chose ne m’a jamais appelé. Je suis un individu fort que la pression du groupe n’influence pas. J’ai résisté, pacifiquement, de manière complètement obstinée, à toute pression à la conformité. Je ne peux ressentir ce besoin si pressant pour bien du monde, de faire partie d’un groupe. Suite à des expériences personnelles, j’ai développé l’idée que le quotient intellectuel des gens diminue avec la taille du groupe.

Bien des gens, pour être ou sembler conforme à l’idéologie du groupe, vont adopter des comportements purement bestiaux ou totalement irraisonnés. À contrecoeur, peut-être, mais vont acquiescer dans le sens des meneurs du groupe. J’ai toujours été réfractaire à être dirigé, par qui que ce soit, même mon psychiatre. Discutons entre nous et entendons nous sur une marche à suivre, et je la suis. Mais, si on me l’impose, je suis totalement borné sur mon idée.

Est-ce avoir de la colonne, des couilles, ou autres parties quelconques de l’anatomie? Quand je l’ai dans la tête je ne l’ai pas dans les pieds. Aussi, suis-je heureux avec moi. Je me sens satisfait et j’aime aider les autres à satisfaire leurs besoins. J’aime pas faire chier le peuple mais, s’ils ont besoin d’un regard autre sur la réalité que je vois, ils trouvent en moi un individu apte à discuter avec eux. Pas pour les convaincre que ma réalité est meilleure que la leur, mais pour leur faire voir un aspect qu’ils ne voient pas. Je ne réussis pas toujours, mais, j’essaie. Là est la limite de tout individu. Partager sa vision. Pour que l’autre en face sa substance.

Aussi, après 1485 textes écrits suite à mon 63ième anniversaire, ai-je encore plein de choses à vous dire. Tout ce que je souhaite, c’est de vous aider à vous trouver, vous même, bien avec vous même.

Bertrand (@BDmoi)

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