Essai sur l’éducation et l’instruction.

J’ai des idées personnelles sur l’instruction et l’éducation. Je vois une énorme différence entre ces deux mots. L’éducation est l’introduction aux valeurs et principes qui doivent régir les humains. L’éducation doit venir des parents et être en ligne avec les lois qui gouvernent le pays.

L’instruction, elle, est liée aux connaissances et principes de réalité connue et reconnue. L’instruction est un mélange de réalité et de croyances détenues par une personne et transmises à une autre.

Aujourd’hui les deux sont utilisés comme étant synonyme. Éducation et instruction sont attendues de l’état. La formation des citoyens est perçue comme une tâche , une responsabilité incombant à l’état. Si, de fait, on en est rendu là, de fait, il est aussi déplorable que ce ne soit pas le cas.

Que faudrait-il pour que les bottines rejoignent les babines. Il faudrait une révolution. Pas une évolution. On est loin du contexte où l’on forme des citoyens. Notre système est orienté uniquement sur la portion instruction, les connaissances. Révolution du système et des personnes.

Tout d’abord définissons le rôle des intervenants au système. Le principal acteur, le seul véritable matériau de travail, est la personne formée. Celle-ci, qui deviendra citoyen d’une collectivité, sera la base de la société. On exige de celle-ci qu’elle soit autonome, productive et raisonnée. Une société en santé est composée de citoyens bien formés et bien informés. Le point de vue de base ici est la formation. L’information viendra plus tard.

Les autres intervenants, tous les autres, doivent être orientés vers la formation de l’individu. Personnellement, il faudrait se défaire de tous les spécialistes du domaine de l’éducation, du professeur au penseur de système et de réglementation. Tous ces gens sont nécessaires et encore plus, mais pas de la façon dont a évolué le domaine de l’éducation.

La révolution c’est de revenir au mentorat. Le mentorat, aussi appelé mentoring, désigne une relation interpersonnelle de soutien, une relation d’aide, d’échanges et d’apprentissage, dans laquelle une personne d’expérience, le mentor, offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement d’une autre personne, le mentoré, qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre-Wikipédia.

Les groupes d’étudiants, composés de 4 à 8 mentorés, autour d’une personne reconnue pour ses compétences et ses qualités, aurait charge d’un groupe d’étudiants, dont on suivrait le développement au fur et à mesure de son accomplissement. Le mentor n’a pas besoin de savoir tout, non, il a besoin de savoir comment penser et réfléchir et le transmettre aux étudiants. Les connaissances aujourd’hui sont faciles à acquérir. Les moyens technologiques sont disponibles à peu de frais.

Ce qu’il faut c’est développer les aptitudes relationnelles des individus. Les journées des étudiants seraient utilisées autant à la formation du corps que du cerveau. Mens sana in corpore sano (Un esprit sain dans un corps sain). Pas besoin de grosses bâtisses et d’infrastructures monstrueuses. Pas besoin de structures rigides et détachées du projet de formation. L’immense budget de l’éducation pourrait servir à produire du matériel et des endroits où l’on exhibe les résultats de l’humanité.

Tout ce dont on a besoin c’est d’un lieu de réunion à la mesure du petit groupe (peut être le domicile du mentor), et de la technologie de l’information  déjà disponible actuellement.

RÉVOLUTION. Fin des syndicats dans le domaine de l’éducation. Fin de l’instruction bête et méchante dont plus de 25% n’ont que faire aujourd’hui. Notre société fait face à un problème qui n’a jamais été connu à la mesure d’aujourd’hui. La petitesse de la planète. D’ici peu la planète ne sera plus disponible à l’invasion car elle sera complétée. Il faudra traiter avec les problèmes locaux. Cela prendra du jugement et de la moralité. Combien de temps avons-nous je ne le sais pas. Mais c’est inexorable. On a les premiers soubresauts actuellement. Islamophobie (réelle ou supposée) de part et d’autre, christianophobie, laïcité, lois du territoire,Charia importée, toute sorte de problème qui demanderont à être traités avec jugement. On ne peut dire que c’est ce qui existe actuellement chez nos dirigeants. Donc une véritable révolution est ce qui est rendu nécessaire, mais comment y arriverons-nous? La réponse vous appartient, à chacun de vous. Que désirez-vous pour vos enfants? Le modèle actuel est-il en mesure de répondre à vos aspirations?

Bertrand (@BDmoi)

 

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