Centralisation? Décentralisation?

Centralisation ou décentralisation?

On ne s’en sortira jamais. Il est impossible de pouvoir donner à chacun ce dont il a besoin. C’est certain. Les ressources qui se comptent doivent obéir à un des deux extrêmes suivants. C’est humain. On centralise pour une meilleure, supposément, utilisation des ressources. On décentralise pour donner plus précisément ce dont le client (euphémisme) a besoin.
Un comme l’autre a ses avantages théoriques et ses inconvénients pratiques. C’est la réalité. Mais, dans les faits, n’en avons-nous que les inconvénients des 2 en essayant de ne pas tomber dans un extrême ou l’autre. Tout le monde semble insatisfait. Et quand je dis tout le monde , c’est tout le monde dans la structure.
Les places qui fonctionnent, où les gens performent, ce sont des endroits où des individus, pour une raison ou pour une autre, se détachent de la structure et font des extras pour aller chercher des ressources et les appliquer aux problèmes qu’ils voient.
Les nouvelles qu’a données Mme Blais sont des souhaits merveilleux. Mais dans les faits c’est de la poudre aux yeux. On utilise dans le discours la forme du futur pour les verbes. Mais il faut utiliser le conditionnel. C’est une vision possible? Peut-être. Il y a tant de choses possibles. Mais est-ce une vision de ce qui sera? Non. C’est garanti.
On met l’emphase où les conditions matérielles sont privilégiées. Mais les conditions humaines elles?Qu’en est-il?
Il est plus facile de contrôler les personnes Alzheimer si on a de l’espace. Mais on n’en a pas. Les personnes qui en sont atteintes. C’est triste mais les conditions matérielles, n’aident que le système, parce qu’elles diminuent les heurts. C’est triste, mais permettre aux personnes atteintes d’Alzheimer de déambuler c’est, entre autre, permettre à un individu irresponsable de changer tous les dentiers dans les verres de ceux qui dorment. C’est comique mais ça arrive.
La ministre parle des Alzheimer mais ne parle pas de la personne en CHSLD qui a la vie contre elle mais a toute sa tête. La société a un problème avec le nombre de personnes qui atteignent l’inhumanité cérébrale. C’est triste. On investira des tas de ressources pour se donner bonne conscience. Mais dans les faits, la seule chose à faire c’est de les contenir dans un endroit sous contrôle.
Toute centralisation est pour résoudre un problème d’image. On dilapide des ressources en contrôle des performances et en rigidité de fonctionnement. Cela déresponsabilise les fonctionnaires. Ceux-ci se rabattent sur les normes qui en définitive ne servent qu’à unifier par le nombre ce qui ne correspond, dans les faits aux besoins de personne. Exemple: 3 couches par jour pour une personne qui est pris d’une gastro.
Alors comment s’en sortir? Il faut accepter la disparité et laisser aux individus la chance d’aller chercher les ressources pour donner le service qu’ils veulent bien donner. Certains seront bien traités et d’autres ne le seront pas. Mais, il y en a qui seront bien traités. Alors, qu’actuellement, il n’y a que ceux qui ont une vocation qui font le bien autour d’eux à la mesure de leur désobéissance aux systèmes.
Bertrand (@BDmoi)

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