Stéréotypes et personnalisation.

Ce double phénomène, stéréotype et personnalisation, s’appliquant à nos perceptions et nos raisonnements, nous amène à avoir une perception complètement farfelue du monde dans lequel nous vivons. Appliquer un stéréotype à un groupe d’humain et penser que son fonctionnement relève de la logique d’une personne, est néfaste et contribue au problème. Les médias y participent abondamment.

Aplanir les différences individuelles pour ne retirer que le caractère commun, bien souvent un symbole, nous fait oublier les aspects individuels des rassemblements. Prenons le cas des Gilets Jaunes en France. Il n’y a pas de mouvement organisé. Pourtant on parle des gilets jaunes. Le seul trait commun qu’ils aient, et encore, c’est de porter un gilet jaune. Il y en a qui n’en ont pas. Pour quels motifs les revêtent-ils? Il y en a des centaines. Mais collectivement, le seul trait commun qu’ils aient, c’est qu’ils sont en colère.

On ne peut donc, utiliser le terme “LES” pour quoique ce soit.On ne peut raisonner leurs motifs ou leurs comportements qu’en spécifiant que cela correspond à un petit groupuscule, plus ou moins identifiable. Étant parti d’une grogne individuelle, il est évident que des anarchistes s’y sont greffés dans les manifestations. Comme il est le cas dans toute manifestation plus ou moins importantes, sportives, festives ou autres.

Alors, il faut cesser de personnaliser le phénomène et répondre aux préoccupations groupusculaires. En clair il faut nuancer les différentes motivations des gens. Ce que ne font ni les médias, ni les commèrementateurs politique, ni les gens sur les réseaux sociaux. L’incompréhension totale règne sur la nation, chez les politiciens comme chez les manifestants. Amplifiée par la tonitruante médiatisation globale, c’est un cocktail incendiaire. Il faut de toute urgence chercher à individualiser les affrontements et cesser d’envoyer les forces de l’ordre contre les gilets jaunes. Ceux-ci ne sont pas un mais, ensemble n’existent pas.

Tout ce qu’il font ensemble, c’est porter un gilet jaune, et encore.

Bertrand (@BDmoi)

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