Utilisateur-payeur et Impôt sur le revenu

Il faut mettre ces deux principes en parallèle pour en extraire la signification qui nous ferait avancer, je crois. La masse de plastique qui pollue la planète est symptomatique d’un problème majeur dans notre société. On ne paie pas le juste prix pour ce qu’on consomme. Prix en argent et en temps. Il faut calculer le prix selon les coûts de production et les coûts de retour au producteur et annihilation. Autrement dit la consommation totale des biens. Mais des services aussi. Les services gouvernementaux doivent couvrir tous les frais chargés ainsi à l’utilisateur.

Le principe d’utilisateur-payeur de la totalité du coût devrait guider les services offerts pour les usagers. Tous les usagers. Ainsi, par exemple, le coût des moyens de transport devraient être assumés par les usagers. C’est facile à dire mais comment les gens vont-ils faire pour payer?

La réalité c’est que pour ce système d’être en place il faut que les gens aient des revenus. Il faut que la récolte soit partagée entre les citoyens. Il faudrait que l’impôt serve à amasser cette récolte et la redistribue plus équitablement. Sous forme d’un revenu minimum garanti et d’un revenu maximum. J’entends les tollés. Mais pensez-y est-il souhaitable que quelqu’un gagne 50 ans et plus de ce que gagne le plus modeste. C’est une révolution de la façon de penser.

L’impôt est devenu une industrie pour fiscalistes. Une industrie qui produit que de l’évitement fiscal (ne pas payer sa juste part) ou pire, de l’évasion fiscale.

Alors d’un côté on répartit la récolte et de l’autre on charge le juste prix des services gouvernementaux. Le citoyen aura ainsi le plein contrôle des services qu’il désire utiliser et le financement direct fera comprendre au citoyen que rien n’est gratuit. Ce serait la fin du banquet ouvert des politiciens qui ne font que jouer aux administrateurs. La plupart sont dépassés par la forêt des administrateurs dans les ministères.

Il faudrait que les ministères soient des entreprises d’état, gérés par des conseils d’administration élus. En conséquence, diminuer le nombre d’élus à l’Assemblée Nationale, leur seul mandat voter des lois, et des élus selon leur capacité à administrer dans les entreprises d’état. Pas de collusion entre le gouvernement et l’argent.

On rêve c’est certain. Mais la maladie est là, et la manière dont on va traverser l’étape sera plus ou moins pénible pour plus ou moins de personnes.

En ce temps de réflexion et de prises de résolutions, peut-être une petite amélioration dans ce sens pourrait être envisagée.

Bonne année et la santé. Ouverture d’esprit et satisfaction dans vos communications. Ce sont les vœux que je formule en cette période où l’on peut réaliser que la réunion des forces est meilleure que la division.

Bertrand (@BDmoi)

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