Le symptôme de quelle maladie?

Je déroge de mes habitudes pour parler spécifiquement des partis politiques liés à la souveraineté, à Québec et à Ottawa. Le système de partis politiques est complètement dépassé. C’est ça la maladie. La ligne de parti c’est le virus. Les citoyens sont les organismes infectés.

Les partis, dans leur rigidité, empêchent la représentation des opinions parmi les citoyens. Ce ne sont que les citoyens, victimes du virus de la partisannerie, qui ont un certain droit de représentation. Les libéraux sont la maladie qui dure et qui dure. Incarnant la continuité, tous les partis qui ont présentés la différence ont péris, les libéraux ont la science du pouvoir.

Les souverainistes sont pour la nouveauté et j’en passe. Ils représentent un vrai changement de société. Mais leur problème, qu’ils ont exprimé cette semaine, c’est la diversité des attentes des citoyens qui les appuient. Il ne peut y avoir uniformité parmi les gens qui aspirent à de la nouveauté. Pourquoi? Parce que chacun a une vision particulière de la nouveauté.

Les libéraux sont, et ont toujours été, représentants d’une vision monétaire de la démocratie.  D’abord et avant tout l’économie. Cela leur accorde une base quasi-indestructible de 30% des votants. Les souverainistes eux, veulent un changement de constitution, mais pour une multitude de raisons. Raisons que ne peut représenter un parti  unique. L’éclosion de QS, ON, à partir du PQ en est l’expression réelle et démontre la maladie des partis politiques.

Supposant que l’idée principale est la séparation du Canada, cette option ne peut réunir tous les souverainistes. Il y a ceux qui veulent un pays distincts pour une multitude de raisons. Il y a ceux qui veulent seulement des changements à la constitution. Il y a ceux qui veulent une meilleure répartition de la richesse et il y a tous les autres.

Les crises, ainsi appelées par les médias et les politiciens,  que subissent le Bloc et les partis souverainistes québécois, sont dues au système de partis. Nul chef ne peut réunir tous les courants à l’intérieur de ce type de parti.

La maladie est grave, elle s’appelle, déni de démocratie. Déni de représentation de la population des citoyens qui deviennent immunisés. La preuve? Les taux de participation aux élections. Les gens sont désabusés. Ils sont devenu immunisés à la partisannerie.

Nous devons élargir le mode de représentation des citoyens. J’en ai maintes fois fait mention. La maladie n’est pas la souveraineté, mais, le peu de nuances que l’on peut apporter à l’intérieur d’un parti. Ce qui divise l’option et assure le maintien des problèmes, surtout quand le parti au pouvoir est majoritaire et sans vue précise autre que la poche des plus riches.

On a des médecins au pouvoir mais ils profitent de la maladie du patient pour s’enrichir et se maintenir au pouvoir. C’est triste mais voilà la maladie dont nous souffrons collectivement.

Bertrand (@BDmoi)

Une pensée sur “Le symptôme de quelle maladie?”

  1. C’est vrai ça, les souverainistes sont ensembles pour l’indépendance mais on des visions politiques bien différentes, j’avais pas pensé à ça, de la nombreuses chicanes qui font rires les détracteurs.
    Perso le pq ne rejoint pas mes idées, quelques fois peut être. Je les soutiens pour la cause.
    Pas de parti on est pas près de voir ça, ça ressemble à l’anarchie, pas dans le sens négatif, ça fonctionne.
    Bref, je soutiens Martine .

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.