L’intérêt publique et l’intérêt du public

En ce monde de pullulement des informations, il est d’intérêt de tous de savoir ce qui est avéré et ce qui est allégué. Alors doit-on révéler qui est à l’origine des informations ou doit-on, surtout en justice, chercher à confirmer ou infirmer les dires.

La recherche de la vérité devrait être le motif de tout. Un journaliste, prévenu par un sonneur d’alerte, a le devoir de trouver confirmation des allégations. Ce ne sont que des allégations à ce moment. N’importe qui peut inventer n’importe quoi pour n’importe quelle raison. Mais qu’en est-il dans les faits? Là est le travail d’un journaliste. Trouver une confirmation admissible. Après, et seulement après,  devrait-il avoir le droit de publier.

D’emblée, qu’il soit admis que les sources( lanceurs d’alerte) doivent être protégées. Mais c’est un devoir qui implique que ceux-ci sont rendus non nécessaires quand on a confirmation des allégations. Si on ne peut confirmer les dires du lanceur d’alerte, celui-ci devrait être tenu responsable de ses dires.

En conséquence, il est de la responsabilité des médias, d’utiliser correctement ces sources, et de faire le travail nécessaire, afin de maintenir le droit à l’anonymat des lanceurs d’alertes. Donc le critère de toute protection est définitivement la véracité éprouvée des faits amenés par ces lanceurs d’alerte.

Peu importe la motivation supposée du lanceur, la véracité de ses dires doit être l’aune à laquelle on mesure sa sécurité.

Bertrand (@BDmoi)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.