Est-on un peu responsable de son sort?

La pire phrase que je puisse entendre est: Je n’avais pas le choix. On a toujours au moins un choix entre deux possibilités: ne rien faire(ou dire) ou faire (ou dire) quelque chose. Là où les gens disent ne pas avoir le choix c’est dans les conséquences. Ils sont inconfortables dans les deux ou ils veulent les deux.

Bien souvent ce ne sont que les chances de réussite qui sont improbables. En conséquence l’inertie gagne souvent. On endure l’inacceptable et arrive…. rien. Bien souvent, c’est par manque de réflexion ou d’imagination qu’on ne voit pas l’immensité des opportunités qui nous sont offertes.

Je sais que j’ai beaucoup d’imagination et que je dispose de beaucoup de temps. Mais entre zéro et l’infini il existe un espace de temps… infini? Nous enseignons aux enfants qu’il y a la meilleure réponse ou pas de réponse. C’est là d’après moi que le bât blesse. Après une réponse de l’enfant il devrait y avoir une question automatique qui se pose: pourquoi?

Faire réfléchir après le fait indique que l’on doit justifier son opinion. Que celle-ci doit être sous-tendue par un début de réflexion au moins. Si on instille cette pratique, couplée à l’imagination vive des enfants, on obtiendra une meilleure habitude chez le jeune. Mais en prime on obtiendra une attitude de confiance en lui qui sera appuyée sur des faits. Lesquels? Qu’une mauvaise réponse ne signifie pas la mort et qu’une bonne réponse peut ne mener nulle part mais qu’on a essayé.

Les gens ont tellement peur de se tromper, c’est mon observation, qu’ils sont figés dans l’inaction. Un des effets pervers de ce fait est le triomphe du wokisme qui se produit aujourd’hui. Dire à quelqu’un qui se sent persécuté par les autres que le problème est le sien et que le futur ne changera pas si il traîne avec lui le passé des autres, est périlleux aujourd’hui. Mais, il y aura retour du balancier.

Peut-on traiter en égal, celui qui se considère inférieur? Le faire, bien souvent, relève de la pitié et par le fait même démontre la supériorité de l’un sur l’autre. C’est un problème majeur qui ne se résoudra que par l’éducation des enfants. Commencer par traiter les enfants en êtres intelligents égaux.

Bertrand (@BDmoi)

Y a-t-il trop de communication?

Y a-t-il trop de communication? Certains vont dire que poser la question c’est y répondre. D’autres vont dire qu’il est temps de se poser la question. D’autres encore vont dire …

Là est la source et la cause et la solution des malheurs de beaucoup. L’affluence des émissions de tous, avec l’extension des moyens de communication, fait que nous sommes assaillis de stimuli. Le cerveau, habitué à une certaine quantité dans notre enfance, n’est pas adapté à la vitesse exponentielle des émissions de chacun qui possède un porte-voix.

Celui-ci, le cerveau, n’est pas adapté et là les multiples moyens de télécommunications, multiplient encore la multiplication de messages. Vous parlez d’une incompréhension totale?

Personnellement, j’ai diminué le nombre de personnes que je suis sur twitter. J’ai diminué mon écoute des médias. J’ai par contre augmenté mon écoute aux messages et aussi mon analyse des messages. J’en écoute moins, mais j’écoute et réfléchis mieux. Il faut privilégier la qualité de l’écoute à la quantité de perceptions.

C’est ce qui doit se produire. Cela , en attendant que les gens réfléchissent AVANT de parler. Mais on n’en est pas là. Est-ce que ça viendra? Je n’en espère pas plus que le regretté Raymond Lévesque en espérait dans “Quand les hommes vivront d’amour”.

Bertrand (@BDmoi)

Où en êtes-vous?

Hier j’ai écrit:

http://bdmoi.mdugre.info/ou-etes-vous/

Beaucoup n’ont pas compris que je parlais de l’utilisation du temps, qu’il nous est donné, de réfléchir et d’envisager le futur. Je nous ai traité d’imbéciles et je le maintiens. Nous perdons du temps qui nous est donné pour réfléchir à notre pouvoir personnel.

Plutôt que de geindre et se plaindre, s’efforcer de penser et même agir à la mesure de nos bras et de notre cervelle. Mettre le temps à contribution. Se fier au gouvernement est complètement enfantin et réducteur. Il ne peut décider pour nous. Il peut nous guider mais, il nous appartient de le guider. Il faut exiger de lui et non pas se soumettre à ses ordres, pour notre bien.

Il faut lui indiquer ce qu’on veut comme société. Je ne suis pas conspirationiste, je suis citoyen qui veut l’amélioration de la société, quand on sera sorti de la pandémie. Il faut attendre la distribution des vaccins. C’est un fait. Mais, faut-il brailler en attendant? Non! Il faut s’activer les neurones. Réfléchir à ce qui est possible et à ce qu’on peut exiger des politiciens.

Réfléchir au modèle de société que l’on veut plus tard pour nos enfants. Il ne faut pas que ces années (2020 et suivante(s)) soient des sacrifices en vain. On a une bonne partie de la population qui n’est pas mise à contribution. Le ministre Roberge est trop con pour profiter des forces vives dans la population, il veut des diplômes pour aider les jeunes. La majorité des gens qui pourraient aider au moral des jeunes, n’ont pas de diplômes des universités qui ne sont même pas capables de se gérer elle-mêmes.

On nage dans l’absurde. L’intelligence si estimée de l’être humain, fait terriblement défaut et sa compagne l’imagination l’a désertée depuis belle lurette. Tout cela a été remplacé par la sacro-sainte économie. Le dieu dollar. Élevez un veau d’or à votre dieu et priez pour votre rédemption. C’est ce que vous faites de votre temps qui fait votre vie et non le contraire.

Bertrand (@BDmoi)

Où êtes-vous?

Où sont les gens qui réclament tout. On a du pain sur la planche à tout casser. Hôpitaux, CHSLD, isolation des maisons, économie d’électricité et surtout l’environnement. Plein d’autres opportunités. Mais il y a un hic. Un gros hic. On attend après le gouvernement. Qu’attend-on au juste? Je ne saurais le dire. On le rend responsable de tout. Ils ont été élus pour légiférer sur les relations entre les personnes. Il faut absolument les dégager de la gestion de quoi que ce soit.

Il appartient à des gestionnaires de gérer et ceux-ci ne sont pas imputables de leur gestion. Il faut remédier à ça. Hydro devrait appartenir aux Québécois et ceux-ci devraient voter les administrateurs. La santé devrait être sur le modèle d’Hydro. L’éducation aussi.

Mais on est tellement ancré dans le passé qu’on ne voit pas ce qui est possible aujourd’hui pour demain. Ce n’est pas une question de pandémie. On a du temps en masse et de l’énergie humaine à ne savoir qu’en faire. Que faisons-nous?

On laisse déprimer des jeunes qui voient leur avenir sombre car leur présent est noir. On se déprime facilement face à un contretemps qui, somme toute nous libère de tant de choses. On ne peut se rencontrer physiquement mais on a tous les outils pour se parler, on ne peut sortir librement sauf pour les besoins essentiels, mais essentiellement est-il besoin de sortir pour se parler?

Non. On est des imbéciles, tous. On se plaint, on écoute les médias braillards et on ne se sert pas des outils pour bâtir aujourd’hui et demain. La pandémie passera et on n’aura pas avancé d’un iota sur le futur que nous voulons et surtout pouvons réaliser.

Vae victis, malheur aux vaincus. À retwitter si vous aimez. Faites circuler le message pour qu’il se répande. Il ne sert à rien de liker. Merci.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il normal?

Je vais utiliser un mot que j’abhorre, le mot “normal”, pour me faire comprendre mais on peut lui substituer un tas d’autre mots plus appropriés.

Est-il normal (évident) qu’un système surchargé en temps normal (usuel) soit débordé en temps de crise sanitaire?

Est-il normal (désirable) que des aîné(e)s soient laissé(e)s dans leurs excréments, assoiffé(e)s et mal nourri(e)s, parce que des préposé(e)s normalement (habituellement) en sous-nombre soient débordé(e)s.

Je pourrais vous en énumérer une litanie mais je vais m’arrêter.

Tout ça est dû à ce que les gens, oui les gens, la grosse majorité, ne pensent qu’à eux. C’est normalement (généralement admis) ce que l’on pense. Mais pense-t-on aux autres? De moins en moins et ce n’est pas peu dire. Alors ce qu’on vit est normal (résultat) et découle de la non action des gens. Se prendre en main devrait être normal (la règle) mais c’est l’exception. On remet tout dans les mains des autres (gouvernement et autres) et on n’y pense plus.

Voici les propos d’un anormal (humain) désespéré de la normalité de devoir aller voir un psychiatre et de prendre des pilules pour vouloir vivre encore dans ce monde dit normal.

Bertrand (@BDmoi)

Tous les mamours!!!

Tous les mamours ne changeront rien. Les belles paroles dites à distance sont aussi bonnes que ces bisous donnés à 10 pouces de distance. Elles témoignent d’une apparence de proximité sans l’être. Mme Blais a beau parler mais elle a la règle de fer bien serrée dans le tiroir . Responsabiliser les gestionnaires et les préposés qui ne font pas leur travail, fait partie de ses responsabilités à elle.

C’est beau les belles paroles, mais il est des gens qui souffrent. Une inspection de la part de tous les gestionnaires est requise, immédiatement, à la grandeur de la Province. Cela peut se faire en moins d’une semaine. Le but étant que les bénéficiaires soient traités de manière humaine.

Il est plein de situations non agréables mais encore pire de situations inacceptables. Des coups de règles doivent se donner sur les doigts, comme le faisait ma prof de cinquième année. Les payes doivent se mériter au même niveau que les besoins des bénéficiaires sont satisfaits.

C’est possible, c’est faisable, c’est nécessaire, et c’est bien dépassé le moment opportun. Écrivez à Mme Blais:

marguerite.blais.prev@assnat.qc.ca

Se dire que c’est inutile est vain. Il faut bouger pour faire bouger. Me dire que c’est inutile est stupide. Vous ne faites que prouver mon point. On a ce qu’On mérite, autrement dit: rien.

Bertrand (@BDmoi)

Les mots et la sensibilité des autres!

Les mots sont des outils(inventés par l’Homme), afin que les humains puissent échanger des concepts. Autour des concepts est une multitude de possibilités d’intentions. Des bonnes, comme des mauvaises. Faut-il s’en prendre au mot pour les torts qu’il peut, de par son existence, causer. Doit-on rendre le marteau responsable du crâne qu’il a fracassé? C’est tout aussi stupide que de criminaliser le mot “nègre” ou autre.

Il est compréhensible que l’idée évoquée dans la tête de quelqu’un soit offensante, pour la personne qui l’entend. Mais qu’en est-il de la notion évoquée par l’émetteur? Tout est là. Dans l’intention. Mais il faut peut-être se garder de faire un procès d’intention à la légère. Racisme et discrimination sont des accusations graves par les temps qui courent.

Les mots ont été conçus pour discuter. Mais, dans notre société, la discussion a disparu et il n’existe que le débat. Nous sommes tous responsables de l’ambiance autour de nous. La première chose à tourner la langue avant de parler est: qu’elle est mon intention véritable de dire ce que je veux dire?

Tout est là. L’humour est une bonne chose en soi mais est souvent utilisé pour ridiculiser l’autre. Rire gras est aussi tendancieux que de dire des insanités. Devrions-nous mettre un peu (beaucoup) plus de sérieux dans nos échanges? Du moins le temps que le balancier retourne à une position plus confortable?

Bertrand (@BDmoi)

Est-il possible de penser aux autres?

Est-il possible de penser aux autres et de ne pas penser à soi? J’ose affirmer que oui et j’en donne mon exemple. Je suis heureux, les choses matérielles et physiques vont relativement bien. Pourquoi relativement? J’ai 67 ans, des petits bobos et c’est la vie.

Cependant, qu’ai-je à gagner de prendre le risque d’émettre mes textes le matin. Rien d’autre que de semer, comme le fait Elzéard Bouffier dans L’homme qui plantait des arbres.(Lien pour le voir)

https://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj-q5SglNruAhXYQs0KHeqVD9IQwqsBMAF6BAgJEAM&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dn5RmEWp-Lsk&usg=AOvVaw3Kz-pz2UzpLGe5uKz_k-5a

Je ne reçois pas de hate mail ni de commentaires de troll sur mes écrits. C’est presque déjà un exploit. Mais je n’ai qu’un but: faire prendre conscience aux gens de leurs pouvoirs immense sur leur vie. C’est un fait, que j’ai appris après bien des années de pensées suicidaires.

Alors, je sème à tous vents et arrivera ce qui arrivera. Mais moi, je serai mort mon frère.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il besoin d’une réforme de l’Éducation?

Est-il besoin d’une réforme de l’éducation ou d’une réforme des éducateurs? Je crois qu’il y a beaucoup des deux.

Premièrement l’éducation: elle doit être remise en condition. Il faut élaguer tout ce qui n’est que propagande et déformation. Je parle ici de toutes les modes de ci ou de ça et les endoctrinements par les éducateurs. J’ai exposé dans de nombreux textes que l’essence de l’instruction, c’est ce qui relève du mandat du ministère de l’éducation, réside dans le savoir lire, le savoir écrire et le savoir compter et les mathématiques. Là devrait être concentré TOUTE l’énergie du ministère.

Les éducateurs maintenant. Qui sont-ils? D’abord et avant tout les parents. Ils ont mis des enfants au monde, ils pourraient les éduquer.

Former quelqu’un en développant et en épanouissant sa personnalité.-Larousse

Là, d’après moi, est la principale fonction parentale. Mais, on est tellement orienté sur l’argent, que l’aspect humain est occulté ou presque. Je n’épiloguerai pas mais je m’en remets à vos yeux et à vos oreilles.

Ensuite les enseignants. Qu’ils utilisent tous les moyens extérieurs pour développer le vocabulaire et l’aptitude à écrire est louable et encouragé. Mais, de grâce, laissez tomber l’endoctrinement à des modes de pensée tous plus farfelus les une que les autres. Développer l’aptitude à penser ne se fait pas par des credo mais, par du questionnement. On a une approche très basée sur la croyance. Il faudrait développer la science et le processus scientifique. (hypothèse, recherches de faits, analyse, répétition et confirmation)

Finalement il est du ressort des organismes (centre de service) de s’occuper des ressources matérielles et c’est tout. Il n’y a pas lieu de faire du cas par cas pour ce qui est du domaine éducatif. Le mandat de s’occuper du matériel est déjà bien suffisant dans l’état de délabrement actuel des équipements (bâtisses et autres).

Il nous faut réagir. La pandémie est l’occasion rêvée. Faudrait-il abolir les syndicats d’enseignants et les remplacer par un ordre des enseignants? Je ne suis pas loin d’y agréer.

Bertrand (@BDmoi)

Êtes-vous préoccupé(e)?

Êtes-vous préoccupé? (L’usage du masculin pour alléger le texte). Donc vous inquiétez-vous? Il est une énorme différence entre prévoir et être préoccupé.

Le verbe prévoir a plusieurs sens : « annoncer qu’une chose arrivera », « envisager des possibilités » et « organiser d’avance ».

préoccupé est: 1.inquiéter fortement, tourmenter, tracasser. Occuper exclusivement l’esprit. préoccupé (adj.).

Il est sain de prévoir, de servir de ses sens pour évaluer l’environnement pour en prévenir les contrecoups. Mais tout est question de dosage. Il faut prévoir oui! se définir un objectif, s’organiser et tout. Mais on doit demeurer dans le présent. Être prêt à l’action qu’on planifiera.

Être préoccupé, selon l’étymologie c’est amener le futur dans le présent. Le cerveau tourne alors à vide et s’ambitionne à imaginer des futurs possibles qui, la plupart du temps, ne se réaliseront pas. Pour combattre cet état il y a un dicton qui dit: on traversera le pont quand on sera rendu à la rivière. Autrement dit on verra les opportunités quand on sera devant le choix.

Il est facile de dire qu’il faut se concentrer sur le présent. Mais une chose dont il faut se convaincre, c’est qu’aujourd’hui est le futur d’hier. Quels sont les obstacles aujourd’hui et quelles sont les opportunités offertes aujourd’hui ou à court terme. Détourner le problème dans ses pensées pour les occuper maintenant et se désintéresser des aléas futurs.

Carpe diem, saisir le jour. Utiliser aujourd’hui pour franchir les obstacles d’aujourd’hui. Utiliser une partie, minime, de son cerveau et de son temps pour envisager l’évolution de la situation, prévoir, est une bonne chose. Mais encore, ne faut-il pas s’en préoccuper?

Bertrand (@BDmoi)