La pire phrase que je puisse entendre est: Je n’avais pas le choix. On a toujours au moins un choix entre deux possibilités: ne rien faire(ou dire) ou faire (ou dire) quelque chose. Là où les gens disent ne pas avoir le choix c’est dans les conséquences. Ils sont inconfortables dans les deux ou ils veulent les deux.
Bien souvent ce ne sont que les chances de réussite qui sont improbables. En conséquence l’inertie gagne souvent. On endure l’inacceptable et arrive…. rien. Bien souvent, c’est par manque de réflexion ou d’imagination qu’on ne voit pas l’immensité des opportunités qui nous sont offertes.
Je sais que j’ai beaucoup d’imagination et que je dispose de beaucoup de temps. Mais entre zéro et l’infini il existe un espace de temps… infini? Nous enseignons aux enfants qu’il y a la meilleure réponse ou pas de réponse. C’est là d’après moi que le bât blesse. Après une réponse de l’enfant il devrait y avoir une question automatique qui se pose: pourquoi?
Faire réfléchir après le fait indique que l’on doit justifier son opinion. Que celle-ci doit être sous-tendue par un début de réflexion au moins. Si on instille cette pratique, couplée à l’imagination vive des enfants, on obtiendra une meilleure habitude chez le jeune. Mais en prime on obtiendra une attitude de confiance en lui qui sera appuyée sur des faits. Lesquels? Qu’une mauvaise réponse ne signifie pas la mort et qu’une bonne réponse peut ne mener nulle part mais qu’on a essayé.
Les gens ont tellement peur de se tromper, c’est mon observation, qu’ils sont figés dans l’inaction. Un des effets pervers de ce fait est le triomphe du wokisme qui se produit aujourd’hui. Dire à quelqu’un qui se sent persécuté par les autres que le problème est le sien et que le futur ne changera pas si il traîne avec lui le passé des autres, est périlleux aujourd’hui. Mais, il y aura retour du balancier.
Peut-on traiter en égal, celui qui se considère inférieur? Le faire, bien souvent, relève de la pitié et par le fait même démontre la supériorité de l’un sur l’autre. C’est un problème majeur qui ne se résoudra que par l’éducation des enfants. Commencer par traiter les enfants en êtres intelligents égaux.
Bertrand (@BDmoi)