La vie n’est pas facile. Surtout pas en temps de pandémie, c’est vrai. Il est des temps pour tout. Un temps pour se désoler, un temps pour se plaindre, oui mais un temps pour prendre conscience de sa réalité totale, voir les obstacles et les opportunités. La pandémie est comme une grosse tempête de neige ou de sable. On peut attendre que ça passe ou on peut s’occuper durant ce temps.
Ressentir de la peine est normal et sain. Mais laisser perdurer le temps de ce sentiment est fortement malsain. On peut comprendre et accepter le sentiment. Mais on ne peut y demeurer, indéfiniment. La tempête durera le temps qu’elle durera. Prendre conscience de ses forces et ses faiblesses c’est s’ouvrir aux possibilités qui nous sont offertes. Le temps que la tempête souffle on a tout le temps pour s’introspecter et choisir notre temps.
On n’a qu’une vie à vivre et c’est maintenant. On n’a pas choisi la température, elle est ce qu’elle est. Il faut donc faire des choix. Choisir n’est pas facile, mais c’est ce qu’on fait tout le temps en ne choisissant pas. On choisit de subir plutôt que d’avoir la pleine utilisation de notre (nos) pouvoir.
Alors, après une bonne désolation pour le mauvais sort, le temps est à la conscientisation des opportunités qui nous sont offertes. Saisir le jour c’est ça. Ne pas exister, mais, vivre.
Bertrand (@BDmoi)