La prospérité, la vraie.

La prospérité, la vraie? C’est quoi? Ce n’est pas l’abondance, c’est une manifestation extérieure de la quantité. Non! La prospérité c’est la croissance personnelle, ça vient de l’intérieur. Je reviens souvent sur les notions de désir et de besoin. Elles sont, à mon idée, fondamentales pour l’accès au bonheur.

Le désir s’évalue facilement. Il se comble facilement ou pas. C’est matériel ou sexuel. Souvent le désir c’est vouloir posséder. La possession est très subjective. Elle amène souvent le désir de manipulation et de contrôle de l’extérieur. On ne peut satisfaire tous ses désirs car les possibilités sont presque infinies. On n’en a jamais assez.

La prospérité vient de la satisfaction des besoins. Celle-ci est relative à chacun des individus, par rapport à eux mêmes. Par rapport à un besoin précis, ce n’est pas question de quantité mais de satisfaction personnelle. Prenons le besoin de sociabiliser. Certains ont besoin de multiples contacts et de fréquentes relations, alors que d’autres sont absolument satisfaits seuls, dans le bois. Bien souvent la prospérité procède de la qualité plutôt que de la quantité. Aussi peut-il arriver qu’on en ait trop.

La prospérité n’est pas un évènement mais un processus graduel. Un état d’équilibre plus ou moins stable dépendamment que l’on est satisfait ou pas, cela relativement. Rien n’est absolu et réglé dans le cas des besoins. Souvent est-ce la relation que nous avons vis à vis de nous-mêmes face à la situation perçue de nos besoins.

Bien des gens, obnubilés par leurs désirs insatiables, n’ont de cesse de chercher à les acquérir. D’après moi, le principal besoin qui en souffre est celui du sommeil et du repos. Les gens ne dorment pas assez ils fonctionnent avec le réveil et s’activent, à haute vitesse, estimée par eux, alors qu’un être bien reposé est beaucoup plus fonctionnel et ce , sans drogue.

Le contraire de la prospérité est l’épuisement, la crise. Notre monde est en crise perpétuelle. Les médias n’ont de cesse de nous le rappeler, minute par minute. Les gens, n’écoutant pas leur corps, déambulent maladivement. Si c’était vrai, le monde serait chaos. Mais nous jouissons d’une certaine organisation qui est relativement stable. La perception du monde est irréelle. Les stimuli désordonnés des médias face à la réalité que nos sens perçoivent est tellement dichotomique, que notre âme est déchirée. Nos besoins sont inassouvis parce que nous ne les connaissons pas réellement. Notre temps est occupé à courir après les désirs instaurés par les médias et la publicité. Médias et publicité vont de pair pour détruire notre paix intérieure. Celle-ci ne peut venir que de la satisfaction et la prospérité.

Vous êtes libres d’acquiescer ou pas, c’est votre droit. Mais, posez-vous la question: Avez vous ce dont vous avez besoin? Êtes vous heureux? Je en dis pas bien, je dis heureux.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il encore permis de parler pour parler?

Est-il encore permis de parler pour parler? Il semblerait que non! À mon avis, les gens en général, sont tellement obnubilés par la course à l’argent qu’ils en oublient la raison de vivre en société. Bien des gens ont peur de perdre du temps à échanger avec d’autres, sur des sujets qui les intéressent. Je mène présentement une expérience et sur une dizaine de personnes, 2 m’ont répondu qu’ils y penseraient.

Est-ce que parce que c’est moi? Peut-être? Oui ou non, cela illustre mon propos. Les gens sont tellement pris dans le quotidien qu’Ils ne font rien de leurs journées. C’est triste, infiniment triste. Les gens se plaignent des autres qui les isolent dans leur être mais n’osent le partager avec les autres.

Notre société est malade. Y a-t-il un point de non retour de passé ou pas? Laissons libre la prochaine génération de répondre à la question.

Bertrand (@BDmoi)

Ne suis-je trahi par personne.

Ne suis-je trahi par personne. Pourquoi? Parce que j’exprime mes désirs et ne divulgue pas ce que je ne veux pas divulguer. D’emblée, je ne fais confiance à personne. C’est une chose que beaucoup disent parmi ceux qui n’ont pas le sentiment d’avoir été trahis. Accorder sa confiance est un acte suicidaire. Peu de gens la méritent car pour mériter la confiance de quelqu’un, sciemment, cela demande des actes qui démontrent que l’on peut avoir confiance en la parole de quelqu’un.

Sciemment confiance? La confiance se mérite. Elle ne peut être accordée à personne. Occasionnellement, rencontrerons-nous des individus en qui on peut avoir une certaine confiance en leurs dires. Ne jamais oublier qu’une opinion n’est pas toujours, pour ne pas dire “pas souvent”, réfléchie. Aujourd’hui peu de gens réfléchissent et recherchent des données brutes pour essayer de séparer la connaissance de la croyance. Aussi faut-il prendre les dires de quelqu’un, y compris les miens, avec un brin de réflexion.

Mais, qui en a le temps? Tout le monde l’a mais pas beaucoup en prennent le temps. Pour ça il faut se donner la peine de choisir ce que l’on fait de son temps. Il est facile de passer d’une chose à l’autre sans réfléchir à la validité de ladite chose. La plupart des gens sont PRÉ-occupés, occupés avant le temps. Ne s’Occupent-ils donc presque jamais. Ne choisissant pas, ils engouffrent tout à la vitesse des événements. Les occasions ou opportunités arrivent à une vitesse vertigineuse. Bien souvent, non-sollicitées. Sauter sur l’occasion est souvent pareil à sauter sur un mine anti-personnel. On se fait avoir. La plupart des stimuli que nous recevons sont pour nous manipuler. Ils sont à l’avantage de ceux qui les émettent.

Connaissez-vous des gens, qui, se levant le matin, se demandent à qui faire profiter les autres de leur largesse. Presque tout le monde se lèvent pour chercher de qui profiter pendant la journée. Leur existence se fait au-dépends des autres.

Donc accorder sa confiance à quelqu’un est un acte qui ne peut se faire qu’après un certain temps et une certaine quantité de faits amassés patiemment. Trahi? Non! Faire profiter de soi? Qu’on se serve de ce que l’On a émis? Oui! La trahison c’est comme pointer un doigt vers la personne qui nous a trahis. Il y a trois doigts qui nous pointent nous.

Bertrand (@BDmoi)

Ne pas accepter ce qui est.

Ne pas accepter, ce qui est, amène nécessairement à 2 possibilités. Négation de la réalité et frustration. Il faut accepter la réalité pour ce qu’elle est. C’est la façon logique de vivre. Vivre dans un monde réel est difficile. Mais, vivre dans l’humanité n’est pas réel car les humains ne sont pas réellement ce qu’ils paraissent. Quand on n’accepte pas on juge, on compare, à quoi? À l’idéal? À ce que l’on désire?

On ne peut décider pour les autres comment ils sont ou devraient être. Faut-il cultiver le culte de l’indifférence? Depuis la nuit des temps, il y a eu 3 sexes, le mâle, le femelle et le mélange des deux à un certain degré. C’est l’œuvre de la Nature que l’Homme, dans son infinie stupidité, n’accepte pas dans son idée de catégorie. Il faut accepter le fait. Être ce qu’on est né, physiquement n’est pas une erreur de la nature mais une expression de la Nature. C’est une évolution de la vie.

Le genre quant à lui est une sensation et une expression de soi. Il y a très peu de mâle à 100% et de femelle à 100%. Faut-il envisager que chacun de nous est un mélange, plus ou moins défini, des deux. Là est la réalité immuable. Ce que l’On peut faire mais, que l’on ne fait pas, c’est de ne pas obliger les autres à nous adresser la parole dans le sens que l’On pense que l’on est. Vouloir se faire appeler X ou Y est antisocial et antihumain. Les autres n’ont que les apparences extérieures pour nous adresser la parole.

Les règles de la société, la bienséance, ou les humains, doivent changer. On ne peut espérer, décemment, que l’autre, qui ne nous connaît ni d’Eve ni d’Adam, nous interpelle selon notre désir intime. L’individu doit changer sa susceptibilité et la société doit modifier ses règles de bienséance. Je sais, c’est un gros changement.

Si on veut éliminer la discrimination il faut accepter la diversité. Celle-ci est inhérente à la réalité. Donc pas de sexe défini, de race définie, de genre absolu et de catégories qui tiennent la route. Il faut moduler son esprit à accepter ce qui est et non pas à l’interpréter comme on le veut. La classification nous permet de comparer et de classer. Mais, n’est-ce que rudimentaire et loin de la réalité. Ne pouvons nous comparer que ce que nous connaissons et on ne connaît pas l’autre. On doit aussi dire que la plupart des autres ne se connaissent pas. Donc, de là à pouvoir comparer? N’y a-t-il qu’au niveau des apparences que l’on peut comparer. D’emblée on vient de trouver la source de toutes les incompréhensions.

Comment y remédier, comment définir les nouvelles règles de bienséance, qu’il faudra bien ajuster à la réalité humaine? Travail énorme de communication et de civilisation à réaliser. Mais où et comment?

Bertrand (@BDmoi)

Je ne m’en fais pas.

Je ne m’en fais pas avec après la vie. Je fais MA vie. Pas celle des autres, pas celle que je pense que les autres pensent pour moi. Je suis d’un égocentrisme absolu en ce qui concerne MA vie.

Être celui que je suis est difficile. Je suis imaginatif, étrange et imperméable à la volonté des autres pour mes comportements. Ai-je aussi dit que j’étais absolument honnête? Envers les autres et envers moi. Diplomate? HUMM!! Comme dans… pas du tout. Il y en a qui sont allergiques à moi mais, moi je suis allergique à la dichotomie des paroles et des actes d’une même personne. C’est mon talon d’Achille principal, mon autre, c’est de confronter les abuseurs.

Vous dire que je ne suis pas entouré d’une pléthore d’amis c’est admettre ma réalité. Pour être bien avec le véritable moi et avec les autres il m’a fallu beaucoup d’années. Ai-Je dû me changer, moi? Pas une miette. J’ai dû me découvrir complètement. Mais j’ai dû changer mon attitude et ma vision des autres. Aussi n’ai-je plus de compassion, ni de pitié. J’aide les gens qui en font la demande, je fais du bénévolat, mais, ai-je pris conscience que la plupart des gens méritent ce qu’ils ont, à part la maladie bien sûr.

Si ils sont heureux et souriants, j’ai observé l’harmonie entre leurs paroles et leurs actions. C’est ça le secret du bonheur. Un vrai pourri, qui s’assume, est aussi heureux qu’un ange vertueux qui répand le bien. J’en suis convaincu. Mais, des vrais pourris sont absolument rares. Il y en a, il y a de tout dans le monde. Non! Il y a les pourris, peu nombreux, et les inconscients la très grande majorité. Ils n’ont pas conscience de vivre dans la vraie vie et non dans une parodie de film de Hollywood.

La débandade du monde actuel est principalement due à cela. Aussi je ne m’en fais pas, je vais mon chemin, agis à la longueur de mes bras et accepte que l’autre soit ce qu’Il croit que les autres veulent de lui.

Bertrand (@BDmoi)