Le bonheur dans l’égocentrisme?

Le bonheur serait-il caché dans l’égocentrisme? Oui et non. Mais le point de départ du bonheur est définitivement dans le centrage de soi, sur soi. Qu’est-ce que c’est si ce n’est de l’égocentrisme?

On se complique tellement la vie, ou serait-ce qu’on se la fait tellement compliquer par les autres, qu’il nous faut payer des gourous pour nous dire que la vie est simple. Qu’il faut trouver le bonheur dans la simplicité.

Réalité: nous existons, avec des talents et du temps. C’est la seule réalité. Commencer par se connaître devrait être la première et unique priorité. Mais, étant donné que nous sommes entourés d’êtres imparfaits, ceux-ci nous pourrissent parfaitement la vie. De générations en générations, on reproduit les mêmes travers, on inculque des mensonges aux jeunes.

Si tu veux être heureux, fais ceci ou fais cela. Tu verras tu y arriveras. Moi je n’y arrive pas, mais c’est à cause de ceci ou de cela. Crois-moi le secret du bonheur c’est cela. Et le pire, c’est que les jeunes le croient. Mais arrive un âge où, pour bien des jeunes, c’est la contestation. L’adolescence, période de vie où un individu a la possibilité de se récupérer. Mais c’est sans compter sur l’effet monstrueux de la société.

Donc, pour être heureux, d’après moi, qui me sens très heureux, il faut d’abord connaître qui on est. Ce qui exige un suprême effort d’égocentrisme. Il faut se séparer de ce qui nous entoure pour ne voir que ce qui nous intéresse vraiment, nous. Se séparer de l’environnement humain pour essayer de voir ce qui nous attire vraiment dans le monde. Ce ne sont pas des choses compliquées. Ce sont quelques principes de base qui nous appellent directement.

Ensuite il faut voir les opportunités offertes par l’environnement. Pas des choses que l’on peut aller chercher mais des chose qui existent autour de nous. Il y en a plein.

Finalement, il faut aller chercher sa substance sans nuire aux autres, le plus possible. Sa substance n’est jamais les autres. Il y a les autres avec qui on chemine allègrement et ceux qui nous nuisent toxiquement. Il n’appartient qu’à nous d’en avoir conscience et d’agir, oui agir, conformément. Il ne faut pas penser en termes de gains ou de pertes, mais en terme de bonheur et de joie.

Il faut échanger pour vivre, c’est une des réalités sociales. Très peu de gens, ont en eux, la possibilité de vivre en ermite. Mais il ne faut pas vivre pour échanger. Il faut vivre pour exprimer les possibilités de nos talents et en tirer profit auprès de ceux qui les apprécient. C’est, je crois, la réalité à laquelle de plus en plus de jeunes arrivent. Verra-t-on un changement de cap? Peut-être, peut-être pas. Mais c’est réjouissant de voir un mouvement de changement. Peut-être l’égocentrisme des plus âgés sera-t-il le moteur d’un recentrage des valeurs sur des besoins plus humains? Il est permis de rêver et pourquoi pas, d’espérer.

Bertrand (@BDmoi)

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