Un individu, un citoyen?

Individu, personne, citoyen, êtres, vivant tous des mots qui s’équivalent et qui ne sont pas pareils. Les mots sont des outils inventés par l’Homme pour permettre la communication de concepts d’un cerveau à l’autre. C’est tellement faux. Les mots ont été inventés pour augmenter la cohésion du clan, de la tribu. Dans la tribu on se comprend hors de la tribu point de salut.

Il en est ainsi des lois. Pour les édicter il faut procéder par le langage. On essaie de nous faire croire que les lois sont pour les individus. Pour les citoyens et les non-citoyens. Encore là c’est faux. Les lois sont écrites pour les avocats et les juges. Mais peut-on faire mieux?

PLUS LES LOIS NIENT LA RÉALITÉ, plus elles sont verbeuses et injustes. Le citoyen n’a plus de place pour s’exprimer. Les politiciens n’ont d’oreilles que pour les dollars. Nous sommes passés d’une société d’individus à une société de personnes. Quelle est la différence? Un individu est un être vivant qui a des droits qui peuvent lui être reconnus ou pas par des lois. Une personne est une entité reconnue par les lois. Pas nécessairement vivante. Il y a les personnes morales.

Dans notre société obnubilée par l’argent, il y a eu un transfert de reconnaissance de l’individu vers la personne morale. Aujourd’hui l’individu a encore une certaine importance (temporaire et sporadique) car il vote. Tous les problèmes de notre société contemporaine viennent de ce déplacement de pouvoir. Si l’argent est important, et même est la suprême importance, donc qui a le plus d’argent est le plus important. C’est là qu’on est rendu, je crois.

Nous sommes dans une société ( http://bdmoi.mdugre.info/formons-nous-encore-une-societe/)

qui se déshumanise complètement. Les individus sont de plus en plus isolés et désemparés. Les bannières des partis politiques sont de plus en plus exclusives. Exclusives dans le sens hors du parti point de salut. Les individus se réfugient, pour certains, derrière ces bannières corporatistes. Donc au final, les entités morales ont plus d’espace que les entités physiques vivantes.

Donc, on gère des budgets, on dépense des sommes, mais on subvient de moins en moins aux besoins des gens. C’est certain qu’il est préférable de considérer ce qui est pareil, l’argent, à ce qui est différent, les gens. On prépare un futur qui sera ce qu’il sera. Mais, le cynisme de la majorité est-il plutôt une déprime totale face à l’inévitable? Le triomphe de l’argent?

Bertrand (@BDmoi)

L’intelligence et l’intelligence artificielle.

J’ai fait quelques essais sur le sujet. Pour résumer l’intelligence artificielle est loin. La mode actuelle est aussi à propos que le bug de l’an 2000. Beaucoup de fla fla pour pas grand chose. On se gausse de développer les technologies de l’avenir. Que l’on mécanise des procédés manufacturiers, et même des opérations mentales supposément développées me rend hilare.

Tout ce qu’on peut reproduire mécaniquement, est mécanique. Il n’est pas d’intelligence. L’intelligence, d’après moi, est un résultat. Le résultat de beaucoup de notions que l’on peine à définir. Que ce soit, mémoire, analyse, abstraction ou autres phénomènes encore plus complexes, on ne peut en simuler que la mémoire( en codant les choses) et l’observation minutieuse de choses apparentes à un oeil reposé.

Toutes les promesses que l’on nous fait miroiter ne sont que des chimères issues des livres de science-fiction des années 40. Nos gouvernements investissent à tour de bras car ce sont des emplois payants. En 2000 il y a eu l’an 2000 et rien. QUe beaucoup de salive et beaucoup d’argent pour produire une masse de déchets cosmique.

Que faudra-t-il pour qu’on se réveille du rêve collectif et du cauchemar annoncé. L’automatisation se fera parce que, à court terme, elle bénéficiera aux riches qui possèderont la technologie. Mais, ne pouvant définir l’intelligence en soi, nous ne parviendrons pas à la reproduire synthétiquement.

C’est ma présomption et en même temps mon réconfort. À savoir que l’Homme ne rendra pas l’homme obsolète.

Bertrand (@BDmoi)

Payer le prix?

Il fut un temps où l’homme payait le prix. Le prix de la production de biens et la Terre se chargeait de la dépollution. C’était un temps où tout se faisait à la main. Mais la vapeur a accéléré le processus de production créant déjà un problème de suie du charbon dans les villes. Puis on accéléra à fond avec le pétrole qui énergisait la production industrielle à son paroxysme.

Mais on ne continue qu’à payer le prix de production. Pas le prix de dépollution. La Terre ne peut plus suivre le rythme. L’ère industrielle a créé des lacs d’argents. De riches individus et familles qui détiennent une part très importantes des ressources financières de la planète. Ces lacs sont stagnants et servent majoritairement au pillage des ressources naturelles dans le monde. C’est une accusation grave mais réelle, de plus en plus d’études le prouvent.

Si on était vraiment concernés par l’état de la planète que l’on va laisser à nos enfants, le prix d’achat comprendrait le prix de décontamination après consommation. C’est un peu ce qu’on essaie, timidement, avec les écofrais. Mais c’est une farce. Pour que le système fonctionne, il faudrait que des entreprises fassent des profits sur le rétablissement de l’état de la planète. Mais, elles n’ont que des coûts, qu’elles cherchent à rogner de toutes les façons.

Non il nous faut inventer une monde, donc il n’existe pas, où le prix à payer pour consommer comprend le coût total de production et de dépollution. Mais qui va payer? Nous? Le gouvernement, les entreprises, les riches? Personne. C’est la dure réalité de la vie humaine. Les gens ne veulent que consommer et l’adjectif “jetable” fait encore vendre aujourd’hui. Après nous le déluge, c’est bien connu.

Ne trouvez-vous pas qu’il commence à pleuvoir beaucoup? Et que dire de la neige que l’on a reçue cet hiver?

Bertrand (@BDmoi)

Le plussss meilleur.

Il faut toujours aller de plussssss meilleur en plusss meilleur. Mais qui juge du plussss meilleur? Ok J’arrête. Mais je crois que l’eau est bouillante et que la grenouille est en train de cuire. La société est en ébullition et plus personne ne sait quel bord prendre.

J’ai eu la chance de faire un terrible voyage au fond de moi. 15 années de pensées suicidaire changent un homme. Changent un homme? Non, le font se découvrir. C’est pénible comme système mais ça fonctionne, si on passe au travers.

Je ne dis pas que tout le monde doit passer par cette phase, mais que beaucoup de monde subissent les anti-dépresseurs pour ne pas passer par là. Mais, la véritable raison de tout cela, vient de ce qu’on est jugé par les autres. On ne survit que par le regard des autres. Quand ce regard n’a plus d’importance, c’est fou ce qu’on peut s’apprécier.

Quand on est rendu dans une société qui juge les autres par les apparences de ce qu’ils peuvent rapporter, à court terme, on est rendu dans une société en ébullition. Les grenouilles ne savent plus ou se tirer tellement le climat est intenable.

Je ne vis pas dans la simplicité volontaire, je vis dans la richesse exemplaire. Celle de ne pas avoir de dette envers quiconque. Je ne dois rien à personne. C’est donc gratuitement, car personne ne me doit rien aussi, que je transige avec les autres. La gratuité fait que je transige avec ceux qui le veulent bien et il n’y a pas de transactions avec qui ne le veut pas.

Je ne cherche pas à être meilleur que qui que ce soit et je ne m’attends pas à ce que quiconque soit meilleur que les autres. J’essaie de voir les gens pour ce qu’ils sont mais c’est très difficile. ILs portent tous des masques, pour se montrer meilleurs que ce qu’ils pensent être. Ces masques sont hideux et cachent des beautés intérieures qui désespèrent d’éclore. Mais que voulez-vous on nous a enseigné que pour vivre il faut être meilleur que les autres.

Bertrand (@BDmoi)

Les historiens en parleront comme d’un mythe.

Il fut une terre qui exista pendant un bref moment. Une terre joviale, pleine de réalisations et qui suivait une grande période de privations. Ces privations étaient dues à un climat difficile qui obligeait dans les temps doux à se dépêcher pour produire la subsistance des humains et des animaux pour suffire à durer dans les temps froids et neigeux.

La jeunesse issue de ces temps subit une profonde révolution. Celle où la religion n’impose pas ses dogmes issus de l’esprit de privation que le climat impose à la population. ALors survint une grande explosion de réalisations de toutes sortes. Forts de leurs réalisations cette jeunesse vieillit. Mais, délaissa complètement la tradition. En clair on jeta le bébé avec l’eau du bain. Les leçons du passé n’existaient plus, les privations non plus. Les jours s’écoulaient pareils aux jours précédents. Mais, sournoisement, se préparait la fin.

Cette euphorie collective devint un rythme de vie individuel complètement égocentrique. Ce qui fut une société devint un agrégat d’individus. Tous plus préoccupés par leur bien-être personnel que par l’idée de la société. ALors arriva des gens pour qui la religion leur permettait de survivre aux pires conditions humaines. Ces gens aspiraient à une vie qu’ils croyaient meilleure mais ne pouvaient s’absoudre à adopter les principes qui soutenaient cette vie meilleure.

Le temps, patiemment, suite aux écarts des politiciens et de leurs lois désintégrantes de la société, ont laissé pourrir une situation qui au fur et à mesure permettaient à d’infinis pôles d’intérêts particuliers et même individuels, de tirer la couverte sur leur côté.

Cette période bénie ne dura le temps que d’une génération. Celle qui profita de la richesse créée par l’abstinence des parents et qui se retrouva seule dans la vieillesse.

La morale de cette histoire? Je n’ai jamais vu d’oiselets s’occuper du bien-être des oiseaux adultes. C’est toujours aux adultes de voir au bien des enfants. mais, il fut une temps où les adultes se sont sentis justifiés d’attendre des enfants, des égards qu’ils ne leur avaient pas montrés.

Bertrand (@BDmoi)

L’irréalité du monde.

Pour mon 400 ième essai, j’aimerais vous entretenir de l’irréalité du monde. Celui dans lequel nous existons, je n’ose dire vivre, par rapport au monde qui nous est constamment présenté par la prolifération démentielle des médias de toutes sortes. Il y a une dichotomie telle que c’est surprenant de ne pas être pris d’une hystérie collective. Mais le serait-on sans le savoir?

On nous assène continuellement de concepts qui sont tous plus farfelus les uns que les autres. Que ce soient les émissions(violentes et dramatiques), que ce soient des amours impossibles dans des lieux supposément paradisiaques, des publicités vantant des produits qui ne remplissent pas la moitié de leurs présumés bienfaits, et bien d’autres représentations de ce qui pourrait être mais n’est pas. La température qui met du sien par dessus tout.

On a beau dire, on a beau faire, il faut un moral à toute épreuve pour garder une certaine zénitude. Les jeunes laissent tomber, en bonne partie, ces représentations frauduleuses du monde. Ils se réfugient beaucoup dans des mondes qu’ils savent irréels. Ils jouent à des jeux de rôles et c’est la raison du si grand succès des jeux vidéos. Tant qu’à désespérer de la réalité ou de l’irréalité du monde où l’on est supposé vivre, on passe son temps et son énergie à établir record sur record. Chose qui se constate et se mesure objectivement.

Donc. Continuons à rêver notre vie et bonne chance aux jeunes qui suivront. Pendant ce temps, il y aura une commission qui se chargera de structures systémiques pour supposément s’occuper du bien-être des enfants et des aînés.

Bertrand (@BDmoi)

On n’a qu’une vie à vivre.

Sur cette remarque, qui est une des seules à être une réalité irréfutable, il faut se poser beaucoup de questions. Mais, finalement, il n’y en a qu’une qui compte vraiment, à laquelle on se doit de répondre sinon on ne vivra pas notre vie.

Pour qui est-ce que je vis? Si la réponse n’est pas un “POUR MOI” vif et inébranlable, vous êtes partis pour une grande désillusion, une consommation exagérée d’antidépresseurs et un capharnaüm dans votre vie.

Je pourrais épiloguer des heures et des heures. J’ai 398 articles d’écrits autour du sujet de la vie. Mais, pour m’en tenir au format général de mes communications, qu’il suffise de dire que vivre pour quelque personne d’autre ne peut qu’amener désillusion, à court ou à long terme.

Vivre pour soi veut dire qu’on s’interroge sur ses aptitudes et ses talents. Comment? En expérimentant toutes sortes de choses et d’activités. Sur le tas on va se découvrir des affinités et des aversions. Se fixer des objectifs en ligne avec ses affinités semble être un bon départ. Mais on peut se tromper et, pour s’en apercevoir, il faut faire un petit état de la situation, tirer profit de ce qu’on a fait, de ce qu’on a aimé et de ce qui nous plaît moins.

Et on recommence. La vie qui est en longue ligne droite est souvent une vie perdue. Combien de gens ont saisi le premier emploi qu’ils ont obtenus et s’en sont accommodé jusqu’à la retraite. Pensez-y, c’est plus de 100,000 heures de travail, que vous avez endurées. Bien souvent détestées. Beaucoup disent j’ai 50 ans d’expérience. AU travail, bien des personnes ont entre 5 minutes et 8 heures d’expérience de travail. Ils répètent inlassablement les mêmes gestes et effectuent les mêmes tâches jour après jour.

On dit aux jeunes instruisez-vous. Allez à l’école. Vous en aurez besoin pour vivre. Mais que fait-on? On rentre bougon du travail et on dit aux jeunes, faites pas comme moi. Mais ce n’est pas ce qu’on leur montre. Alors, si vous voulez former votre jeune à bien vivre sa vie, commencez par prendre la vôtre en main. Montrez-lui ce que c’est qu’être heureux.

Mais j’ai l’air d’admonester les gens, comme ça. Mais en fait je ne suis qu’un réveil-matin qui hurle en dansant sur le bureau. Je n’en réveillerai pas beaucoup, mais, peut-être, vu que les murs sont minces, arriverai-je à réveiller le ou la voisin(e).

Bertrand (@BDmoi)

Le drame.

Le drame c’est quoi? Le drame c’est que tout un chacun se mêle de ce que tout un chacun doit penser. Beaucoup parle de LA SOLUTION, en impliquant qu’il existe une solution pour tout problème. La réalité? C’est que les gens appliquent un pansement à beaucoup de problèmes. Un pansement c’est beau, c’est propre, c’est ordonné et surtout ça cache le bobo.

Cachez ce sein que je ne saurais voir. Il se fait actuellement une grosse propagande de tout ce qui est différent. Certains veulent endiguer la différence d’autres veulent la célébrer. Tout le monde a tort. Quand on organise des systèmes, c’est pour uniformiser les solutions. Voilà pourquoi ça ne marche pas. On mets des pansements sur des problèmes individuels.

QUe faut-il faire dans ce cas là? Des oreilles, un cerveau et surtout du cœur. Mais on n’en a pas. Il appartient à chacun de faire un acte pour aider son voisin. Avec comme prémisse, ne pas attendre de retour mais, donner au suivant. Donner sans attentes n’est pas le sens de donner aujourd’hui. On investit, on spécule, si ce n’est pas directement , la vie me le rendra d’une façon ou d’une autre. Là est la grande différence.

Alors, chacun, dans notre environnement, soyons à l’affut de gestes que nous pouvons faire. Après il sera toujours temps de parler. Mais faites le geste de bon cœur, sans attente, parce que vous le pouvez. Vous verrez la vie est bien plus belle qu’elle n’y paraît.

Bertrand (@BDmoi)

La reconnaissance désirée.

Beaucoup, mais beaucoup de personnes veulent être reconnues. Mais on ne les connaît pas. Comment les reconnaître? C’est pourtant une des réalités de notre société. Le plus déplorable c’est que la plupart de ces personnes ne se connaissent pas elles-même. Et elles se reconnaissent encore moins, c’est évident.

C’est tiré par les cheveux? À peine. Andy Warhol a dit:”Chacun veut son 15 minutes de gloire”. Il fut un temps où la gloire était d’être reconnu dans son village. Cela se faisait à grande échelle. Mais aujourd’hui on veut être reconnu à la grandeur de la planète. C’est d’une impossibilité démentielle. Est-ce pour ça qu’il y a tant de déments qui font tout pour y arriver?

Cet article https://t.co/bKRk9kslyA Une société d’acteurs, écrit ce qui est su depuis des années. Les réseaux sociaux permettent à beaucoup un exutoire. Ils vont crier dans, ce qu’ils pensent un désert, pour évacuer la pression interne de leurs frustrations. Ile ne peuvent s’extérioriser parce qu’ils ne peuvent assumer qui ils sont. Ils ont besoin d’être un autre pour exister.

Mais, on prescrit des antidépresseurs. Bien souvent, il ne suffirait que d’une paire d’oreilles bien ouvertes pour permettre aux gens de se sentir vus et écoutés. Mais on n’a pas le temps, on cherche des oreilles pour nous entendre et surtout nous écouter.

N’est-ce pas le chien qui court en rond après sa queue? Même pas. Le chien lui, court après ce qu’il voit, mais nous on court après des chimères.

Bertrand (@BDmoi)

Reprise d’un article.

J’ai écrit http://bdmoi.mdugre.info/formons-nous-encore-une-societe/

J’en partage encore chaque mot. Mais le phénomène s’est agrandi. Nous sommes morcelés dans toutes les facettes de la vie. Taille, sexe, orientation sexuelle et spécification dans l’orientation sexuelle… On est de plus en plus devant un individualisme débridé. Formons-nous encore une société.

Il est de plus en plus évident que les médias nous dépeignent comme un agrégat d’individus demandant à tous de se plier à leur individualité. L’argent est un phénomène individuel. On peut le compter et le dépenser individuellement. C’est tout ce dont on parle. Ah! Il y a bien un drame par ci par là qui émeut temporairement la population. Mais globalement, tout se résume en lutte personnelle ou encore pire partisane, à propos de l’argent et de sa distribution.

Rien, je dis bien rien, ne va pour unir les gens autour d’une idée qui mobilisent ceux-ci à agir dans un sens quelconque. Même les élus se fient sur d’autres élus pour prendre des actions qu’ils n’ont pas le coeur de prendre. La phrase de la semaine revient au ministre de l’éducation: “N’appelez pas le ministre appelez l’ébéniste”. C’est cru mais c’est légal.

Nous formons moins une société que lorsque j’ai écrit mon premier texte. Nous ne sommes plus interdépendants, nous sommes tout simplement dépendant des autres. Peut-être se produira-t-il un changement? Quand notre génération aura quitté la planète? Le retour du balancier se fera-t-il? C’est ce que nous ne saurons pas dans un prochain épisode.

Bertrand (@BDmoi)