Les historiens en parleront comme d’un mythe.

Il fut une terre qui exista pendant un bref moment. Une terre joviale, pleine de réalisations et qui suivait une grande période de privations. Ces privations étaient dues à un climat difficile qui obligeait dans les temps doux à se dépêcher pour produire la subsistance des humains et des animaux pour suffire à durer dans les temps froids et neigeux.

La jeunesse issue de ces temps subit une profonde révolution. Celle où la religion n’impose pas ses dogmes issus de l’esprit de privation que le climat impose à la population. ALors survint une grande explosion de réalisations de toutes sortes. Forts de leurs réalisations cette jeunesse vieillit. Mais, délaissa complètement la tradition. En clair on jeta le bébé avec l’eau du bain. Les leçons du passé n’existaient plus, les privations non plus. Les jours s’écoulaient pareils aux jours précédents. Mais, sournoisement, se préparait la fin.

Cette euphorie collective devint un rythme de vie individuel complètement égocentrique. Ce qui fut une société devint un agrégat d’individus. Tous plus préoccupés par leur bien-être personnel que par l’idée de la société. ALors arriva des gens pour qui la religion leur permettait de survivre aux pires conditions humaines. Ces gens aspiraient à une vie qu’ils croyaient meilleure mais ne pouvaient s’absoudre à adopter les principes qui soutenaient cette vie meilleure.

Le temps, patiemment, suite aux écarts des politiciens et de leurs lois désintégrantes de la société, ont laissé pourrir une situation qui au fur et à mesure permettaient à d’infinis pôles d’intérêts particuliers et même individuels, de tirer la couverte sur leur côté.

Cette période bénie ne dura le temps que d’une génération. Celle qui profita de la richesse créée par l’abstinence des parents et qui se retrouva seule dans la vieillesse.

La morale de cette histoire? Je n’ai jamais vu d’oiselets s’occuper du bien-être des oiseaux adultes. C’est toujours aux adultes de voir au bien des enfants. mais, il fut une temps où les adultes se sont sentis justifiés d’attendre des enfants, des égards qu’ils ne leur avaient pas montrés.

Bertrand (@BDmoi)

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