On n’a qu’une vie à vivre.

Sur cette remarque, qui est une des seules à être une réalité irréfutable, il faut se poser beaucoup de questions. Mais, finalement, il n’y en a qu’une qui compte vraiment, à laquelle on se doit de répondre sinon on ne vivra pas notre vie.

Pour qui est-ce que je vis? Si la réponse n’est pas un “POUR MOI” vif et inébranlable, vous êtes partis pour une grande désillusion, une consommation exagérée d’antidépresseurs et un capharnaüm dans votre vie.

Je pourrais épiloguer des heures et des heures. J’ai 398 articles d’écrits autour du sujet de la vie. Mais, pour m’en tenir au format général de mes communications, qu’il suffise de dire que vivre pour quelque personne d’autre ne peut qu’amener désillusion, à court ou à long terme.

Vivre pour soi veut dire qu’on s’interroge sur ses aptitudes et ses talents. Comment? En expérimentant toutes sortes de choses et d’activités. Sur le tas on va se découvrir des affinités et des aversions. Se fixer des objectifs en ligne avec ses affinités semble être un bon départ. Mais on peut se tromper et, pour s’en apercevoir, il faut faire un petit état de la situation, tirer profit de ce qu’on a fait, de ce qu’on a aimé et de ce qui nous plaît moins.

Et on recommence. La vie qui est en longue ligne droite est souvent une vie perdue. Combien de gens ont saisi le premier emploi qu’ils ont obtenus et s’en sont accommodé jusqu’à la retraite. Pensez-y, c’est plus de 100,000 heures de travail, que vous avez endurées. Bien souvent détestées. Beaucoup disent j’ai 50 ans d’expérience. AU travail, bien des personnes ont entre 5 minutes et 8 heures d’expérience de travail. Ils répètent inlassablement les mêmes gestes et effectuent les mêmes tâches jour après jour.

On dit aux jeunes instruisez-vous. Allez à l’école. Vous en aurez besoin pour vivre. Mais que fait-on? On rentre bougon du travail et on dit aux jeunes, faites pas comme moi. Mais ce n’est pas ce qu’on leur montre. Alors, si vous voulez former votre jeune à bien vivre sa vie, commencez par prendre la vôtre en main. Montrez-lui ce que c’est qu’être heureux.

Mais j’ai l’air d’admonester les gens, comme ça. Mais en fait je ne suis qu’un réveil-matin qui hurle en dansant sur le bureau. Je n’en réveillerai pas beaucoup, mais, peut-être, vu que les murs sont minces, arriverai-je à réveiller le ou la voisin(e).

Bertrand (@BDmoi)

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