Nous sommes confrontés à la réalité. C’est un virus qui nous réveille et nous révèle. Dans un monde virtuel toutes les opinions se valent. Il y a ceux qui et ceux qui. Mais, il y a la réalité. Celle qui est et pardonne ou ne pardonne pas, c’est selon qu’on s’y frotte ou pas. Il sera ce qui sera et ne sera pas ce qui ne sera pas. Tout est un ensemble de conditions qui s’accumulent ou qui s’excluent.
Certains sont attachés au virtuel. Il y ont bien vécu et ne peuvent penser au changement. D’autres appréhendent, drôle de terme, ce qu’ils pensent de la réalité. Mais, à la vérité, on se doit de dire que nul ne la connaît. On en sait quelques apparences inévitables, mais qui peut se targuer de connaître la réalité sur quelque sujet que ce soit.
On discute la science alors que celle-ci n’a pas encore établi quoi que ce soit de la réalité. On connaît très peu le sujet. Le vrai sujet que l’on connaît c’est la vanité de certains scientifiques qui étalent le peu qu’ils connaissent pour une gloriole éphémère. Ceux qui avouent ne pas savoir sont ceux que l’on doit croire. Ne pas savoir est la réalité de presque tout. Donc les vrais scientifiques ne sont pas ceux qui savent mais ceux qui posent des questions et cherchent des moyens pour y répondre.
La méthode scientifique est ardue et prend du temps. Les médias se jettent sur la moindre bribe de ce qui semble être un début de parole de qui l’on pense être un scientifique dans un domaine précis autre que celui discuté. Est-ce assez vague? Je ne crois pas car ce qu’on voit dans les médias est plus vague que ça, sous des apparences de vérité. Un scientifique, ça n’existe que dans l’esprit de celui qui l’est. Presque personne ne peut juger de l’esprit de quelqu’un. Ce n’est qu’après, bien souvent, longtemps après peut-on reconnaître que quelqu’un a eu une bonne intuition ou pas.
C’est là toute l’étendue de la connaissance du virus. Il faut modérer ses transports et se servir de son jugement personnel pour adapter nos comportements. C’est là que messieurs Legault et Arruda ont frappé durement un écueil.
Bertrand (@BDmoi)