Il faut se recentrer.

Les gens ont perdu la vision de l’objectif. Quel est-il? D’après moi, et ce n’est que d’après moi, l’Objectif est de nettoyer le monde autour de soi, à la mesure de ses bras. Les moyens de télécommunications nous ont divertis de l’Objectif. Nous sommes devenus des êtres infatués de leur importance dans le monde. On n’a pas joué à l’apprenti sorcier avec le monde, on s’est clairement estimé magiciens de la technologie et de la mécanique. Mais la Nature est encore la maîtresse de la planète. Ses forces sont telles que notre magie ne peut y changer le cours sans impunité.

Les dégâts sont faits. Peut-il y avoir une suite où la raison prend le dessus? Peut-on stopper notre invasion de la Terre? Le temps nous le montrera. Peut-on diminuer le nombre d’humains sur la planète? Je n’y crois pas selon une logique humaine. Mais la guerre peut changer quelque chose. Y en aura-t-il une?

Nous devons absolument nous rendre compte que nous disposons d’un pouvoir immense vu notre nombre. Ce pouvoir c’est celui de s’opposer aux gouvernants qui se sont proclamés les sauveurs du peuple. En démocratie? Ils sont les représentants des gens, pas les protecteurs. En dictatoriat, le nombre est si grand qu’une révolte est possible. Elle se fera parce que les informations commencent à se répandre. La preuve? Des civils Ukrainiens qui réussissent à arrêter des colonnes de l’armée russe qui pense venir les libérer mais qui se heurte à des gens qui leur disent de retourner chez eux.

La polarisation de l’humanité, dans tous les pays ou presque, est telle que la suite n’est pas possible dans la paix. Il y aura affrontement. Sera-t-il armé? Je ne sais pas. Cependant cette division ne saurait durer. 3ans, 5 ans, 10 ans, ce n’est rien dans la durée de l’humanité. Ce qui est important de saisir c’est que ce pourrait être la fin ou le début. UN point final ou un point tournant. Qu’en ferons-nous?

Bertrand (@BDmoi)

Être ou ne pas être? Quoi?

Être ou ne pas être, quoi? Ce n’est pas la question. Tout le temps que l’On se pose la question est fallacieux, perdu. Nous ne sommes pas quelque chose mais quelqu’un. La plupart des gens se cherchent. C’est absolument malheureux. Ils se demandent les uns aux autres: qui suis-je? Que penses tu de moi? Ils prennent le chemin impossible pour trouver la réponse.

La réponse ne peut se trouver qu’assis sur son cul. Le chemin, pour trouver qui on est, est de revenir sur son passé et analyser ce dont nous sommes fiers et ce dont on a honte. Là sont les symptômes de qui nous sommes. C’est en planifiant et en exécutant dans le futur que nous saurons si nous avons cerné le personnage ou la personne.

Mais encore faudra-t-il se réasseoir sur son cul pour refaire l’analyse entre avant et après. Et là est le gros problème. À la vitesse que nous pensons que les choses vont, on ne prend pas le temps de s’asseoir et encore moins le temps de le faire une deuxième fois.

Cela ne peut se faire dans le mouvement. Il semblerait que bien des personnes ont fait cet exercice durant la pandémie. N’ont-ils revu que leurs priorités ou ont-ils fait un exercice plus profond? L’avenir nous le dira. Mais à chaque chose correspond un bien ou un mal. Il appartient à chacun de le définir.

Bertrand (@BDmoi)