Syndrome du contrôle.

Notre société, individu par individu, se dirige directement dans le syndrome du contrôle. On veut que les autres s’adaptent à nous et non pas nous nous adapter aux autres. La clé de la vie en société est la tolérance. L’acceptation que tout existe dans le monde et que l’on doit s’y adapter.

Je suis anxieuse, je suis queer, je suis nerveux, les gens sont… Tout ça est symptomatique de vouloir contrôler son environnement. Que les gens adaptent leurs comportements à nos préférences et nos inconstances. On ne peut espérer que les gens réagissent ou pas à ce que nous projetons. Les gens, la plupart, réagissent aux apparences. C’est d’une évidence.

Les problèmes de la société sont dus, en grande partie, au fait que l’on souhaite et même qu’on exige que la société nous traite comme nous voulons être traités. Mais nous, traitons-nous les autres comme ils voudraient être traités. Poser la question c’est y répondre. Personne ne sait comment l’autre veut être traité. Cela amène toutes sortes de fausses perceptions et de comportements basés sur les stéréotypes alors que très peu de gens sont des stéréotypes.

Donc on espère contrôler ce qui ne peut l’être. Est-ce la raison du taux de jeunes sur le ritalin, de gens sur les antidépresseurs ou encore pire les anti-anxiolytiques et autres panacées for à la vogue. Ne pas accepter la réalité est folie. Ce qui me dérange ce sont les gens qui disent les choses ne devraient pas être comme elles sont. C’est vrai pour chacun de nous. Mais de là à l’exiger il y a une marge.

Il y a de tout dans le monde et le fait de déblatérer sur ci ou sur ça ne nous avance pas. Et pourtant si cela partait un mouvement, aussi petit soit-il, peut-être que la réalité changerait. Il y a de plus en plus de gens qui ne veulent pas d’enfants. C’est un fait. Peut-être sont-ils ceux qui ont raison? Si on ne peut accepter le monde tel qu’il est, pourquoi condamner les enfants à le vivre?

Je ne sais pas. Faut-il s’enfermer ou au contraire s’ouvrir à la différence? Je suis heureux et je regarde ce qui fait mon affaire et j’agis conformément à mes idéaux. Un exemple? Quand un camionneur me suis à 10 pieds derrière à 100 km/h, je ralentis. Et je ralentis jusqu’à temps qu’il me dépasse. C’est le seul moyen qui me sois donné de respecter sa volonté et la mienne. Les carambolages se multiplient et cela est dû à la vitesse et la proximité. Les camionneurs ont leur vaste part dans la chose. Mais, que voulez-vous, c’est la réalité.

Bertrand (@BDmoi)

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