L’oeuf ou la poule un vieux dilemme

L’œuf ou la poule? C’est bien évident que le mode de reproduction par œuf est arrivé en premier. Voilà qui résout la question. Mais on peut choisir un autre dilemme, l’économie. Produire la richesse pour la partager ou partager la richesse produite.

Premièrement, qu’est-ce que l’économie d’un pays? On exprime l’évolution de l’économie d’un pays par une donnée que l’on appelle le produit intérieur brut (PIB).

Statistiques Canada définit ainsi le PIB: Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la valeur totale, sans double compte, des biens et services produits sur le territoire économique d’un pays ou d’une région au cours d’une période donnée. Le PIB fournit une mine de renseignements. Cet agrégat est souvent considéré comme étant le bulletin d’évaluation des résultats économiques d’un pays. Le niveau du PIB renseigne sur la taille de l’économie, tandis que la variation du PIB d’une période à l’autre indique si l’économie est en expansion ou en contraction.

Que de choses à dire. La première, selon la pseudo-science économique, il est des présomptions qui sont de mise:

  1. La rationalité des agents économiques est totale.
  2. La disponibilité d’information est totale et parfaite et à coût nul.
  3. Le coût d’appropriation est déterminé par la jonction des courbes d’offre et de demande.
  4. L’offre et la demande sont libres de toutes contraintes.

Tout ça pour dire que ce n’est pas la réalité. Voilà pourquoi je parle de pseudo-science. Aussi il faut dire que la raison économique est la production de biens et services pour satisfaire les besoins humains.

Donc l’Économie c’est l’expression, en monnaie spécifique, de la somme des échanges humains dans un territoire donné. Dans toute économie il y a création de richesse. C’est évident. Donc, pour nos politiciens, de parler de création de richesses avant de la partager est un sophisme, je dirais même un sophisme éhonté.

Quel est le seul principe qui puisse être le principe de base, celui qui sert de point de référence à tous les autres? D’après moi, c’est: TOUS SONT ÉGAUX.  Loin d’être respecté sur notre planète.

Vouloir faire progresser l’économie, pour les politiciens, c’est faire augmenter le PIB et c’est là que le bât blesse. Si on accepte que l’économie sert à répondre, le plus efficacement possible aux besoins humains, et que tous les humains sont égaux, on s’aperçoit que le problème n’est pas économique mais politique.

Le PIB a progressé historiquement par l’avancée technologique. Mais aussi il a progressé par l’amélioration des conditions de certains humains. La richesse est très mal répartie. C’est un constat évident et reconnu et mesuré. IL existe une économie mondiale et, à terme, il y aura mondialisation des droits humains et de l’activité humaine. Mais d’ici ce temps, beaucoup de crises vont se produire. Le premier levier pour amoindrir les crises serait une plus juste répartition des outils de satisfactions de besoins (produits et services).

Donc peu importe le niveau de la richesse il y a lieu de la partager. Donc créer la richesse pour ensuite la partager est fallacieux et prend tout son sens seulement dans le calcul de cette richesse.

Tous sont égaux et la richesse doit être partagée. D’accord, voyons où cela nous mène, logiquement. La richesse ne peut se partager par la libre circulation des biens et services car la portion de revenus des individus n’est pas libre. Il faut donc une organisation quelconque qui soit dépositaire de l’ensemble de l’économie et qui répartisse cette richesse entre les citoyens. L’impôt sur le revenu, doit être ce moyen.

Je déclinerai tout ce que cela implique dans de futurs blogs. Qu’il suffise de dire que “Tous sont égaux en droit” et que la richesse globale doit être répartie plus équitablement sur la planète.

Bertrand Dugré

 

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