Les médias Qu’ossa-donne?

J’aime être informé. Je veux connaître le monde dans lequel je vis. Je veux participer à l’avancement de la civilisation. J’aime discuter, pas débattre. Voilà mon principal problème avec les médias, quels qu’ils soient.

On subdivise les médias en journaux,télévision, radio et autres qu’on appelle sociaux. Les médias de masse, journaux, télévision et radio, ont adopté un tournant pour essayer de maintenir et si possible accroître leur pénétration dans le marché publicitaire. Grand mal leur en fit. La concurrence de toute part se trouve élargie et la part de chacun diminue de jour en jour. L’augmentation de l’offre d’espace publicitaire cause la diminution de prix et le besoin de trouver des sources de financement.

D’autre part, la diversité des canaux de médias de masse diminue la pointe de tarte d’abonnés, de lecteurs ou d’auditeurs. Augmentation de  l’offre et diminution de l’attrait combiné forcent les propriétaires à diminuer les coûts, à tout prix. Et c’est là que le bât blesse. On n’a plus les moyens des ambitions passées, qui ont bâti les réputations. Ainsi on ne rapporte plus les faits et on ne fait plus de journalisme d’enquête. L’information va si vite que l’on ne peut profiter d’une primeur. L’information est donc formatée en clips spectaculaires qui,suite à la diminution du temps de nouvelles, sont accaparées par des commentateurs (commèrementeurs) qui nous informent peu mais tentent de nous inculquer une opinion toute faite. Ça c’est mon constat des médias de masse.

Pour ce qui est des médias sociaux c’est le contraire. Cacophonie généralisée où se côtoient autant les extrêmes et très peu du relativement raisonné. Il faut être très fort émotivement pour ne pas sombrer dans la neurasthénie. Donc opinions forcées(frôlant la propagande) et informations anarchiques sans source véritablement digne de foi, on a un travail immense d’élagage à faire pour avoir le sentiment d’être un peu informé.

Donc bienvenue dans le monde des médias et bonne chance pour trouver de l’information crédible et objective. On débat sur les apparences et non sur les faits. On est rendu dans les faits alternatifs. Réalité? Où es-tu?

Merci

Bertrand Dugré (@BDmoi)

L’impôt versus les impôts

Quelle différence est-ce que je vois entre impôt et les impôts. Dans mon monde il y a une différence énorme. Tout d’abord, fidèle à mon principe de base immuable et primordial, il faut que tous soient égaux. Égaux en droit pas en revenus nécessairement.

Quelle différence est-ce que je fais? Tout d’abord le but de l’Impôt devrait être de prendre possession de l’ensemble de la récolte. De tout le PIB. C’est un moyen par lequel on répartit ensuite cette récolte, au travers d’un revenu minimum garanti. Ce n’est pas du communisme, ni du capitalisme. C’est uniquement un processus pour répartir équitablement la récolte de l’année. Quand on parle des impôts, par opposition, on met l’emphase sur le financement de l’État. La pénalité d’avoir des gains imposables. Ainsi, selon le type de gain et les différentes ponctions de l’État, on parle d’échappatoires et d’inégalités, d’évasion fiscale et tous les moyens mis en œuvre pour payer le moins d’impôt possible.

Cette distinction est primordiale et demande beaucoup de changements historiques. Il serait trop long ici de faire la démarche complète nécessitée pour adapter la société à ce concept. Mais, disons que le principe directeur des activités de l’État, soit le principe d’utilisateur-payeur. J’entends déjà des exclamations de tous les côtés. Exclamations outrées ou de félicitations.

  1. tous sont égaux.
  2. on rassemble la production (PIB en $)
  3. on répartit par individus (égaux) avec un revenu minimum garanti avec une prime à la productivité pour ceux qui ont réalisé des avancés. Le maximum d’un an de revenu de qui que ce soit est de 100 fois le revenu minimum garanti. (100 ans de revenus en un an me semble le maximum décemment possible sur la planète). Ce revenu minimum garanti pourrait être de l’ordre de 80% du revenu moyen de l’année(exemple).
  4. Les services communs sont rendus par des organismes d’État(avec conseil d’administration élu,par les utilisateurs) qui chargent selon le coût du service. Les utilisateurs peuvent choisir les services qu’ils veulent et paient en conséquence.

On parle vraiment de chambardement de bien des états d’esprit. Mon mantra qui guide toutes mes pensées et toutes mes actions, est que:TOUS SONT ÉGAUX.

J’aurai l’occasion de décliner selon toutes les facettes ce principe,qui dans ma tête, est le seul principe qui guide tous les autres principes. Celui qui sert d’aune de mesure de toutes les mesures et les actions.Plus qu’un souhait, il faut le traduire en faits.

À bientôt

Bertrand Dugré

Nouvelles bases?

Le summum de l’intelligence est de reconnaître que le chemin que l’on suit, ne mène pas au but que l’on s’est fixé.

En clair cela veut dire que l’on sait où nous sommes, que l’on sait où l’on veut aller et que nos pas vont dans la direction voulue ou s’en approche le plus possible.

Commençons par le but. Y a-t-il un autre but qui supplante l’égalité de chacun? Y a-t-il autre principe qui soit plus primordial, sur la planète? Personnellement, je n’en vois pas un. Pas même le droit à la vie qui est implicitement inclus dans le principe d’égalité.

Les démarches du passé n’ont de cesse de nous montrer que nous ne sommes pas orientés vers ce but. Divisions et conflits sont négations mêmes de toute égalité. Le passé a démontré que la route ne mène pas vers le but. L’intelligence serait-elle de revenir sur les pas? De partir un nouveau chemin dans les forêts de l’inconnu? Essayer de faire dévier la continuité du passé?

Peut-être un peu de tout. D’après moi, il faut une entente globale sur le principe d’égalité de tous. Définir un but qui soit réellement universel et poursuivi, de tous. Consciemment et rationnellement poursuivi par tous. On a des croûtes à manger pour y arriver. Quand nous y serons arrivé la route sera plus facile à trouver et à parcourir. Les efforts de tous et chacun auront une orientation et une fin pour le bien de tous.

Donc le but étant partagé, les embûches seront plus évidentes et on aura plus facilement consensus pour les éviter. C’est une pensée moralisatrice, et idéale. Mais l’avenir n’est-il pas à ce prix? Dans cette direction? Que voulez-vous pour vos enfants et les enfants de vos enfants…?

La laïcité c’est quoi d’après moi.

Laïcité. La laïcité est le « principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse » et « d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses ».d’après Wikipédia. Dis comme cela ça a du sens. Mais il faut voir en amont de cela.

La laïcité c’est la conséquence directe, la cohérence totale, du principe de base dans notre société: tous sont égaux. Le seul principe qui soit absolu est celui-là. Tous les autres principes doivent y obéir, ou du moins être en concordance.

Égaux, en droit, égaux de faits. Notre société en est loin. Les religions mettent à mal ce principe à divers niveaux. Le premier et le plus important est la discrimination que les religions opposent au sexe. Presque toutes les religions discriminent des droits et obligations de chacun selon le sexe. Premier point contre les religions. En faisant une distinction, ils dérogent automatiquement du principe d’égalité.

Au deuxième niveau, on discrimine face aux critères d’orientation sexuelle ou religieux ou autres distinctions.  J’amène en deuxième ces distinctions parce que ce sont des critères d’ordre personnels, garantis par la Charte.

Finalement j’ai gardé la simple discrimination sur l’opinion. Créationnisme ou évolution, On a le droit à notre opinion c’est vrai, c’est personnel, mais au point de vue politique, on ne peut pour des motifs religieux, imposer un option. La politique, le droit humain ne doit absolument pas être teinté par les opinions religieuses.

Donc à tout point de vue il est nécessaire de partir du point de vue que TOUS SONT ÉGAUX, sans exception. En cohérence, il faut  ajuster tous les autres droits en conséquence et en priorités. Le seul absolu qui soit est l’égalité.