J’aime être informé. Je veux connaître le monde dans lequel je vis. Je veux participer à l’avancement de la civilisation. J’aime discuter, pas débattre. Voilà mon principal problème avec les médias, quels qu’ils soient.
On subdivise les médias en journaux,télévision, radio et autres qu’on appelle sociaux. Les médias de masse, journaux, télévision et radio, ont adopté un tournant pour essayer de maintenir et si possible accroître leur pénétration dans le marché publicitaire. Grand mal leur en fit. La concurrence de toute part se trouve élargie et la part de chacun diminue de jour en jour. L’augmentation de l’offre d’espace publicitaire cause la diminution de prix et le besoin de trouver des sources de financement.
D’autre part, la diversité des canaux de médias de masse diminue la pointe de tarte d’abonnés, de lecteurs ou d’auditeurs. Augmentation de l’offre et diminution de l’attrait combiné forcent les propriétaires à diminuer les coûts, à tout prix. Et c’est là que le bât blesse. On n’a plus les moyens des ambitions passées, qui ont bâti les réputations. Ainsi on ne rapporte plus les faits et on ne fait plus de journalisme d’enquête. L’information va si vite que l’on ne peut profiter d’une primeur. L’information est donc formatée en clips spectaculaires qui,suite à la diminution du temps de nouvelles, sont accaparées par des commentateurs (commèrementeurs) qui nous informent peu mais tentent de nous inculquer une opinion toute faite. Ça c’est mon constat des médias de masse.
Pour ce qui est des médias sociaux c’est le contraire. Cacophonie généralisée où se côtoient autant les extrêmes et très peu du relativement raisonné. Il faut être très fort émotivement pour ne pas sombrer dans la neurasthénie. Donc opinions forcées(frôlant la propagande) et informations anarchiques sans source véritablement digne de foi, on a un travail immense d’élagage à faire pour avoir le sentiment d’être un peu informé.
Donc bienvenue dans le monde des médias et bonne chance pour trouver de l’information crédible et objective. On débat sur les apparences et non sur les faits. On est rendu dans les faits alternatifs. Réalité? Où es-tu?
Merci
Bertrand Dugré (@BDmoi)