les partisans de la gauche sont très vocaux et très actifs.

Les partisans de la droite eux sont passifs et renfermés. ONt-ils honte de leur position, pourtant, d’après moi ils sont aussi nombreux. Le problème? La majorité silencieuse est principalement composée de gens inconscients qui sont concentrés sur leur propre petit nombril. Est-ce pourquoi l’inertie gagne bien souvent.

Pensée d’Un lundi neigeux.

Bertrand @BDmoi)

Exprimer son point de vue et inciter à la discussion n’est pas brusquer.

Exprimer son point de vue et inciter à la discussion n’est pas brusquer, du moins sur un réseau social tel que Twitter (X pour les autres). Que la propriété du médium soit à un individu ou à une collectivité ne change rien. Le médium est ce qu’On en fait. Pour le moment, est-il à son enfance. Grandira-t-il ou évoluera-t-il? Nul ne le sait. C’est un merveilleux outil mais qu’en fait-on?

Certains vont rétorquer: “notre possible”. Et je ne suis pas d’accord. Nous ne faisons jamais notre possible. Personne n’opère à 100%. Personne. Quand on prend le temps de choisir sa voie, lire ce court texte:

https://bdmoi.mdugre.info/la-riviere-de-la-vie-est-parsemee-diles-faut-il-choisir-le-bon-chemin-entre-les-iles-pour-ne-pas-sechouer/

Twitter, si on l’utilise pour grandir, nous permet de voir ce que la planète pense. N’en avons-nous qu’un simple aspect. Mais, il faut enlever de son esprit l’idée que les gens pensent ce qu’ils écrivent. Bien des gens ne sont là que pour défouler leur frustration personnelle(20%), d’autres pour se remonter le moral (30%), 30% qui reste aiment la politique et sont plus incisifs et finalement 20% qui représentent les gens qui veulent échanger. Les % ne sont qu’à titre indicatif selon ma vision actuelle des choses.

Il dérangera quelques personnes de s’interposer suite à un tweet. 50% des gens ne sont là que pour eux. Mais, le 50% qui reste peut gagner à échanger. Aussi offrir son avis et offrir de partager entre adultes consentants est un chose naturelle où MUSK n’y peut rien. Ce n’est pas brusquer, surtout si vous êtes présents sur un RÉSEAU SOCIAL. (Réseau: groupement et social: de personnes)

Alors, plutôt que de vous ennuyer et d’ennuyer les autres, un tweet ne vaut rien en lui-même. N’est-il que le prélude à un échange de tweets qui peut modifier le cours de vos pensées. N’est-ce pas à ça que doit servir la liberté d’expression?

Bertrand (@BDmoi)

La rivière de la vie est parsemée d’îles. Faut-il choisir le bon chemin entre les îles pour ne pas s’échouer.

La vie ne se compare pas vraiment à un chemin mais plutôt à une rivière. Celle-ci est parsemée d’îles parmi lesquelles il faut choisir une voie et essayer de demeurer à flot dans notre barque, en utilisant son cerveau, sa mémoire, les outils dont on dispose. Certains passages sont infranchissables et on doit revenir en arrière, en un endroit où la profondeur permet de naviguer. Faut-il se méfier des endroits trop calmes car souvent la surface est mince et le fond est près.

Il n’y a pas de cartes pour naviguer sa rivière personnelle. Y a-t-il la raison et l’observation pour nous y aider. Voir les voisins qui échouent devrait nous aider mais, bien souvent, sommes-nous obnubilés par notre propre parcours et ne voyons pas les opportunités d’apprendre et de survivre qui sont parsemées tout autour de nous.

Bertrand (@BDmoi)

Toutes ces pensées idéalistes qui inondent l’internet et les médias.

Ces pensées idéalistes qui prônent un monde idéal, que vous êtes un être qui peut atteindre l’idéal, incitent-elles vraiment à l’action? D’après moi ça ne fait que nous montrer comment on a une pauvre vie et une pauvre opinion de nous. Je suis certain que c’est parti d’une bonne intention. Mais l’effet est-il celui escompté, d’aider la personne à s’améliorer?

Pour faire court disons que j’ai ma théorie qui veut que tous ces rêves d’idéaux font exactement le contraire de ce qui est voulu pour les gens auxquels ils s’adressent, si l’intention est de motiver. Ils portent plutôt à rêver d’un monde idéal, qui ne sera jamais.

Le processus d’amélioration de quoi que ce soit est toujours le même:

  • Détermination de la situation actuelle, connaissance de soi réelle.
  • Éléments de ce qui est insatisfaisant.
  • choix d’un ou 2 éléments sur lesquels jouer, pas plus
  • Décider de planter une ou deux graines de changement à maintenir.
  • Après une période raisonnable voir si les changements ont apporté les résultats escomptés ou du moins certains résultats.
  • évaluation qui nous ramène au point 1, détermination de la situation actuelle.

C’est clair, net , précis et simple. En prime c’est personnalisé à vous. Mais , il manque un ingrédient absolument essentiel, la ténacité ou ce que les gens appellent la volonté.

Regardez dans votre vie et vous pourrez compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où vous avez réussi du premier coup à changer. J’ai mis un quarantaine d’essais pour arrêter de fumer il y a 11 ans. C’est vous dire. Mais, j’ai réussi. J’ai changé bien des choses et j’ai appris à me connaître depuis ce temps. Aussi puis-je vous affirmer que l’on n’est pas parfait, qu’on ne le sera jamais et que le but de la vie c’est d’améliorer le monde en s’améliorant soi-même.

Faut-il y aller une goutte à la fois et reprendre le processus, sérieusement, à l’occasion quand le changement précédent semble bien implanté. Les résolutions du temps des fêtes ne valent rien parce qu’elles partent d’un souhait et non d’une décision. Il faut passer par le processus complet et l’amélioration se fera. Mais ce n’est pas l’accessoire qui y arrivera mais bien la ferme intention suite à une analyse sérieuse. Je vous souhaite un joyeux mais aussi un sérieux temps des fêtes de Noël et du jour de l’An. Adieu les résolutions et bienvenues les décisions. Le changement c’est peut-être bien mais, la décision c’est mieux.

Bertrand (@BDmoi)

La publicité n’a de valeur qu’à celui qui la fait ou la publie.

Bien des gens se sentent heurtés par les promesses des politiciens. Ceux-ci sont-ils habiles à moduler leurs propos pour trouver une échappatoire en cas de non réalisation. Mais il y a pire et c’est la publicité en général. Initialement inventée elle partait du principe que le produit répondait à un besoin existant mais rapidement s’est-on aperçu que l’on pouvait faire rêver à un mode de vie plus que plus et de cela plus facilement. On a donc affublé les concepts publicitaires de composantes émotionnelles. De là ça a déboulé à ce qu’on rencontre aujourd’hui.

Toutes ces promesses, politiques et publicitaires, ont un effet secondaire tellement destructeur sur l’esprit humain. IL ne fait voir que ce qui semble manquer alors que nous avons tant. Quelques publicités, comme au temps de novembre et décembre, essaient de nous faire partager avec ceux qui sont dans la rue, mais n’est-ce que pour nous faire sentir coupable de ne pas être dans la rue.

Les publicités desservent la population, surtout et principalement à cause de l’insistance avec laquelle nous sommes bombardés. Depuis peu, les publicitaires sont obligés de publier des mises en garde sur les produits annoncés. Les pires annonces que je vois sont celles des compagnies pharmaceutiques, qui devraient être interdites à mon avis, parce qu’elles incitent les gens à s’inquiéter et à recourir au médecin en période de pénurie de médecin.

Les seuls bénéficiaires réels de la publicité sont ceux qui la paient ou ceux qui se font payer pour la publier. On a interdit la publicité sur le tabac pour les ravages que cela fait dans la population, pourquoi ne pas le faire pour les produits pharmaceutiques? Ils génèrent plein d’anxiété et d’usage abusif des médicaments et des produits, dits, naturels. Les pharmaceutiques occupent une place prépondérante dans le monde publicitaire et récoltent des milliards de quelque monnaie que ce soit. Ne sont-elles que le fameux SOMA d’Aldous Huxley. D’ailleurs ne sommes nous pas déjà dans ce monde illusoire? Le Meilleur des Mondes? Loin d’être le meilleur monde possible, devons-nous nous contenter d’un succédané de monde idéal?

Bertrand (@BDmoi)

Existe-t-il des personnes toxiques ou des personnes intoxiquées?

Oui il existe des personnes toxiques. Celles-ci sont rares mais elles existent. Qu’est-ce que rare? 1% 5% 20% peut-être? IL existe surtout des personnes intoxiquées. Il est facile d’identifier les personnes intoxiquées par la drogue ou des substances chimiques. Il y a beaucoup de ces personnes. Mais ce n’est pas d’elles que je veux surtout parler. Non! Je veux parler des personnes qui vivent sous la domination d’êtres jugés toxiques. Tout médicament dont on abuse est toxique. En est-il de même pour les gens.

Il faut être 2 pour danser. que veut dire intoxiqué? Le Larousse décrit ces deux sens:

1. Qui use habituellement de drogues, de stupéfiants.

2. Se dit de quelqu’un qui, imprégné par la propagande, perd tout sens critique.

Il y a plus de personnes intoxiquées que de personnes toxiques. Quant au deuxième sens il faut surtout penser à des personnes dénuées de sens dans leur vie ou encore de dépendance affective.

Je sais, je suis dur aujourd’hui. Mais regardons objectivement la situation. Les drogués ou les dépendants affectifs ont le mêmes caractéristiques de base. Ils ont un mal de vivre, un sentiment d’impuissance face à leur dépendance. C’est triste bien souvent parce que l’individu ne s’en rend pas compte avant qu’il soit trop tard. L’un comme l’autre a souvent été soumis à l’influence d’une autre personne. De là la toxicité de certains individus. Parfois ça part de bonnes intentions mais le contrôle exercé par cette personne est toxique. En quoi?

Parce qu’il empêche l’usage, de l’autre, de son pouvoir personnel. Et ce dont on ne se sert pas, diminue avec le temps. Tout n’est qu’une question de pouvoir personnel et qui dit personnel dit de la personne elle-même. La sensation d’être dominé est terrible et cause la majeure partie des tourments de notre société. Je ne me ferai pas d’amis mais, faut-il dire que nous sommes en grande partie responsable de ce qu’On fait avec les talents et les aptitudes que nous ont donnés la vie.

Nous ne sommes pas responsables de ce dont on hérite, en bien comme en mal, mais, le sommes-nous de ce qu’On en fait. Tant qu’à regarder le passé allons-y jusqu’au bout. Essayons de trouver en nous la force qui nous a fait gémir à nos premiers instants de vie. Quand on a inspiré cet air du monde. Nous avons combattu puis trouvé un réconfort. Nous devons nous détacher des autres pour assurer notre confort et assumer notre vie. Tout vient de là et ce n’est que le point de départ. Beaucoup sont demeurés là et cherchent toute leur vie à trouver la mamelle nourricière. Laissant inexploitée une puissance formidable. Tous, nous n’utilisons pas notre plein potentiel parce qu’il est infini ou presque. On peut tout réaliser ce qu’On peut imaginer. Avons-nous besoin de la présence des autres pour y arriver? Oui!

En conséquence il faut être conscient de son pouvoir et de ses limites. Devenir des êtres autonomes ne veut pas dire solitaires. Il faut être réaliste et comprendre que tout est possible mais encore faut-il partager.

Bertrand (@BDmoi)

Quand on est qualifié?

Quand on est qualifié pour un travail, a-t-on le droit de choisir sa clientèle? Question stupide mais qui a son importance en cette période de grève des enseignants.

Nous sommes supposés vivre dans un monde libre. Déjà plein de contraintes sont mises, supposément, pour protéger les gens faibles. Ceux qui jugent des gens faibles font preuve d’un complexe de supériorité évident et d’un manque d’humanité total. L’Humanité est composée de tout et de tout. Ne pas pouvoir l’imaginer montre le manque d’imagination et la rigueur d’esprit de la personne qui s’y essaie.

Pour en revenir aux profs, qui sont en grève contre le gouvernement, dans un monde où tout et son contraire ont droit de cité dans les médias, il faut dire qu’ils ne font rien d’illégal s’Ils donnent des cours privés à qui peut se les payer.

Je fais du bénévolat et il y a des gens, que je qualifierais d’égoïstes, qui ne sont pas satisfaits de mes services. Aussi en cohérence est-ce que je refuse de les transporter à l’avenir. Ils ont droit à leur avis et doivent en assumer les conséquences. C’est tout.

Pourquoi ne pas accorder ce droit aux gens qui ont fait le choix d’instruire les jeunes et les moins jeunes? Nous vivons dans un monde obnubilé par le foutu argent. Faut-il qu’il gâche absolument tout? Quelqu’un qui a un permis d’enseigner doit pouvoir enseigner à qui il le veut bien.

La formidable bataille qui oppose les enseignants et le gouvernement est une affaire de principes pour les enseignants. Faut-il qu’ils aient raison et qu’une fois pour toute, le sort des enfants présents et à venir, soit pris en ligne de compte. Pour ce qui est de la centrale syndicale et du gouvernement n’est-ce qu’une tab… de question d’argent. Si, et je dis bien si, l’éducation était la priorité des gens, pas la première, pas la dernière mais, bien la priorité, on s’arrangerait pour régler la question en prenant comme base de discussion le bien des enfants et des adultes (il y en a plein qui étudient).

Alors devons-nous nous interposer entre les parties financières et, pour une fois, établir une priorité prioritaire dans une société qui pense au futur. Mais, nous, nous serons morts mon frère. Morts de peur ou mort de honte.

Bertrand (@BDmoi)

Mettre l’emphase sur les minorités amène nécessairement polarisation, confrontation et insécurité.

Hier, j’ai écrit ceci qui est passé assez inaperçu: https://bdmoi.mdugre.info/antisemitisme-ou-racisme-cest-pareil-intolerance-a-la-difference/

Lire et comprendre que c’est le point de départ de l’article que j’écris actuellement.

Le mot clé dans le titre de mon présent article est le suivant: nécessairement.

Il faut bien prendre note que c’est ma conclusion personnelle. Mes expériences de vie m’ont amené à une certaine connaissance de l’humain. À 70 ans, je me permets d’en faire une certaine synthèse.

La bibitte humaine est complexe et la société est divisée. Pourquoi mettre en parallèle ces deux concepts? Tout d’abord parce qu’ils sont vrais et ensuite parce qu’ils composent une partie de la réalité.

L’intolérance à la différence est devenu un trait majeur dans notre société. Ce qui a assuré la quiétude du passé est le fait que la très grande majorité catholique imposait une pression sociale à la conformité qui était terrible. Les déviants étaient excommuniés. Donc tension à la conformité plus grande que l’Intolérance à la différence. Ce qui a changé? Depuis les années 60-70 le catholicisme a pris des airs de disparition. Cette pression à la conformité a produit, dans les débuts de l’industrialisation, de grandes réalisations qui maintenant démontrent que nous avons jeté le bébé avec l’eau du bain.

Le multiculturalisme à “LES TRUDEAU” a cassé le moteur de la production des valeurs d’unification de la religion. Le monde des bisounours est aujourd’hui en passe de tomber en ruine.

La pénurie de main d’oeuvre et l’instabilité sociale est le résultat direct des valeurs intrinsèques du multiculturalisme. Pourquoi? L’immigration intense casse tout. Ce qui a produit la grandeur des années 50, 60 et 70 est la confiance en les valeurs propagées culturellement depuis des lustres. Une société uniforme qui s’est prise en main.

Aujourd’hui les gens sont égocentriques et même égoïstes. La phrase que vous entendrez probablement souvent est celle-ci: ça me donne quoi de me fendre en 4 quand l’impôt vient m’en chercher autant. Cette phrase, à elle seule résume tout le mal que l’effondrement de la société a causé.

Passer d’une communauté tissée serrée à un égocentrisme forcené en 40 ans, c’est ce qui s’est passé. J’en suis convaincu. Où en sommes-nous? Où allons-nous? Vers le fond du baril ou vers une révolution où il faudra inventer un moyen d’augmenter la tolérance à la différence.

Comment le vivra-t-on? Je n’en ai aucune idée mais, cela mérite d’intenses discussions. Il y a tant de choses à discuter que c’en est hallucinant. Mais le contexte ne s’y prête guère.

Et vous? Qu’en pensez-vous?

Bertrand (@BDmoi)

Antisémitisme ou racisme c’est pareil, intolérance à la différence.

Que l’on parle d’antisémitisme, de racisme, d’homophobie ou de toutes les phobies possibles, il est une constante immuable. L’intolérance et la violence de sentiments.

L’intolérance, maladive, à la différence est rendue telle que la vie en société est rendue presque impossible. Et je m’explique. Chacun en est rendu, dans notre environnement, à vouloir être reconnu pour ce qu’Il est. Mais personne ne cherche à connaître l’autre. Alors, comment espérer être reconnu par quelqu’un qui ne nous connaît pas? Infantilisme des attentes de bien des gens.

Le manque de cohérence total entre les attentes des gens et le comportement normal d’un humain, crée des tensions exacerbées par la nécessité de dopamine dont beaucoup dépendent. Le rythme de vie est dément, le temps pour assimiler la réalité du monde, diminuant, on est pris dans une spirale d’un maëlstrom psychologique monstrueux.

L’acceptation du monde, tel qu’il est, est la première étape d’une solution possible. Mais elle commence par nous, chacun de nous. Brailler sur le fait que les autres sont intolérants ne nous rend pas plus tolérants.

Nous sommes supposés être plus au fait des choses de la vie et de la psychologie humaine. Supposés est le mot juste. Mais sommes-nous tellement centrés sur nous que les autres ne sont qu’accessoires à la satisfaction de nos propres besoins.

J’ai beau écrire ceci, je le crois fermement, et je l’ai constaté pendant les 20 ans passés à faire du bénévolat. Bien souvent ne sommes nous reconnus qu’à la lumière du dernier service que nous n’avons pas pu rendre. C’est triste mais est-ce ma vision de la réalité vécue.

Bertrand (@BDmoi)

Distraire, quel vilain mot, pronominal ou non.

Distraire, ou se distraire, est pernicieux. Nous mettons beaucoup d’emphase sur les troubles d’attention des enfants. C’en est rendu une maladie que l’on traite pharmaceutiquement. Nous sommes en plein délire social. L’attention est comme un muscle. Moins on l’utilise moins il performe. Dès le plus jeune âge il faut éviter de trop porter attention à quelque chose. On inonde les enfants de stimuli pour les distraire. Cette surstimulation, innocente en apparence, semble créer un manque d’attention sur un objet précis pour une période quelconque. Le mouvement des choses semble être imprimé dans le cerveau des petits. L’arrivée des tablettes et de téléphones intelligents a multiplié à l’infini la quantité de mouvement auquel l’enfant s’habitue.

Peut-être suis-je totalement dans l’erreur, mais ce qui a fait ma force dans mes apprentissages, c’est ma force de concentration et ma persistance à maintenir celle-ci. On dirait que maintenant, il faut constamment divertir l’attention. Il faut que le but à court terme change constamment pour maintenir un certain degré d’attention.

Ça ne semble pas que le rythme du temps soit plus rapide. C’est notre capacité de percevoir le temps qui passe qui diminue. Tant que l’On est distrait, le temps passe et l’on ne s’aperçoit pas du vide de l’occupation de ce temps. Faut-il se surprendre que plus rien n’arrive à des résultats concluants dans le monde. On veut la récompense immédiatement, notre dose de dopamine constante.

J’espère sincèrement être dans l’erreur mais, compte tenu de mes observations n’est-ce pas le cas. Aussi, le phénomène ira toujours en s’aggravant. DE génération en génération en a-t-il été ainsi mais jamais à un rythme aussi dément. Pour ralentir les enfants il faut ralentir le rythme des adultes. Comment? Je n’en ai aucune idée. A-t-on réussi à ralentir le nombre de fumeurs par l’éducation. Devrions-nous éduquer les gens à l’usage du temps? Je ne suis pas loin de le croire.

Bertrand @BDmoi)