Désabusés, les jeunes?

Je suis né en 1954, ce qui fait de moi un des derniers boomers et me permet d’être juge (partial) et partie. J’ai connu le passé et les années subséquentes. Alors je me permets de juger du changement et des résultats actuels.

L’adolescence est un âge terrible pour l’humain. Celui où l’On commence à voir que le passé est rempli de mensonges et de contrariétés à ce que nous racontent les adultes. C’est donc normal qu’ils se rebiffent de tous les beaux principes qu’on leur a dit et surtout tous les exemples contraires dont ils ont été témoins.

Il arrive cependant, après la Covid, un choc terrible fait à la jeunesse mondiale. On a essayé de leur dire qu’avec l’effort tout était possible mais, que dans les faits, n’est-ce qu’individuel et ne regarde pas la société. Tous les beaux principes ânonnés par les politiciens et l’idéalisme prôné dans les médias montrent aux jeunes ce que leurs parents n’ont pas été capable de soutenir, la ferveur des années 60-70. Les intentions étaient bonnes mais il n’en résulte pas grand chose de bon. L’uniformité du rêve de liberté des années 60 est disparue suite au relâchement individuel et de l’égocentrisme qui en résulte.

L’Opinion que nous avons de la jeunesse n’est-elle que le constat que nous faisons de la contribution des boomers à l’AVANCEMENT de la société. Tout n’est que question d’argent et d’économie. Le résultat obtenu après le travail n’est qu’un enveloppe avec des chiffres. Le respect du travail bien fait a disparu, les boomers, je le clame, l’Ont eu facile car tout était à faire. On a construit des ponts qui ne durent pas le quart de ceux qu’on produisait avant, des bâtisses orgueilleuse qui ont remplies les villes, les rendant inhabitables par les jeunes et j’en passe et des meilleurs.

Il faut honnêtement constater l’échec monumental d’une société qui avait tout pour réussir mais qui, pour l’amour de l’argent et de la sécurité, a obéi aux manipulateurs richissimes.

Je le dis haut et fort, notre couardise fait que nos enfants nous rejettent, pas individuellement mais collectivement. On leur a fait voir un monde qu’ils ne pourront s’offrir, peut-être, que longtemps après notre disparition. Y arriveront-ils? Certains ont compris et s’y emploient et d’autres ont abandonné. L’inertie ou la vie triomphera? Au point où c’est rendu, l’entropie de l’inertie est en avance mais, tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Faut-il passer par un creux de l’Humanité pour retrouver l’ambiance de la Renaissance????

Bertrand (@BDmoi)

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