L’inclusivité n’est pas la similarité mais bien l’acceptabilité

Il n’est pas question de mathématique ici. Il est question d’humains. Dans les relations humaines il est un tas de facteurs qu’il faut prendre en considération. Être inclus dans un groupe n’est pas un droit c’est une acceptation. Un groupe, de quelque taille que ce soit, accepte un nouveau participant ou pas. Dans les gros groupes il y aura toujours un ou des dissidents à l’acceptation d’un nouveau. Certains groupes sont plus exclusifs que d’autres et les critères d’admissibilité varient d’un groupe à l’autre. La structure même du groupe peut être affectée par les nouveaux arrivants, dépendant du nombre et de leur motivation à intégrer ou détruire le groupe.

L’immigration est un fait. La trop grande immigration semble en être un aussi. Pénurie de tout ce qui est logement et difficultés d’approvisionnement. Sans les secours gouvernementaux nous assisterions à une explosion de violence nourrie par la faim et le froid (sans jeu de mots). Le pays est morcelé, d’est en ouest, et ce n’est pas peu dire. Y a-t-il la Colombie-Britannique, l’Alberta, peut-être un peu avec le Manitoba et la Saskatchewan, L’Ontario (le véritable noyau canadien), le Québec et les provinces de l’Atlantique. Ces groupes, aux mentalités et aux intérêts très divergents, se heurtent à un gouvernement dépensier qui décide pour eux de ce qui convient.

Toute l’affaire de l’inclusivité vient de la pensée artificielle du gouvernement de PET. Le rapatriement unilatéral de la Constitution et l’intégration d’une charte des droits à l’intérieur, ainsi qu’une division prévisible des forces, avec une formule d’amendement alambiquée ressemblant à un bouton d’autodestruction, Nous ont amené au point où c’est un à un, on dicte pour tous. Beaucoup (combien en %) se représentent le Canada comme dans les années 50 où le travail ardu amenait la récompense, où l’on reconnaissait l’artisan à l’œuvre. Mais ce n’est plus. IL faut non seulement le déplorer, mais en constater les effets pernicieux.

Quand on parle d’inclusivité, on parle de l’acceptation par un groupe d’un individu et non de l’Obligation de compter un individu dans le groupe. Tout le marché du travail gouvernemental fonctionne maintenant à l’envers. Sont admis d’abord les divergents pour, s’il y a complétion du quota, choisir le ou la plus compétent(e). La sur, sur catégorisation des humains selon des perceptions personnelles plus ou moins farfelues, combinée à une charte des droits où il manque un formidable dénominateur commun, crée un monde fou et c’est pourquoi les gouvernements, entre autres, ne fonctionnent plus.

Je hais le concept d’inclusivité. Il ne sert qu’à diviser. Les politiciens le savent et s’en servent abusivement pour régner. En jetant l’argent par les fenêtres ils parviennent à créer suffisamment de sous sous catégories qui regardent les autres et veulent le beurre que ceux-ci mettent sur leur pain.

L’Immigration est une infection dont on n’a aucune idée de la dimension du phénomène. Une seule chose peut ramener les années 50 et c’est la reconnaissance du travail méritoire. La Justice arrivera après la mort, mais défaire le mal, qui s’est instauré depuis les années 2000, sera un travail qui, s’il est mené à bien, permettra à mes arrière-petits-enfants d’avoir à connaître le beau temps que j’ai connu enfant et adolescent.

Bertrand (@BDmoi)

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