J’ai mal au cœur!

J’ai mal au cœur, pas celui qui bat dans mon corps, mais à l’estomac qui se révulse de la non-réaction à ce que les médias déversent à outrance. Les médias ont tellement déversé de cochonneries que les gens sont rendus insensibles. Les mauvaises nouvelles coulent sur le public comme l’eau sur le dos des canards. On a beau dire que bien des balles se perdent sur les canards mais notre société n’en est plus une.

Mais, ce n’est pas la faute des médias, ils n’ont qu’un but, faire de l’argent, de l’audimat. Il faut les entendre sur les dommages faits par la publicité sur l’internet. Mais c’est un des symptômes de notre désocialisation, notre individualisme forcené.

Des horreurs se produisent constamment. Les gens qui les dénoncent, on les salit dans l’opinion publique pour détruire leurs dires. UN ou une lanceur d’alerte, on l’évince à la première occasion. Il est facile, quand on scrute à la loupe chacun des actes, chacune des paroles de quelqu’un de trouver à redire. Personne n’est parfait. Peu importe la réalité de leurs dires, les lanceurs d’alerte sont blâmé(e)s et l’insouciance générale faite à leur sort est terrible, pour ne pas dire dégueulasse.

On ne fait plus la différence entre bien des mots. On ne fait surtout plus la synthèse d’un ensemble de faits, plus ou moins reliés. Diviser pour régner n’a jamais été aussi facile. L’émotion de l’Opinion surpasse la raison de la Réflexion. Tout est instantané. Garbage in garbage out, cochonnerie à l’entrée=cochonnerie à la sortie. Tout est vite. Mais rien n’a accéléré. Ce n’est que notre impossibilité à nous modérer qui a augmenté. Blâmer les uns et les autres ne sert à rien. Chacun a son introspection à faire. Mais qui en a le temps?

Bertrand (@BDmoi)

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