Ce qu’on a vécu est normal.

Pour la plupart des gens, la jeunesse avait un sens. Même un bon sens. Ils considèrent comme étant normal ce qu’ils ont vécu. Tous ont vécu des choses bien et des choses moins bien. Tous ne s’en sont pas sortis avec le même résultat. La normalité de l’un n’est pas la normalité de l’autre. Où est-ce que je veux en venir? C’est que le mal existe. Pas le Mal de notre enfance religieuse mais le mal. Bien souvent se cache-t-il dans le mal-être.

Le filet social, surtout de ce temps-ci, est un filet à grosses mailles. Les trous sont immenses et laissent échapper des tas de personnes. La réalité est très différente de ce qu’on nous la présente. Oui il y a des gens qui se dévouent, mais peut-être pas tant que ça? Oui il y a des organismes qui existent pour aider les gens, mais combien de leur énergie est utilisée pour survivre et apporter le plus d’aide que leurs faibles ressources leur permettent.

Beaucoup se déresponsabilisent personnellement en disant, il y a des ressources pour ça, qu’ils se débrouillent et aillent en chercher de l’aide, s’ils en ont besoin.

Avant de dire “plus jamais”, interrogez-vous donc pour savoir si vous acceptez que la normalité de l’autre ne soit pas la même que la vôtre. Au moyen-âge on a dit ce dicton; fontaine je ne boirai pas de ton eau. Un jour arrivera où vous aurez soif, pour une raison ou une autre, alors, alors seulement verrez-vous si vous êtes près d’une fontaine ou si vous êtes dans un désert urbain.

Bertrand (@BDmoi)

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