Qu’y a-t-il entre désespoir et écœurement?

Chaque individu se situe quelque part entre les deux extrêmes. Il existe très peu de personnes qui jouissent d’un calme absolu. On a beau voir un tas de choses,on n’en voit pas 100 fois plus, notre cerveau tente d’organiser un certain continuum de réalité. Mais la réalité c’est le chaos. Alors que certains cherchent à voir et même à expliquer une certaine logique dans les choses de la planète, il n’y en a pas. Il y a juxtaposition d’une multitude d’actions indépendantes qui suivent des actions indépendantes. Certaines reliées logiquement, la plupart ne l’étant pas.

Le cerveau, ou l’intelligence humaine, étant si tant peu développé, comme on dit: assez fou pour mettre le feu mais pas assez fin pour l’éteindre. Nous sommes à un point tournant, depuis la nuit des temps. De tous temps est-il de l’humanité d’être inhumain. On peut connaître l’atome mais ignorer le moindrement son voisin. Le siècle de la communication, ou de l’incommunication, est actuellement en cours. Il en ressortira quelque chose. Quoi? Bien malin qui saurait dire. Mais, l’ambiance morbide déclamée par les médias, tous les médias, dans un capharnaüm de contradictions et d’extrêmes, est telle que l’individu doit se déconnecter de ces vues.

Il faut s’interconnecter personnellement. Réapprendre le contact réel et s’éloigner de l’irréalité du virtuel qui a envahi la place. J’emploie ce moyen pour pour y arriver. Dans la vie, j’utilise les moyens personnels qui me sont donnés. Mais sur le web, ne pouvons-nous qu’essayer de dire aux gens de se rapprocher? C’est certain il y a les intimes, avec qui on échange quotidiennement, mais, est-il possible d’élargir le cercle de ses échanges pour voir que le voisin n’est pas une bête immonde qui cherche à nous avaler mais bien un individu aussi désemparé du monde qu’on lui présente par média interposé?

Bertrand (@BDmoi)

Il est curieux…

Il est curieux, qu’en ce siècle de vitesse, il faille plus de temps pour savoir si on a droit de savoir le contenu de mandats publiques plus tôt. Il y a déséquilibre évident entre droits des individus et droits à la justice. Nous en sommes rendus, peut-être, à la limite de l’étirement de la légitimité.

En clair, on est rendu au terme d’une époque. Il n’y aura jamais de Justice sur Terre, il y aura toujours la justice. Surtout, l’administration de la justice. Ceci étant dit, que reste-t-il de possible? L’élargissement de zone d’influence des individus, par la grande diffusion des médias, laisse à tous les points de vue, la liberté de diffusion. Donc plus de gens ont plus de points de vue et plus de points de vue augmente le nombre de personnes qui s’expriment.

On n’en sortira pas. Auparavant il y avait les lynchages qui permettaient aux injustices de se répandre. La justice était expéditive et faisait de graves erreurs. Mais, il y a eu la civilisation de la justice. Le principe: mieux vaut la libération d’un coupable que la condamnation d’un innocent. C’est peut-être vrai mais un n’empêche pas l’autre. Combien de coupables doit-on exonérer pour épargner un innocent? En sommes-nous rendus là? La frilosité de nos institutions judiciaires est rendu telle, qu’un simple courant de pensée peut changer l’issue d’un procès.

Les procès d’intentions sont nombreux maintenant. Les jugements des individus se font rapidement et sans appels sur les réseaux sociaux. La vitesse des jugements est telle qu’aucune lumière ne parvient au bout du tunnel. Tout est exprimé et rein n’est vérifié. Faut-il du temps pour vérifier? On ne peut accuser formellement que si on a la preuve absolue, hors de tout doute, de la culpabilité. Autrement dit il n’y a plus d’accusation possible pour bien des crimes commis sous le couvert.

La balance de la justice n’a jamais été en équilibre, mais là elle est carrément en faveur des criminels et des injustices. Tout prend du temps et se salit. Toutes les preuves se teintent avec le temps. Les multiples recours ne servent qu’à étirer le temps et à engraisser les avocats qui justifient ainsi des honoraires exorbitants. Faut-il y changer quelque chose ou sommes-nous condamnés à la fuite dans l’injustice?

Bertrand (@BDmoi)

La liberté d’expression?

Pourquoi la liberté d’expression est-elle si importante? J’ai l’impression que ça vient de la constitution américaine où l’on proclame que tout individu a droit à la recherche du bonheur. Si l’on se fie au préambule, chaque individu est à la recherche du bonheur. Mais, avec le temps, c’est devenu tout individu a droit à la recherche de l’argent. Là est une grande partie du problème.

Il est plus facile de diviser les gens que de les unir. Pour les unir on a trouvé le moyen de rassembler contre. Donc on procède par la division pour créer des niches d’argent. Certains vont faire des sectes, d’autres vont se servir de l’appât du gain pour attirer les sots et d’autres encore vont faire des promesses irréalisables. On a le droit de tout dire à cause de la liberté d’expression. Mais, faudrait-il faire un procès d’intention à chaque fois que l’on entend quelque chose?

C’est triste. Choquer est le leitmotiv de beaucoup de personnes. C’est ce qui attire l’attention le plus facilement possible. Étant donné que la notoriété est l’attrait le plus recherché dans notre société, choquer est la façon la plus facile et la plus rapide d’y accéder.

Faudrait-il baliser la liberté d’expression, partout et même sur les réseaux des médias publiques ou sociaux? Nous sommes dans une période noire de l’expression où la démesure semble la mesure. On a multiplié les moyens d’expression et accéléré la vitesse de transmission. Mais, ce faisant, nous avons éliminé une quantité de moyens de la normaliser. Comment civiliser celle-ci?

Bertrand (@BDmoi)

Hystérie ou histoire?

Janvier, le temps des fêtes, c’est terrible pour les urgences. C’est terrible pour les urgences dans les saisons de l’hiver et de l’été. C’est la règle. Pourquoi? Il est normal qu’en temps de grande affluence, il y ait un temps d’attente plus long. Mais est-il plus long? Il est plus médiatisé c’est vrai. On devient hystériques.

Mais l’histoire est que les ressources réelles, sur le terrain, fluctuent en raison de la saison. Vacances et congés de toutes sortes, pleuvent sur notre société, la population vieillit et les ressources physiques diminuent. On a beau parler de budgets qui augmentent mais, au final, les ressources physiques diminuent. Personnel et fournitures coûtent de plus en plus cher et on ne gère que les $.

Changer les têtes, quelles qu’elles soient ne changera rien si ce sont les mêmes gestionnaires et les mêmes méthodes qui sont en fonction. En finance, les budgets, sont supposés être demandés par les lignes d’opération pour atteindre les objectifs de l’organisation. Ça fait longtemps qu’on fait le contraire au gouvernement et ailleurs. Tout le processus est à l’inverse. Faut-il se surprendre de l’Inefficacité des résultats?

Tout n’est qu’une question d’argent, Chacun y tire son profit, même s’il se tait. La loi du silence? Non, la loi du porte-monnaie. La peur est toujours de mise.

Bertrand (@BDmoi)

Woh les moteurs!

Nous sommes peut-être rendus là. Où? Au moment où il faut collectivement s’interroger sur le sens de la vie et l’éducation à celle-ci. Il faut changer bien des choses à l’aube de la mondialisation totale des civilisations et des populations de la planète. Il est plein de conflits qui se trament au sein de différentes populations. Cela amène un flux migratoire involontaire dans bien des sociétés.

Le meilleur outil que l’homme s’est donné pour uniformiser la pensée humaine c’est l’éducation. Mais encore faut-il savoir à quoi on éduque? Il faut absolument un changement de philosophie majeur dans le monde. Le chacun pour soi mène à la division de tous. L’éducation, le partage de connaissances et de valeurs est le seul moyen de sauver la civilisation. Il n’y aura moyen de faire l’unanimité ou le consensus que lorsqu’il y aura communauté de savoir et d’orientation de la vie.

Nous assistons actuellement au règne de l’individualisme alors que la promiscuité s’accélère au plus haut point. Il faut faire une effort de formation des gens à al conformité relative des aspirations. Nous sommes en plein dans la crise totale du mondialisme et du climat. La fuite en avant est impossible. Il faut absolument ralentir et se poser sérieusement la question: qu’est la vie sur Terre, la VIE pour tous les vivants?

Bertrand (@BDmoi)

L’industrie de l’argent.

L’industrie de l’argent est à l’argent. Il est de très petits salaires versés par cette industrie à ceux qui la font marcher. Mais il est des promesses de grosses commissions. Les commissions les plus juteuses sont sur les produits qui correspondent le moins aux besoins des gens ordinaires. C’est une industrie basée sur la cupidité.

Les gens, qui ont besoin des services, sont ceux qui ont le moins les moyens pour y accéder. La forme même de l’industrie est faite pour les pyramides et les ponzis. Il n’y a aucun produit, aucun avantage autre que celui des compagnies qui transigent l’argent. Voilà pourquoi les riches s’enrichissent et les pauvres demeurent pauvres.

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L’argent appartient à l’argent et on n’y changera rien. La loterie, au moins, profite majoritairement aux gouvernements. Les travailleurs y sont relativement bien payés. C’est triste que l’organisme, Loto-Québec, écrème et optimise au maximum les joueurs sous tous les aspects. Je reconnais qu’il est de leur mandat d’offrir la loterie pour contrer le crime organisé. Mais celui-ci ferait le quart de ce que fait Loto-Québec, il y aurait une escouade complète pour le combattre.

Non, qu’on la regarde sous quelque aspect que ce soit, l’industrie de l’argent est pourrie. C’est un outil que l’homme s’est donné qui a permis au génie humain de s’exprimer. Il a permis l’éclosion des échanges de talents de bien des gens. Il y a bien une partie sombre mais, celle-ci est-elle plus grande que les bienfaits?

Bertrand (@BDmoi)

Il n’est de connaissance.

Il n’est de connaissance de la Réalité. Il existe un aperçu, dans quelques domaines de la réalité, mais de la petite réalité. Celle accessible à un humain, aussi cultivé et instruit qu’il soit. Il n’est de vérité que celle, personnelle, d’un individu. On dit qu’on est dans une société instruite et éduquée. C’est faux. Tellement faux.

On surestime, dans les médias, la situation des connaissances dans la société. Nous avons beaucoup, beaucoup de spécialistes. Qui ne connaissent qu’une petite partie de leur domaine. Mais le pire c’est que beaucoup, dont moi, ne peuvent se fier au système de désinformation qui nous entoure. Il faut tout remettre en question avant d’assembler les morceaux. Toute information est morcelée et digérée avant d’être livrée.

Les faits sont tellement triturés par tous ces chroniqueurs de tout acabit qui nous entourent. Ça fait bien du dilué et du digéré. Alors, la plupart des gens fondent leurs opinions sur ce qu’ils apprécient de la réalité. On en est loin de la réalité. Je passe énormément d’heures sur twitter et j’essaie d’évaluer le niveau de conscience des émetteurs d’opinions. Mon opinion, et ce n’est que la mienne, est que peu sont conscients de ce qu’ils écrivent. Beaucoup régurgitent un ou deux articles qui les ont impressionnés. Mais cela n’éclaire pas la réalité.

La vraie Réalité on ne la connaît pas. Mais le pire, c’est qu’il y a très peu de gens qui la recherchent. Le pire du pire. c’est qu’on ne peut même pas la chercher faute de moyens pour y accéder. Quand on sait qu’il y a des compagnies engagées par des individus pour remanier les articles de Wikipédia, sur lesquels beaucoup accordent une croyance aveugle. comment voulez-vous avoir foi en quelque chose?

J’implore donc votre pardon pour affirmer, sans fausse honte, que je ne sais rien de sûr mais qu’il existe des principes qui devraient nous guider. À nous de les trouver.

Bertrand (@BDmoi)

Le cannabis de la stupidité!

Le cannabis serait-il le symbole de la stupidité où nous sommes rendus? Il est un bon exemple en tout cas. Il est permis de boire et de voter à 18 ans au Québec mais il est interdit de vapoter ou fumer du cannabis. Mais en Ontario c’est le contraire, on peut voter et fumer du cannabis mais on ne peut boire. Où est la logique? Il n’y en a pas. Point.

En 2020 il serait peut-être bon de refaire l’ensemble des lois et règlements pour les rendre dignes d’une civilisation du troisième millénaire. C’est un processus qui prendrait de 10 à 15 ans et amènerait une certaine logique au système qui nous régente.

Nous n’avons pas, actuellement, les politiciens qu’il faut pour mettre à bien ce projet. Mais, si nous en donnons l’objectif, je suis certain que certains se porteraient volontaire pour le faire.

Alors qu’attendons-nous?

Bertrand (@BDmoi)

La guerre? Laquelle?

Il y a les guerres et il y a la guerre. Nous sommes en guerre, dans bien des pays et de biens des façons. Ça a toujours été et ce sera probablement toujours. En guerre entre nous, entre nous et la Nature, entre nous et la technologie. Le point commun c’est nous. Nous sommes le gène de la guerre. Il est impossible de distinguer la vie de la guerre. Tous les vivants, plantes y compris, sont en guerre pour la survie. Chaque individu de chaque espèce se bat pour la survie de l’espèce.

C’est un combat invisible dont les résultats sont visibles. L’existence, le fait de tirer substance de la Nature, d’avoir des résidus que l’on expulse, agit sur les autres espèces. Là où peut-être, nous sommes différents, c’est que nous créons tous les sites où la guerre se promène. Physique, technologique ou autre il se développe une guerre pour chaque outil que nous créons. Tous les moyens, toutes les techniques sont utilisées pour faire la guerre.

Donc y aura-t-il une nouvelle guerre? La réponse est oui. Sera-t-elle à coup de bombes atomiques? Je ne crois pas. Mais une chose est certaine, il y aura un effondrement mondial, qui se fera, par la technologie puissante rendue impuissante. Faire souffrir les civils a toujours été le nerf de la guerre. Ce sera encore la réalité. Que ce soit la technologie ou la finance, il y aura effondrement d’une façon ou d’une autre. Quand? Ah! Là est la question.

Je ne la verrai peut-être pas, mes enfants ne la verront peut-être pas. Il y aura effondrement quand la poursuite de l’infini atteindra ses limites réelles. Quelles sont-elles? Difficile à dire. Mais, à moins de quitter la planète, il y aura limite. La poursuite en avant ne sera pas éternellement possible à moins de quitter la planète. Donc l’aventure spatiale n’a d’intérêt que d’essaimer l’humanité, et la guerre dans l’espace. La seule vérité de Star Wars est la guerre dans tous les lieux et dans tous les temps. Parce que où il y a de la vie il y a compétition pour l’utilisation des ressources disponibles. Donc, il ne faut pas trop s’en faire. Tous les tourments n’existent que parce que nous sommes vivants.

Bertrand (@BDmoi)

Si l’éducation était vraiment la priorité?

Si l’éducation était vraiment la priorité on commencerait pas se demander à quoi sert de s’éduquer. Mais on ne sait pas pourquoi on vit. Alors, savoir s’éduquer à quelque chose qu’on ne connaît pas est assez difficile. 20 ans de perdues dans le troisième millénaire. Est-ce assez? Il faut croire que non.

Mais, il y a des gens pour s’interroger. Mettre les choses en perspective est difficile. Unir les gens autour d’un concept est illusoire mais, peut-il être possible que les forces de la société soient utilisées pour répondre à cette question immuable, tant qu’on existera?

J’ai trouvé le sens à ma vie, après bien des périodes de désespoir. Faut-il passer par là, collectivement, pour y arriver? On n’a pas encore appris de millénaires de conflits. Un conflit de plus nous y mènera-t-il? Peut-être faut-il un conflit à finir entre l’humanité et la planète pour assurer des millénaires de paix et de vie sur cet astre si merveilleux.?

J’ai plein de questions insolvables pour moi mais possibles d’être répondues si on se donne le temps. Y a-t-il conflit entre la planète et l’humanité? Certains disent que oui d’autres disent que ce n’est qu’une époque. Si vous avez un pari à prendre, sur qui pariez-vous? L’humanité ou la planète?

Bertrand (@BDmoi)