DE l’usage de “trop”.

Il faut s’arrêter à chaque occurrence du mot “trop”. Trop ou pas assez ou même assez sont des jugements, nécessairement. Il faut aussi s’interroger sur l’usage de beaucoup et peu. Y a-t-on vraiment pensé ou est-ce une opinion? IL est bien des raisons pour se poser la question.

  • Souvent c’est un réflexe.
  • se peut-il que l’on ne pense que selon son propre comportement.
  • bien souvent l’originalité vient de ce que c’est différent non?
  • il y a bien d’autres raisons mais…

A-t-on vraiment écouté ce qu’a dit la personne? Là, bien souvent, on ne partage pas son point de vue parce qu’on ne se met pas, du moins n’essaie-t-on pas, de se mettre à sa place. On se fait une idée de ce qu’elle va dire et on ne l’écoute pas. On ne s’est pas mis dans ses souliers.

Il ne faut pas juger des autres, à prime abord, parce qu’on n’est pas les autres. Il faut d’abord essayer de comprendre SA situation. Je dis bien essayer parce que c’est impossible. On n’a pas le même vécu. Juger les autres est le pire trait de l’humanité. Et je pèse mes mots. DE là découle toute l’incompréhension entre les gens.

Notre cerveau est ainsi fait qu’il évalue (juge), continuellement, le niveau de danger. Dans notre société, le danger étant relativement faible on a le loisir de passer par-dessus et s’intéresser aux autres. Aussi, je pense que ce jugement s’applique à ce qui est dit. On ne se met pas à la place de l’autre on met la situation de l’autre à notre place. Et c’est là que ça dérape. L’incompréhension nait presque instantanément.

C’est un phénomène extrêmement courant. Faire un jugement d’intention ou de logique ou de quoi que ce soit est une conséquence de notre manque d’empathie mais, surtout, notre manque d’écoute. On juge d’après quelques extraits, sans avoir un portrait significatif de la personne. Sur une seule affirmation on bâtit un jugement total. Les médias nous ont conditionnés à faire cela. Ils jouent sur cela pour essayer de vendre.

Aussi, dès que l’on se rebiffe contre ou qu’on s’empresse d’approuver, faut-il s’interroger un peu sur la promptitude du jugement qui nous y amène. On se doit de réfléchir un peu avant de juger. Les juges ne prennent-ils pas le temps de revoir la preuve avant de juger?

Bertrand (@BDmoi)

Où regarde-t-on au juste!

Dans une conversation, on a souvent des points de vue différents, n’est-ce pas le fait le plus souvent. Quel que soit le sujet, ou à peu près, la conversation arrête quand on se comprend ou quand on s’interroge sur le même sujet. Mais pour cela il faut qu’on ait la même vision du sujet.

Tout sujet a plusieurs facettes et de multiples points de vue en naissent automatiquement. On ne peut faire le tour du sujet si on ne change pas de point de vue. C’est l’évidence même. Les gens, je ne sais pour quelle raison, et c’est très répandu, arrête de regarder quand ils ont eu un point de vue. Ils se font une opinion sur ce qu’ils voient et arrêtent là.

Point de vue (opinion) est aussi point de vue (vision, apparence), Notre société est très basée sur les premières apparences. Même pas toutes les apparences. N’est-ce pas là la source des problèmes sur les réseaux sociaux. Un énonce un fait, l’autre parle du résultat du fait. Ils sont en désaccord? Mais non ils ont des points de vue (vision) différente d’un même problème. Mais ils vont s’obstiner à mort pour savoir qui a raison. Mais, les deux ont raison. Ils ne regardent pas à la même place. Ils ne parlent pas de la même chose, bien souvent ils parlent de facettes différentes d’une même réalité.

De grâce, essayez de voir le point de vue de l’autre et essayez de conscientiser que vous avez des points de vue différents d’une même réalité. Essayez par déplacement de votre situation de voir l’ensemble de la chose.

Prenez la Terre, un ovni placé au-dessus de l’Afrique dira la majorité des gens sont noirs. Un autre placé au-dessus de l’Europe dira la majorité des gens sont blancs. et ainsi de suite. Tout le monde aura raison, mais la réalité est plus complexe. Il faut quelques orbites pour réaliser la diversité des environnements humains. Ainsi en est-il de tous les sujets de conversation.

On part rarement du même point de vue. Aussi faut-il déplacer son esprit et essayer de voir ce que l’autre voit. Puis dire à l’autre notre point de vue pour qu’il puisse venir voir ce qu’on voit. Il y a cependant un gros hic! Il faut en être conscient et prendre le temps de discuter.

C’est la seule façon que je connaisse pour partir de points de vue différents pour en arriver à une compréhension mutuelle. Cela n’empêche pas de ne pas être d’accord sur l’ensemble mais au moins nous comprenons-nous plus?

Bertrand (@BDmoi)

Parité n’est pas égalité.

Nous l’avons tout faux. La facilité du wokisme attire des gens. Mais égalité de chances ne veut pas dire égalité de résultats. On ne peut tous être premier, mais au moins peut-on tous avoir un peu d’espace pour tirer notre substance.

Il pourra y avoir augmentation de l’égalité quand on traitera les gens également, basé sur leurs talents et aptitudes, plutôt que sur leur apparence et leur porte-monnaie. Aussi n’est-ce pas aux autres de changer mais à nous.

C’est cru, c’est direct mais c’est ça. SE gausser de faire de la place artificiellement, selon les apparences et les croyances, est une hérésie à la compétence. Il faut absolument rendre l’égalité réelle des chances et non pas la proportionnalité par quota imposé.

Cessez de penser autrement que ce que vous pensez intérieurement. Il semblerait que la force du mouvement woke soit l’hypocrisie dont fait preuve la plupart de ceux qui ne contestent pas l’approche. Est-ce la réalité?

Bertrand (@BDmoi)

Il y aura avancement vers l’égalité.

La compétence amènera l’égalité. Les quotas amènent-ils le favoritisme? Je crois que le phénomène de destruction du système global est, EN PARTIE, dû à un rejet de la compétence. Mais, la vraie égalité ne saurait avancer dans le déni de la compétence. Tout ce que ça fera c’est répartir l’insatisfaction différemment.

C’est un concept difficile à saisir. Il faut donner l’égalité des chances. Pas l’égalité de résultats. Mais il est plus facile de donner l’illusion de l’égalité que de la rendre réelle. Le wokisme, dans ses excès, veut que l’on observe la parité sur tous les plans. Mais est-ce la Nature qui devrait nous inspirer: la vie dans toutes les conditions? Les talents et les aptitudes sont individuels. Il faut faire un effort pour les reconnaître. Il est bien plus facile de s’en tenir aux caractéristiques visibles.

Les gens sont différents. Il faut s’habituer à accepter la différence mais encore faut-il la percevoir et la reconnaître. Nous avons un gros travail à faire sur la reconnaissance des bienfaits et de la nécessité de la différence. On en convient assez facilement mais quant à l’accepter c’est une toute autre chose. On est civilisé jusqu’à un certain point, on ne se tire pas souvent dans les rues, quoique?

Il y a un immense pas à faire vers la reconnaissance de l’autre. Deux conséquences désirables en seraient la récompense: l’égalité réelle des gens et la richesse obtenue par les talents de chacun.

Bertrand (@BDmoi)

Les trous noirs du capitalisme

Musk, Bezos, Gates et autres milliardaires dont l’article de Forbes traite: https://www.forbes.fr/classements/classement-forbes-2021-des-milliardaires-lincroyable-annee-de-tous-les-records-pour-jeff-bezos-elon-musk-bernard-arnault/

Ces milliardaires sont-ils de gigantesques trous noirs de la finance? Les Amazone, Apple, Tesla et autres rejetons de ces trous noirs, sont-ils autant de trous noirs massifs qui aspirent la vitalité de l’Univers humain de la finance?

Qui peut empêcher l’attraction massive de capitaux dans ce gouffres sans fond. Parce que des fonds ils en ont à profusion? L’argent attire l’argent. C’est mathématique. J’ai écrit ceci en juin 2017: https://bdmoi.mdugre.info/les-riches-de-plus-en-plus-riches-et-les-pauvres-plus-pauvrespourquoi/ Après la lecture de ce texte, laissons voguer notre imagination.

Le Big Bang évolue. Est-il possible d’en arriver à un Big Crunch? Il faudra une intervention divine (du ciel, E.T.) pour arrêter ce phénomène?

Pensée vague d’un samedi pluvieux!

Bertrand (@BDmoi)

Hypothèse ou opinion?

Bien des opinions des gens commencent par “SI”. Aussi je me demande si bien des opinions ne sont que des hypothèses plutôt que des affirmations. Bien des hypothèses ont été avancées qui se sont révélées fausses. Je dirais même que c’est majoritairement le cas. 100 fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Bien peu le font délibérément. Souvent se voient-ils contraints de le faire par les événements de la vie.

Il y a un autre dicton qui dit: il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée. Si on combine les deux ça fait un monde assez idéal. On émet une hypothèse, on la remet en question et on finit par se faire une opinion basée sur les expériences concluantes.

Toutes ces opinions qui commencent par “SI”, peut-on les vérifier un peu? Il semblerait que beaucoup de prises de becs seraient peut-être résolues. Mais le saura-t-on un jour? Il faudrait un gros changement de réalité humaine pour y arriver. Le domaine des croyances étant largement imbriqué à celui de la connaissance, on a beaucoup de difficultés à départager les faits des conceptions erronées.

Dans la situation actuelle, celle où toutes les opinions ont droit de cité, il faut se rendre à l’évidence. La propagande ne fonctionne plus totalement. Il y a un 5 à 10% des gens qui sont réfractaires. Deux choses résultent de ce fait: on doit les respecter et on doit vivre avec.

Il y a cependant une autre approche possible et c’est l’éducation par les preuves démontrées. Se faire dire que les choses sont horribles n’est jamais aussi fort que de les montrer. Se faire dire la science, n’est jamais aussi fort que nous en démontrer la preuve de visu.

Un plus grand consensus social serait absolument productif, tant en paix sociale qu’en paix individuelle. Mais qui paierait pour la production et la diffusion du savoir, des expériences. On en est encore aux balbutiements des télécommunications. La majorité n’est-elle orientée que vers les besoins de base (porno, émotions, rêve…) Quand nous aurons un vrai ministère de l’éducation et qu’on commencera à faire de la véritable information et formation publique, alors, aura-t-on la société dont nous rêvons. Mais, sommes-nous prêts à en payer le prix? Particulièrement dans les sciences sociales? Là où foisonnent un tas d’opinions et très peu de science?

Bertrand (@BDmoi)

“TOUS” est un objectif louable mais irréalisable.

Il est très rare que l’on puisse utiliser “tous”, du moins dans le sens absolu. Rien n’est tous. Ce n’est pas, surtout en cette période, tout le monde qui respire. Il y en a un certains nombre qui doivent être assistés pour respirer, et de plus en plus.

La situation qui perdure dans le réseau de santé en est un exemple. On ne peut, pour toute sortes de raisons, avoir un consensus absolu. Bien des gens ne sont pas cohérents avec leurs convictions. Mais il y en a qui sont convaincus. À tort ou à raison, ils sont convaincus. Et y a-t-il un certain pourcentage qui sont assez convaincus pour lâcher leur emploi. Mais on n’a pas le luxe de s’en passer.

Commence-t-on à saisir ce que veut dire exactement, vivre et laisser vivre? Quoiqu’on pense du vaccin, qu’il soit TOTALEMENT efficace ou pas, il ne l’est pas. Chacun en tire sa conclusion. Donc vivre est un ensemble de risques, que l’on prend consciemment ou pas. La VIE, est la résultante.

J’entends d’ici: ah! on sait bien il est complotiste. Et non! Je suis double vacciné et je porte le masque, je me lave plus souvent les mains etc. Je suis exactement ce que je crois être de la science. Non, je suis humaniste. Je crois aux grandes valeurs humaines. Peut-être suis-je un peu fataliste, aussi. Il arrivera ce qui arrivera. J’ai traversé de gros orages et je traverserai tous les orages jusqu’à temps que je meurt, beau temps mauvais temps.

L’absolutisme de pensée pour les autres est farfelue. Il faut accepter la diversité. Faire ce qu’on pense le mieux pour nous et se tenir loin de ce qu’on estime un danger. Dans le fond, on a toujours un peu ce qu’on mérite. Mais il y a une chose qui me turlupine spécifiquement au-sujet des infirmières et des médecins qui ne veulent pas se faire vacciner: de quelle autorité se réclament-ils pour prescrire ou donner un traitement basé sur la science? Ne faut-il pas être conséquent jusqu’au bout?

Bertrand (@BDmoi)

L’analogique et le numérique.

Aujourd’hui je viens de réaliser une chose qui, je crois, est quand même importante. Et je vous en fais part. La réalité perdure moins dans le temps qu’avant, ou plus précisément notre perception de la réalité dure moins longtemps. Celle-ci ne change pas, c’est notre perception et notre conception qui change.

Dans mon jeune temps (ayoye) les choses existaient dans un continuum. On était le matin, l’après-midi et le soir. Il y avait bien des moments ponctuels mais ils étaient rares et approximatifs. Aujourd’hui, avec les montres numériques et les téléphones numérique il est 9:12 et pas après 9 heures ou à peu près 9 heures et 10. Non, on a augmenté la précision aux dépends de la nuance.

Aussi est disparu le presque, autour, environ, un peu ou beaucoup. Aujourd’hui c’est non, non, non, oui, oui, non, non. Tout est de la précision d’un chimiste de haut niveau. Les nuances en ont pris pour leur rhume.

La réalité maintenant ne dure qu’une minute. Est-ce une raison pour la polarisation des opinions? Je ne suis pas loin de le croire. Les montres de chacun n’étant pas synchronisées et l’exactitude étant exaspérée peut-on en déduire que ce qui manque aujourd’hui et qui existait avant est l’approximation et la possibilité d’acceptation de la nuance.

Exprimer une opinion en 280 caractères n’est pas donné à tous, loin de là. Je crois que c’est la principale raison des qualificatifs déplorables sur les réseaux sociaux et principalement twitter.

J’aime bien l’analogique. Il replace les choses dans le contexte. Le numérique? Un coup d’œil et ce n’est plus vrai. La tolérance de chacun en a par conséquent pris un coup. L’espace de tolérance est de plus en plus restreint. La synthèse globale n’est-elle que la somme des insatisfactions plutôt que le fait que l’on est en vie et qu’on puisse opérer? On ne peut mettre toutes les horloges à l’heure exacte. De toute façon quelle est l’heure exacte, où?

Bertrand (@BDmoi)

Peut-on montrer plutôt que dire la conclusion?

Bien souvent explique-t-on aux jeunes. Leur dit-on plein de choses qui sont signifiantes pour nous. Exemple: si j’avais ton âge, je ferais ci ou ça ou bien je n’aurais-pas fait ceci ou cela. Demandez-vous la chance qui vous est donnée d’avoir une jasette avec ce jeune pour savoir ce qui est signifiant pour lui?

Il est bon de parler de ses expériences mais encore faut-il dépasser ce magnifique moment. Étirer la sauce et lui demander ce qu’il en pense, ce qu’il aurait fait lui.

Nous sommes tellement habitués d’aller à l’essentiel et de donner des leçons. Les grands pédagogues, les bons grands-pères savent raconter, c’est vrai. Mais encore prennent-ils le temps. Tout est dans le moment. Les choses qui durent dans notre mémoire, sont issus de moments où le temps s’est arrêté. Il a beau avoir été court en minutes ou en heures, mais il y a eu un état où le temps était suspendu.

Pour arriver à cet état de grâce il faut arrêter le temps quand l’occasion se présente. Quand on y est habitué, les occasions sont assez fréquentes. On aborde le temps d’une autre façon.

Ce qui est fabuleux c’est inclure le jeune dans le processus. C’est facile de l’inclure dans l’expérience. Il ne demande, bien souvent, que ça. C’est une habitude à acquérir. Ça et ralentir le temps quand on a le privilège de la présence. Lui montrer par où on est passé, lui faire vivre le moment. C’est la recette de la transition du savoir de l’humanité.

Bertrand @BDmoi)

Est-on en période de transition ou le sort de l’humanité est-il fixé?

Sommes-nous entre le tribalisme et l’universalisme ou s’en va-t-on vers la fin de l’humain et de l’humanité? La tradition de la famille et de la tribu semble en prendre pour son rhume dans notre période. Est-ce un effet du multiculturalisme? S’en va-t-on sur un mélange complet, ou presque de l’humanité? Un genre d’universalisme continental? Est-ce la fin du monde tel qu’on le connait qui s’en va vers un égocentrisme forcené?

Y a-t-il quelque chose qui va nous unir dans une nouvelle société planétaire? Peut-être à très long terme. Nous sommes cependant morcelés en une multitude de segments de comportements et de pensées. Les politiciens ont beau jeu pour jouer sur la division et régner. Le pouvoir pour le pouvoir. Le 4ième pouvoir (médias) joue sur tous les tableaux pour essayer de tirer son épingle financière du jeu.

Je ne sais ce qui nous pend au bout du nez. Mais, est-il suffisant de dire que nous sommes dans un “no man’s time”? Un temps où tout est mêlé. Les opinions et les émotions fusent de toutes parts et sont lancées sans retenue. Le virus a amplifié un monde qui était déjà en transition. Il a fait ressortir les pour et les contre de chaque option et nous a fait nous retirer pour y réfléchir.

Avons-nous causé suffisamment de dégâts à la planète ou avons-nous assez de bon sens et d’énergie pour nous mettre ensemble et y remédier? Je vis et j’aurai vécu dans un moment charnière de l’humanité. J’en ai pleinement conscience. Vivrons-nous des millénaires de bonheur comme l’a prédit Nostradamus ou sommes-nous à la fin des temps de l’humanité? Il y aura un moment de bascule, mais, je n’y serai pas. Mes enfants non plus. De quelle ampleur et de quelle durée?

Bertrand (BDmoi)