La désinformation est-elle vraiment le fait d’une puissante et infime minorité?

Documentaire l’agnotologie: ci -joint le lien vers un documentaire de Télé-Québec https://video.telequebec.tv/player/39095/stream?assetType=movies

Ce documentaire, dans le contexte actuel est très évocateur. L’origine du phénomène de la désinformation remonte aux années 50. Jamais un si petit groupe n’a fait autant pour cacher la réalité. On comprend le mécanisme de la désinformation. Mais comment la combattre demeure un mystère.

Le mot-clé de toute la démarche c’est semer la confusion. On ne ment pas directement mais, on exprime un tas de diversions, et on noie le poisson dans un déluge d’informations vraies, mais non pertinentes.

Aujourd’hui, les moyens puissants de télécommunication étant disponibles aux individus, les réseaux sociaux et les médias hautement concentrés, ne sont-ils pas plus propagandistes de leurs idées que de la réalité?

Il semblerait que 20 à 25% de la population soit active sur les réseaux sociaux. Il y a officiellement plus de personnes qui disent être sur les réseaux mais, de fait, la proportion de gens qui y sont présents n’est pas aussi grande. Ceci étant dit, la grande majorité des utilisateurs sont là pour échanger ou s’informer ou socialiser. Mais il y a une minorité qui sont là pour évangéliser selon leur idée, et ils sont très actifs.

Il fut un temps où il y avait des combats de mots sur les réseaux sociaux. Mais, maintenant, ce sont les personnalités qui attirent les trolls. Il y en a de moins en moins de tweetfights. Il reste cependant des gens qui veulent que les autres pensent exactement comme eux et agissent dans le même sens.

La démocratie a disparu au profit des minorités. Nous sommes dans le monde du règne de l’individu. La société a disparu pour faire place à un agrégat disparate d’individus obnubilés par leur importance. C’est un terreau extrêmement fertile pour la désinformation. L’insatisfaction semble, et je dis bien, semble généralisée. De fait n’est-ce que l’opinion de ceux qui suivent la propagande des médias?

Il est possible de se faire une tête si on a un éventail étendu de points de vue. Mais, cela prend du temps et de l’énergie. Qui en a???

Bertrand (BDmoi)

A-t-on accès à l’information?

A-t-on accès à l’information? La réponse évidente est non! Comment se fait-il que dans ces temps, où il n’y a jamais eu autant de communications ni de moyens de communication, qu’il y ait si peu d’information dans la population. Tant de savoir humain si peu répandu. La quantité d’information brute à être dispersée est tellement grande, que personne n’en a une synthèse globale.

Trop de communication a dilué l’information. Le cerveau ne pouvant assimiler le flot d’informations qui lui parvient dispose de moyens de défense qui élaguent ce qui lui parvient. C’est essentiel. Mais concentrons-nous sur la quantité et la qualité des informations qui sont émises.

Si j’étais un extra-terrestre, je le suis peut-être, je me dirais: je ne peux entrer en contact avec une meute si dissolue. On va attendre qu’il se crée un consensus quelque part, on va attendre et attendre. La trajectoire actuelle de l’humanité est à l’opposé de ce principe. Plus ça va, plus on est divisé. L’information et la désinformation cohabitent librement sans qu’il y ait de véritables moyens de faire la part des choses. Nulle part y a-t-il un endroit où la synthèse se fasse. Donc on n’a pas de connaissances de base de la Réalité pour en déduire la probabilité de vérité d’une information. Toute information que l’on reçoit provient d’une source qui amène avec elle un tas de bruits tels niveau de confiance, réputation, notoriété… On ne peut, facilement, dissocier la source, de l’information.

Donc, la résultante est un désastreux mélange de positions individuelles et la propagande des moyens de communication organisés. On positionne en fonction d’un segment précis. Et plus ça va, plus le segment rapetisse. C’est donc pourquoi on est de plus en plus morcelés, divisés.

Je n’ai aucune idée de la façon dont on doit opérer pour recoller les morceaux. Une idée du point de départ? Une meilleure structure de la véritable information. Celle qui correspond à ce que l’on sait de la réalité. Et on n’en sait pas tant que ça, comparativement à l’immense Réalité. Pas un canal de nouvelles mais des canaux de savoir brut. Les religions resassent des croyances depuis des siècles. Ne serait-il pas temps, avec nos moyens, de répandre de la science, de la vraie. DE manière synthétisée combinant Histoire et recherches de pointe? Un fantasme! Qui paierait et qui prendrait le temps. L’école? Faites-moi rire. Un des plus puissants moyens de propagande culturelle. Traîner un passé de croyances et de préjugés. Peut-on tourner la lorgnette et essayer de regarder la réalité et le futur au lieu de regarder le passé et ses horreurs?

Bertrand (@BDmoi)

Et si l’impôt sur le revenu?

Et si l’impôt sur le revenu était vraiment un impôt sur les revenus? Il pourrait avoir un but précis: mieux répartir la richesse parmi les citoyens? Maintenant que tout est mélangé dans le fond général, il n’y a pas de corrélation à faire. Il y a les entrées et les sorties. Impôts, taxes, amendes et tout dans un pot-pourri, et il semble être pourri. Les gens disent: je paie des impôts j’ai droit à des services. Mais, tout étant mélangé, a-t-on pour ce qu’on paie?

C’est une question fort imprécise. Elle pourrait aussi se dire: paie-t-on pour ce qu’on a? Il semblerait que non, puisque l’on accumule des déficits de plus en plus grands. Alors, que faire? Fonctionner par enveloppes financées par les utilisateurs? Et si c’était une partie de la réponse? On alloue des budgets de fonctionnement aux ministères. Est-ce encore adapté? Plutôt, si ceux-ci établissaient un coût de leur services et que celui-ci était réparti sur les utilisateurs? L’impôt sur le revenu étant le mécanisme de répartition des ressources monétaires entre les individus et le reste défrayé par les choix des citoyens. Le coût des routes refléterait le coût des routes, le coût de la santé refléterait le coût de la santé et ainsi de suite.

Ce n’est pas une révolution que je souhaite mais, une juste vision des choses pour le citoyen. C’est une idée que je lance. Juste pour voir. Jusqu’où ça pourrait s’appliquer. Et comment sortir de la spirale capitaliste qui a produit son résultat mais qui maintenant est distordu. Le capitalisme, par la monnaie et l’enrichissement personnel, a permis l’éclosion d’échanges entre les humains. C’est ce qu’On appelle l’économie. L’économie, c’est la somme des échanges entre les humains exprimée en argent.

Maintenant que l’on sait les pouvoirs fantastiques du génie humain, peut-on penser à un meilleure façon de l’utiliser, au bénéfice de tous? Nous avons bien des croûtes à manger pour y arriver. Mais un bon départ ne serait-il pas un véritable impôt sur le revenu couplé à un revenu minimum garanti? J’ai maintes fois exposé des idées à ce sujet. Mais, la clé de voute d’une société plus raisonnable serait-elle dans ce duo? Tout le reste financé par les usagers, par entreprises publiques mais non-dépendantes du gouvernement, dépendante d’un conseil d’administration élu par les citoyens?

Pensons-y. Le problème c’est qu’il n’y a pas de place ni d’occasion pour en discuter.

Bertrand (@BDmoi)

Imbécilité répandue ou répandue?

Imbécilité répandue dans la population ou imbécilité répandue par les médias. Vous n’aimerez peut-être pas ce qui suit. Mais c’est ce que je pense depuis longtemps mais que je ne savais formuler aussi précisément. Nous ne sommes plus dans un monde de raison, l’a-t-on jamais été est une autre discussion.

Nous vivons dans un monde où l’opinion fait foi de tout. Ça termine les discussions, ça met échec et mat. Il y a de moins en moins de faits bruts dans les médias, tous les médias. Ceux-ci attribuent le problème aux faits des réseaux sociaux. Mais je crois qu’ils en sont la cause première, les médias. J’ai défini le terme commèrementateur pour illustrer ce que sont devenus les médias et les chroniqueurs. Ceux-ci ne font que donner leur savantes opinions sur une quantité de choses qui se passent dans la société. Mais, ce faisant, ne font-ils que la répandre et semer à tout vent?

Une opinion peut ou ne pas être réfléchie. Les commèrementateurs disposent, eux, de faits bruts et les assimilent. Ils en font une digestion et répandent leurs savantes conclusions dans un texte de 300 mots ou moins. Les gens adoptent un point de vue ou l’autre. Cela donne du prêt-à-penser. Faut-il se surprendre de la polarisation des individus?

Personnellement, je suis à l’affut des faits et j’ai une difficulté énorme, bien que je dispose de beaucoup de temps, pour essayer de les découvrir. Je demeure sur ma faim car les faits bruts sont rares. Ils sont, dans les médias, distillés dans les opinions des commèrementateurs. Si les médias répandaient moins d’opinions et plus de faits bruts, je crois que la société serait plus raisonnable car plus raisonnée.

Suis-je dans le vrai? Suis-je dans l’erreur? Peut-être avez-vous une opinion là-dessus?

Bertrand (@BDmoi)

Les réseaux sociaux n’existent pas.

Les réseaux sociaux n’existent pas. Il existe des gens qui utilisent l’internet pour s’informer et émettre des commentaires. Il y a des gens sociables jusqu’aux sociopathes. Il y a de tout. Aussi ne faut-il se surprendre de rien.

Il y a toutes sortes de personnes, des personnes qui agressent et des personnes qui discutent. Les notables (ceux qui ont une certaine notoriété) sont les plus visés et ce n’est pas étonnant. Premièrement ont-ils une TL (tribune de lecteurs) plus grande que les autres. Certains les suivent parce qu’ils aiment leurs opinions et leurs commentaires, d’autres, au contraire, parce que ceux-ci leur déplaisent.

Il y a beau recevoir 12 avis favorables, on ne retiendra que les 2 ou 3 qui étaient déplaisants. La nature humaine est ainsi faite. C’est triste que les personnes connues ne fassent que déblatérer contre les réseaux sociaux. Mais, à leur défense, il faut dire qu’il y a des gens hargneux qui s’obstinent délibérément pour les écœurer.

Ce qui me surprend, ce sont les gens qui s’offusquent des commentaires que certains ont laissés sur leur commentaire à eux. Il n’est pas donné à tous de bien dire et bien comprendre ce qui doit s’écrire en moins de 280 caractères. Aussi, un peu d’indulgence et de compréhension sont-elles nécessaires, de part et d’autre.

Si vous ne voulez pas qu’on commente vos commentaires? N’en faites pas. Vous avez le droit de dire ce que vous voulez. Vous vous engagez ainsi à être vu et commenté. Twitter , facebook et autres ne sont pas des déserts où l’On peut crier sa peine sans être entendu. Utilisez plutôt Word et écrivez ce qui vous tente. Pour le reste suffit-il de suggérer ceci: vous avez la liberté de vous exprimer et l’autre aussi. Si un commentaire vous déplaît, vous pouvez-laisser faire. Mais si vous engagez la conversation à celui qui a commenté votre commentaire? C’est vous qui avez entamé la conversation.

Bertrand (@BDmoi)

Les paradis fiscaux?

Les paradis fiscaux commencent aux pays où l’On fait croire que l’On perçoit l’impôt des riches. Les nouvelle divulgations des enquêtes des journalistes syndiqués dans le monde nous le prouvent fois après fois. Et nous continuons à croire que l’On est dans un état de droit et de justice.

Tous ceux qui ont des revenus déclarés par les autres sont imposés selon les règles de l’impôt. Mais la majorité de ceux qui déclarent leurs revenus ne déclarent pas tous leurs revenus. Échappatoire un. Ensuite ceux qui peuvent se payer un fiscaliste à 100$ l’heure et plus, peuvent se prévaloir d’un ensemble de dispositions peu connues des gens. Échappatoire 2. Ceux qui peuvent se payer des cabinets spécialisés vont aller dans les paradis fiscaux. Échappatoire 3. Et il y a l’inexistence juridique, plutôt rare, qui permet de ne payer rien. Échappatoire 4.

Quel est le but de l’impôt? Personne ne peut le dire avec certitude. Ce qui est encore plus grave, c’est qu’on n’a aucun barème pour évaluer l’atteinte de l’Objectif.

Quand le gouvernement a les deux mains dans l’assiette au beurre, est-il surprenant que les choses fonctionnent ainsi? Il faut tout revoir le système d’impôts et de taxes, à tous les niveaux, pour déterminer les objectifs de chacun et les modes d’opération.

Ne pas oublier que l’impôt sur le revenu, ici au Canada, a été créé pour payer les dépenses de guerre du pays. En 1917. C’était temporaire.

Bertrand (@BDmoi)

Une joute déplorable pour tous!!!

La joute immonde que jouent les politiciens et les médias et les autochtones est déplorable pour tous. Dans ce monde extrêmement polarisé une telle démonstration de stupidité est seulement bonne à renforcer les gens dans leur opinion. Elle n’aide pas la cause de la paix et de la réconciliation.

Ai-je besoin d’en dire plus?

Bertrand (@BDmoi)

A-t-on un exercice de conscience à faire?

A-t-on un exercice de conscience SÉRIEUX à faire? Globalement, personnellement, chacun? Oui et non? Dans nos comportements individuels il appartient à chacun de s’autoévaluer. Le gros problème c’est que l’on a une mémoire très sélective. Mais collectivement, on a un gros problème c’est que l’opinion que l’on a de nous est distordue par les médias. Les politiciens ont à faire un exercice sérieux de représentation des gens, de la majorité des gens.

Plutôt que de se préoccuper de la mode du jour des criards et des obtus, qui ont toute la place dans les médias, il leur faudrait prendre des décisions POUR un futur différent. Penser à long terme et à la majorité.

Premièrement leur rôle est de gouverner, pas de materner. La différence c’est que les lois doivent être démocratiques, c’est à dire approuvée par les citoyens. Le citoyen n’a plus de place dans notre société. L’importance de son vote est ridicule et l’impact des décisions gouvernementales de plus en plus envahissant. Les politiciens appuyés des médias décident pour tous et chacun n’a qu’à se plier aux dictats communs.

La réalité n’est pas telle et il y a place pour la diversité si recherchée en paroles, mais si réprimée en action. Là est tout le malheur de notre temps. On veut que tous soient pareils mais chacun est différent. Folie monstrueuse et complètement irréelle dans la vie mais présente dans nos vies.

L’état d’urgence sanitaire est purement fictif. Ce n’est que l’expression d’un dogmatisme silencieux que chacun doit agir conformément aux normes gouvernementales. Le gouvernement n’a pas reçu le pouvoir de réglementer le comportement de chacun. Il a reçu le pouvoir de légiférer sur les principes d’échanges entre les citoyens. Mais la faiblesse personnelle des politiciens et des médias, ne fait qu’agir dans le sens de ce qui fait augmenter leur propre pouvoir.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi une journée?

Faire une journée pour la vérité et la réconciliation procède d’une bonne intention. Mais, ne dit-on pas: l’enfer est pavé de bonnes intentions. Tant de bonnes intentions ont conduit au monde où l’on est aujourd’hui. Il en est de même de cette journée où l’on gratte abondamment le bobo. Mais celui-ci est plein d’infection autour.

C’est certain qu’il faut en parler et surtout agir pour, non pas réparer les torts, c’est impossible, mais rendre normale une normalité plus égale. Abolir la loi sur les Indiens en partant serait un départ utile. Ensuite donner aux gens les moyens de se remettre de tous les traumatismes qu’on, le passé, leur a causés. Cela prend du temps et de l’énergie. À raison d’une journée par année cela prendra des siècles.

Il faut comprendre et assimiler un tas de choses qui ne sont pas compréhensibles ni assimilables facilement. La bonne intention qui sous-tend toutes les journées de… et toutes les semaines de… et tous les mois de… et toutes les années de… et toutes les décennies de… Cette bonne intention est factice. Ce sont les babines qui parlent mais les bottines qui restent dans le garde-robe le temps qu’on est en pantoufles.

IL faut, dès aujourd’hui, bâtir un monde correspondant aux besoins des gens. Pas l’équitabilité idéale de ce que chacun ait ce que tous possèdent, mais de ce que chacun puisse être qui il est, en toute liberté. C’est un projet à long terme qui demande toute l’énergie et les gestes de toute la société, en commençant par chacun. Construire un monde de bisounours? Et pourquoi pas?

Bertrand (@BDmoi)