Et si l’impôt sur le revenu?

Et si l’impôt sur le revenu était vraiment un impôt sur les revenus? Il pourrait avoir un but précis: mieux répartir la richesse parmi les citoyens? Maintenant que tout est mélangé dans le fond général, il n’y a pas de corrélation à faire. Il y a les entrées et les sorties. Impôts, taxes, amendes et tout dans un pot-pourri, et il semble être pourri. Les gens disent: je paie des impôts j’ai droit à des services. Mais, tout étant mélangé, a-t-on pour ce qu’on paie?

C’est une question fort imprécise. Elle pourrait aussi se dire: paie-t-on pour ce qu’on a? Il semblerait que non, puisque l’on accumule des déficits de plus en plus grands. Alors, que faire? Fonctionner par enveloppes financées par les utilisateurs? Et si c’était une partie de la réponse? On alloue des budgets de fonctionnement aux ministères. Est-ce encore adapté? Plutôt, si ceux-ci établissaient un coût de leur services et que celui-ci était réparti sur les utilisateurs? L’impôt sur le revenu étant le mécanisme de répartition des ressources monétaires entre les individus et le reste défrayé par les choix des citoyens. Le coût des routes refléterait le coût des routes, le coût de la santé refléterait le coût de la santé et ainsi de suite.

Ce n’est pas une révolution que je souhaite mais, une juste vision des choses pour le citoyen. C’est une idée que je lance. Juste pour voir. Jusqu’où ça pourrait s’appliquer. Et comment sortir de la spirale capitaliste qui a produit son résultat mais qui maintenant est distordu. Le capitalisme, par la monnaie et l’enrichissement personnel, a permis l’éclosion d’échanges entre les humains. C’est ce qu’On appelle l’économie. L’économie, c’est la somme des échanges entre les humains exprimée en argent.

Maintenant que l’on sait les pouvoirs fantastiques du génie humain, peut-on penser à un meilleure façon de l’utiliser, au bénéfice de tous? Nous avons bien des croûtes à manger pour y arriver. Mais un bon départ ne serait-il pas un véritable impôt sur le revenu couplé à un revenu minimum garanti? J’ai maintes fois exposé des idées à ce sujet. Mais, la clé de voute d’une société plus raisonnable serait-elle dans ce duo? Tout le reste financé par les usagers, par entreprises publiques mais non-dépendantes du gouvernement, dépendante d’un conseil d’administration élu par les citoyens?

Pensons-y. Le problème c’est qu’il n’y a pas de place ni d’occasion pour en discuter.

Bertrand (@BDmoi)

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