D’où vient cette soif de reconnaissance?

Les centrales syndicales, que je déteste, jouent à la politique d’une façon dont elles n’ont pas été créées pour le faire. Je reconnais l’importance des syndicats et même la nécessité. Cependant je crois que les CENTRALES syndicales outrepassent leur mandat. Elles ont une position dogmatique, qui ressemble à celle de l’opposition au gouvernement. On est dans le domaine de la politique et non du bien-être des syndiqués.

Je crois que c’est préjudiciable au bien des gens. Au point que ceux-ci se sentent écartillés entre leur syndicat et le gouvernement. Cette polarisation, comme la polarisation de toute la société, amène les gens à se sentir seuls dans les machines.

La démesure, autant gouvernementale que syndicale, ne permet plus aux gens de se sentir partie prenante. Ils se sentent comme une marchandise manipulée selon les désirs des instances au-dessus de leur tête.

Les humains ont soif d’humanisme. Ce n’est cependant pas la voie choisie par les centrales syndicales. Elles ont choisi la voie du communisme, où l’on ne peut traiter la différence et où tous doivent entrer dans le moule.

Les gens ont besoin d’une place à eux, où ils sont reconnus. Ils ont besoin de liens avec les gens autour d’eux. Alors que tout le monde tire à gauche et à droite, les individus se sentent ignorés. Leur valeur n’étant reconnue qu’un parmi les autres.

Ce ne sont pas les campagnes de pub qui y changeront quelque chose. On a dérapé solide avec la révolution tranquille. Il faut ralentir et reprendre une adhérence au pavé, pour repartir sur de saines trajectoires.

Bertrand (@BDmoi)

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