On récolte ce que l’on sème. En bonne partie c’est vrai. Dans un champ pousse majoritairement ce que l’on y a semé. Mais ce n’est pas seulement ce que l’on a semé. Une partie de ce que l’on a semé. Le vent et l’épandage en ont semé une partie à l’extérieur du champ. C’est la réalité. Donc une partie de ce que l’on a semé ne sera pas récolté par nous.
Deuxièmement, il y a ce que le vent et l’Épandage des autres a semé dans notre champ. Donc on va récolter une partie que l’on n’a pas semé. Ce qui peut être avantageux ou néfaste selon la différence de ce qui a été semé intentionnellement ou non.
Finalement, la nature a horreur du vide et il existe toutes sortes de situations où des conditions prédéterminées vont déjà jouer dans la production du champ.
Ainsi en est-il de la vie. On naît avec un bagage qui ne demande qu’à profiter. On a des talents et des aptitudes qui sont disponibles. Beaucoup sont inexplorés soit parce qu’ils ont été étouffé par l’environnement (éducation ou négligence). De plus, le hasard des rencontres peut faciliter l’émergence de possibilités pour lesquelles on n’avait aucune prédestination.
Donc que l’on dise que l’on a ce qu’on mérite, est tellement faux. Il faut regarder les talents de la personne et ce qu’elle a réussi à accomplir, compte tenu des circonstances (intempéries) et opportunités.
Il est des opportunités qui existent et qui sont visibles (comme la fertilité d’un champ) mais, il est tellement de circonstances qui sont connexes que l’on ne peut prédire le sort d’une personne en particulier, comme c’est le cas d’une graine en particulier.
Il est une chose dont je suis particulièrement certain, c’est que l’on reçoit toujours autant que l’on a donné. Donné, pas investi. Les gens, pour beaucoup ne donne rien. Ils ne peuvent attendre rien en retour. Le don attire le don et l’investissement peut attirer la perte. Alors cessons de nous questionner et donnons à ceux qui ont besoin. Pas nécessairement à ceux qui demandent.
Bertrand (@BDmoi)
Une pensée sur “Que récolte-t-on au juste?”