La saucisse Hygrade et la politique?

“Plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent”. Tout le monde connaît le concept. Tout le monde sait que ce qui est arrivé en premier, c’est la création de cette saucisse qui a été adoptée par beaucoup de personnes et de là c’est parti.

J’essaie d’appliquer ce concept à la politique et là c’est plus difficile à déterminer. “Les gens sont de plus en plus déconnectés face aux politiciens et les politiciens sont de plus en plus déconnectés face au sort des gens”. Mais là il est difficile de déterminer qu’est-ce qui est arrivé en premier. Dès Taschereau il y a eu l’enquête de Duplessis au sujet des comptes publics. Ce fut le début? Duplessis qui a suivi a augmenté la corruption à un degré élevé. Puis ça semble s’être calmé.

Mais aujourd’hui, plusieurs années après la Commission Charbonneau, c’est redevenu un scepticisme de haut calibre envers les politiciens. Personnellement je trouve que Charest a mis la cerise sur le sundae ce matin. Après s’être tu pendant des années, il dit qu’il était prêt à témoigner et qu’il avait donné ses disponibilités. Après avoir traité les citoyens du vocable de “La Rue”, terme hautement péjoratif dans son discours, il a le front de mettre de l’huile sur le feu.

Après une certaine accalmie dans les mœurs politiques, autant du côté des politiciens que des citoyens sceptiques, Charest est celui qui a exaspéré le cynisme dans la population. L’eau est encore trouble et les répercussions du passé n’ont pas encore commencé à se disperser. Couillard doit se battre avec les fantômes du passé quotidiennement.

Je ne sais si le cynisme des gens est apparu en premier ou la corruption de certains politiciens mais ce que je sais c’est que Charest a tout fait pour brasser la soupe et  faire remonter les nouilles de scepticisme.

Bertrand (@BDmoi)

 

Une livre de livre n’a pas nécessairement une once de logique

On attribue au livre de nombreuses vertus. On calcule l’importance de la lecture en terme de $ de ventes ou en terme d’exemplaires vendus. Tout ça est illusoire.

Pour qui a l’argent, ou la notoriété, pour être publié, tout peut s’écrire. L’écrit est divinisé dans notre société. Pourtant ce n’est qu’un outil de communication. Comme tous les outils il a ses usages et ses possibilités. Mais nul ne peut empêcher qu’il soit mal utilisé. Comme un marteau peut faire une fracture du crâne, ce peut ne pas être l’ouverture de l’esprit- Ariane Moffat.

Combien sortent des citations du livre pour dire exactement le contraire de l’esprit du livre. La Bible en est un exemple, de même le Coran et presque tous les livre religieux. Tout et leur contraire s’y retrouvent. Alors quand on me sert une citation de livre, suis-je sceptique?

Curieusement, ce qui me fait sourire, ce sont les gens qui utilisent des dictons populaires pour dire exactement le contraire de ce qu’ils veulent évoquer. Exemple: “Le passé est garant du futur” quand on parle de Trump. Le passé de Trump est tellement en dents de scie que rien ne peut être déduit du futur autre qu’être en dents de scies.

Le fait qu’il soit milliardaire, à ce qu’on dit, peut être vrai ou pas. Il est pourtant parti avec un million de $ en poches. Sa réputation est-elle surfaite? Il y a tant de gens qui se contredisent que l’on ne saurait dire exactement.

Donc partir de la lecture pour arriver à Trump, il n’y a qu’un pas que je n’hésite pas à franchir… Rien n’est écrit et final. Tout peut être modifié. La lecture peut être un point de départ ou au contraire ancrer dans le passé. L’élection de Trump est un exemple de ce fait. Donc rien n’est bon, rien n’est mauvais. C’est l’intention et les méthodes qui font foi de tout.

Bertrand (@BDmoi)

 

La diversité c’est quoi?

Le multiculturalisme, érigé en système, est une hérésie. Il est une chose de reconnaître la différence et une autre chose de le faire au détriment de la cohésion sociale. Quand la reconnaissance de la différence devient la dictature des politiciens. On peut, et on doit, se reconnaître comme différent, c’est la réalité. Là où le bât blesse, c’est quand c’est cette différence qui nous définit.

Plutôt que mettre l’emphase sur ce qui nous rassemble et ce qui nous unit, magnifier la différence est en fait de la ségrégation. Cette partisane du PQ a bien identifié le problème. L’utilisation de quotas, pour avoir des représentants de toutes les différences, met l’emphase sur le différent et ne représente pas la population nécessairement. La partisane a raison de s’objecter à être choisie pour son statut de femme ou de noire.

La représentativité doit s’effectuer par le mérite de représenter une population, non pas d’en faire partie. Je m’explique. On se fie aux signes extérieurs pour juger de la représentativité intérieure. Les apparences. Tout n’est qu’apparences. On doit avoir des représentants qui représentent la population, ce qu’elle pense. On doit mettre l’emphase sur ce qui nous rassemble et nous ressemble. Le fait de se baser sur la différence est, en soi, de la discrimination.

Donc laisser l’opportunité à tous de faire valoir leur intérieur est la clé du problème. Ne pas faire de discrimination justement, c’est ce qu’il faut faire. La discrimination cessera quand on ne fera plus de cas de la différence apparente. Mais, est-ce demain la veille?

Bertrand (@BDmoi)

 

La révolution avant l’évolution?

Titre confondant? Je ne crois pas. Je cherche des traces où la société a évoluée en civilisation depuis des millénaires (2 au moins). Les institutions grecques et latines ne portaient pas que le germe mais l’essence même de la civilisation actuelle.

Ce qui est triste c’est que la révolution industrielle et la révolution plus récente de l’informatique et la très prochaine révolution de l’intelligence artificielle n’ont en aucun temps amélioré la civilisation humaine. Au contraire on a détourné l’intérêt commun en un paroxysme d’intérêts individuels.

Pour appuyer mes dires, je ne ferai que mentionner l’apparition de la classe moyenne avec la révolution industrielle et la destruction de plus en plus crédible de celle-ci avec la révolution de l’I.A. Les robots produiront les robots qui produiront les produits des humains. L’intellocratie, sera la prochaine évolution de la société. Mais qu’en sera-t-il?

Tout d’abord les capacités de production seront possédées par quelques conglomérats, si ce n’est quelques individus. On parle actuellement de taxer les robots. À quelle fin? Non il n’y a pas d’évolution de notre société pour absorber tous les changements, survenus à un rythme effarant, et éviter les bouleversements qui s’en viennent.

Il y aura révolution puisque le taux de connaissance de la réalité augmente avec la venue des médias sociaux. Cette réalité où, de moins en moins de gens possèdent de plus en plus de la richesse. L’article de La Presse qui suit démontre ce chemin tortueux sur lequel on est engagé.

http://plus.lapresse.ca/screens/6ff55e8a-024d-4d96-be34-f23cf8b6c06d%7C_0.html

Avons-nous évolué ou sommes-nous condamnés? C’est ce qu’on verra.

Bertrand (@BDmoi)

Les riches de plus en plus riches et les pauvres plus pauvres,pourquoi?

C’est une vérité, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres demeurent pauvres. Au point de départ il y a une logique purement mathématique.

Quand une personne reçoit plus qu’elle ne dépense il est normal qu’elle thésaurise ou au mieux investisse ce surplus. Revenus qui augmenteront d’autant que l’investissement rapportera. Et le cycle recommence.

Pour les pauvres c’est l’inverse. Plus ils dépensent au delà de leur revenu, pour survivre, plus ils s’enfoncent en emprunts et par conséquent en intérêts à payer, ce qui diminue leur revenu disponible et crée une pression à augmenter leurs emprunts et le cycle infernal se reproduit.

C’est tout simplement mathématique. Théoriquement, on demande aux personnes disposant du moins de capacité d’adaptation de survivre avec le moins de ressources disponibles. Il est facile pour un riche de dire qu’ils fassent comme moi. Beaucoup ont essayé et fait faillite. Mais on ne fait pas cette distinction. On ne regarde que le résultat.

Les riches paient la majorité des impôts, encore là c’est mathématique. La logique des crédits d’impôts pour augmenter la richesse n’est pas sociétale mais individuelle. Il faut se rendre à l’évidence mathématique, tant que la récolte annuelle (PIB) ne sera pas divisée entre les citoyens, l’écart s’agrandira. Beaucoup trouve à y redire, mais c’est logique et inéluctable, tant que le système de répartition de richesses ne sera pas changé.

Ceci n’est ni de gauche , ni de droite. C’est simplement mathématique.

Bertrand (@BDmoi)

Obama ou la fin du monde annoncée?

Obama prêche l’espoir au lieu de la crainte du futur. Mais, sans le vouloir il a annoncé la fin du monde tel que nous le connaissons. Soit qu’il ait raison ou qu’il ait tort, le monde changera. Pour le mieux ou pour le pire?

Le principal facteur n’est pas les changements climatiques. Oh! c’est un facteur sérieux mais qui prendra plus de temps que les changements humains qui surviendront dans les sociétés à venir.

Y aura-t-il meilleure répartition de la récolte annuelle? Y aura-t-il accélération du partage inégal de la richesse? Quand il est question de l’humanité, il est rare que chaque humain agisse pour le bien de tous. Ceux qui ont l’argent ou les talents, s’en servent pour leur bien-être personnel. Que ce soit la bombe atomique ou les méga-multinationales chaque humain impliqué dans la poursuite de l’objectif est, d’abord et avant tout, obnubilé par sa propre importance dans la poursuite de l’objectif. Le sort de l’humanité est très loin de ses préoccupations premières. Donc, après moi le déluge.

Je ne partage pas l’optimisme de OBAMA. Surtout depuis l’élection de Trump. Le triomphe du moi, moi, moi est grand et ne fait qu’empirer. C’est un message inspirant qu’Obama a livré à un monde sur le point d’expirer. Le comble de l’hérésie c’est Jean Charest, qui n’a pas voulu écouter la rue, se faire dire par le grand orateur, “L’avenir des politiciens réside dans leur capacité d’écoute des citoyens”.

Dominique Anglade a twitté “le monde a besoin de sa voix”. Je lui ai répondu “Si le monde a besoin de sa voix c’est que les politiciens sont sourds à celles de leurs commettants”.

Voilà la triste réalité. Merci M. Obama pour vos paroles, mais ce ne sont que paroles, paroles,paroles…

Bertrand (@BDmoi)

 

M. Trump le passé n’est pas garant du futur.

Trump a déclaré “Make America great again”. Tout le monde l’a entendu ou lu. Son bilan depuis sa prise de pouvoir nous montre comment il entend réaliser son fameux plan.

Il veut retourner dans le passé. Retrouver la structure industrielle et d’énergie du passé. Littéralement. Chaîne de montage manuelle, utilisation du charbon et du pétrole de schiste, émission débridée de gaz à effets de serres.

Ce que n’a pas compris Trump et beaucoup de ses suiveurs c’est que ce qui avait fait l’Amérique grandiose, dans le passé, c’est justement le bond fabuleux qu’elle avait effectué dans l’innovation et le futur. Invention des chaînes de montage, réalignement des capacités de production vers les biens de consommation, innovation fabuleuse dans l’utilisation de moyens de communication…

Trump espère redonner la grandeur de celle-ci en reproduisant le modèle du passé exact, pas l’esprit. Son retrait du protocole de Paris est le plus vibrant exemple du retour dans le passé. C’est désolant mais, le déclin de l’Amérique, amorcé depuis un bon bout de temps, est en descente abrupte avec ce président. Le comparera-t-on à Néron, jouant du violon, pendant que Rome brûle? Je ne crois pas. Il sera l’emblème de la déchéance des baby-boomers qui ont sali la planète et endetté les générations futures en reniant les promesses des années 60 et 70.

Bertrand (@BDmoi)