Faut-il changer? Est-ce possible?

Il faut changer c’est impératif. Tout le monde, sans exception le dit. Mais, ils disent que ce sont les autres qui doivent changer, pas eux, ils font de leur mieux, selon eux. On en est là. Donc il faudrait changer mais ce n’est la responsabilité ou du pouvoir de personne de le faire.

Une question ne cesse de se poser dans mon esprit et c’est: qu’est-ce que faire de son mieux? Y a-t-il quelqu’un qui peut honnêtement dire qu’il fait de son mieux? Du mieux qu’il lui est possible? On parle pas de 110% mais de 100%. J’admets que l’on peut faire du mieux de ce que l’on a pensé. Mais est-ce pour ça qu’on réfléchit très peu?

Les gens n’ont pas le temps. C’est la cause de tout le problème, que dis-je de tous LES problèmes. On vit de la naissance à la mort. C’est par définition la durée du temps que l’on possède. Plus on va chercher à en faire durer la période, moins on va vivre le moment où l’on est préoccupé par la mort. Donc les gens, beaucoup beaucoup, ne vivent actuellement que pour demain. Quand ils auront le temps. Pendant ce temps le train passe. Et on ne sait jamais si on atteindra la destination.

Finalement il n’y a qu’une chose à changer, qui elle, changerait tout. C’est notre utilisation du temps. Quand établissons-nous un budget de notre temps? Jamais. On fait des listes et des listes de choses et de tâches à faire. IL faut… Mais tout ça n’est qu’égoïsme ou à peu près. Je dois,,, je dois, je dois… Parfois un autre apparaît-il dans le portrait. Mais réfléchir à mon emploi du temps n’est jamais dans la liste. Même un souper entre amis est quelque chose que je dois faire.

Mais en aucun temps n’est-il question de besoins, de moi de ma famille ou autre. Quand réfléchissons-nous à nos choix (sic) de vie? Je vais vous le dire quand: quand la vie vous fait frapper un mur. La maladie, l’accident, la séparation ou tout autre événement qui vient bousculer nos habitudes. Et voilà le vilain est sorti du sac. Habitudes.

Alors est-il possible de changer quelque chose? Oui quand on est forcé. Le voulons-nous? Oui quand on y réfléchit? Fait-on de son mieux? Oui pour ne pas penser. Voilà ce qu’on enseigne à nos enfants et que ceux-ci voient. Résultat? Anxiété en forte hausse chez les enfants.

Bertrand (@BDmoi)

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