Y a-t-il un problème? Il y en a plusieurs mais, un qui m’horripile vraiment, est l’excuse : on est humain. Pour se dédouaner d’un acte répréhensible, certains utilisent ceci pour expliquer cela.
Est-il possible d’utiliser cette locution pour exprimer un regret sincère d’une faiblesse passagère. Ça je l’accepte volontiers. Mais élaguer l’horreur d’une situation parce que l’on est humain, et ne pas vouloir s’amender? Ça me fout en rogne. Ce qui fait de nous des humains, par rapport aux animaux et aux autres vivants, c’est que nous avons une conscience de nos gestes et une certaine conscience pour juger de la justesse de nos actes.
La civilisation, je le rappelle souvent, a peu évoluée depuis les philosophes grecs. C’est un fait. Il y a eu des hauts et des bas mais globalement est-ce un état statique déplorable. Les hauts ne sont pas hauts et les bas semblent, je dis bien semblent, descendre graduellement. Je ne parle pas sur une période de 20 ou 30 ans je parle sur un millénaire et sur un siècle.
Plusieurs mettent leur espoir dans les réseaux sociaux. À très long terme, peut-être y aura-t-il amélioration? Mais l’exemple actuel tient compte que les premiers effets des moyens de communications nouveaux ne sont utilisés que pour la propagande et la pornographie.
Humain? Comme amour, ce mot est utilisé à toutes les sauces. Aussi n’est-il pas surprenant qu’il ait souvent un goût amer. J’ai un problème sérieux avec cette façon de voir le mot et le concept. Le pire? C’est que je n’ai pas conscience que c’est un problème personnel, mais, un problème de société. Est-ce planétaire? Le nombre de guerres et de conflits en cours actuellement m’oblige à devoir avouer mon désarroi. Sommes-nous des humains ou sommes-nous simplement des humains? Chacun a la conscience personnelle pour répondre à la question. Certains l’ont certainement beaucoup plus élastique que d’autres.
Bertrand (@BDmoi)