La beauté, la bonté, le bien…

Sujet difficile ce matin. Existe-t-il de telles choses que la beauté, la bonté, le bien… Je serais tenté de dire que tout est relatif. Mais en réalité aucun n’existe en soi. Tout appartient au regard de celui qui juge de ces choses.

Prenons la beauté par exemple. Tous les goûts sont dans la nature ne dit-on pas? Et c’est vrai. Il existe certaines choses ou gens où il y a grand nombre de personnes qui s’entendent pour trouver belles. Tout est et tout est réel. Le problème n’est pas la beauté mais ce qu’on infère à partir du constat. On attribue à la beauté, bien souvent, des caractéristiques intérieures, intrinsèques. Ce qui n’a généralement aucun lien.

La bonté? C’est la même chose. Beaucoup se basent uniquement sur un geste pour décréter la bonté d’une personne. Mais ce geste peut, et bien souvent est, un geste purement égoïste, fait pour en retirer une profit plus ou moins à court terme. Très peu donnent. Ah! il arrive bien des moments de crise où les gens donnent vraiment. Mais ce sont en effet des crises terribles.

Tout, donc, est question d’apparences bien souvent. De médiatisation. Mais le sujet qui m’interpelle le plus est celui du bien. Le bien existe-t-il ou est-il relatif à la personne? On connaît tous des gens qui veulent notre bien, malgré nous. Ce sont des gens qui nous interpellent vivement quand on n’agit pas selon leur façon. Encore là il est question d’appréciation des apparences et des jugements téméraires qui décident de ce qui est bon pour nous.

Personnellement, j’abhorre la chaleur. Elle agit sur mon bien-être et mon caractère. Je suis bien 7 ou 8 mois par année. J’ai 2 climatiseurs pour tenir mon appartement au frais durant l’été. Cet été ne m’a pas beaucoup éprouvé, j’en suis heureux. Où veux-je en venir? Tout simplement que j’ai certains goûts, certains besoins, certaines croyances, et certaines connaissances qui diffèrent de celles des autres. Par conséquent les autres diffèrent de moi. Donc, on est tous différents. Le bien, la-dedans, se trouve donc à n’exister qu’individuellement.

Malheureusement, le politically correct, ou la rectitude politique, a pris préséance sur le bien. L’extrême jugement de quelques-uns, qui ont une tribune quelconque, fait qu’on peut parler de ci ou de ça mais pas du reste. Plus les divisions sont grandes, plus il faut se parler du sens de la division et de la cause réelle. Mais, nos gouvernements, font les deux pires choses en ce moment. Mettre un couvercle sur la discussion, tenir des huis clos, pour qu’on ne sache de quoi il est question et qui supporte telle ou telle position.

L’ouverture est pour le bien de tous et le vivre ensemble. La fermeture est la pire chose que nos gouvernements et les médias puissent faire. Ceci étant dit, que pouvons-nous y faire? En parler avec sensibilité. Sensibilité à soi et sensibilité aux autres. Chercher ce qui nous émeut dans nos dires et dans les dires des autres. En parler, nous exorcise bien souvent. Mais La plupart ne sont pas intéressés à discuter. Ça prend du temps et leur temps est précieux.

À quoi sert le temps si ce n’est que d’apprendre à vivre ensemble et à progresser dans la compréhension de la réalité? Alors, de grâce, osez parler des choses telles que vous les voyez et passez moins de temps à dire ce que vous pensez.

Ceci est mon point de vue, et n’est pas une opinion ni un diktat pour le bien. Seulement un souhait qui, j’espère amènerait une amélioration des conditions de fonctionnement sur Twitter.

Bertrand (@BDmoi)

 

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