Une phobie des phobies?

Une phobie est une peur démesurée et dépendant d’un ressenti plutôt que de causes rationnelles, d’un objet ou d’une situation précise. L’objet ou la situation qui déclenche la phobie est nommé « phobogène ». Wikipédia Traitement : Psychothérapie

Il existe un autre traitement que la psychothérapie pour éradiquer les phobes. C’est la raison. La raison lexicale soit l’origine de “phobie”.

Le passage du mot dans le langage populaire est excessif et éhonté. Le concept de “peur démesurée” est loin d’être une réalité. Il peut s’agir d’une inquiétude ou tout simplement d’une préoccupation, pas une peur démesurée. C’est triste parce qu’il y a des phobes de tout: assurançophobes, automobilophobes, climatophobes…

Toute personne qui est préoccupé au moindre degré devient phobe. Phobie est passé de maladie à insulte. C’est le nouveau point Godwin. Quand quelqu’un n’a pas d’argument il te traite de phobe. Donc cette folie collective de “phober” n’importe quoi revient à élargir le vocabulaire de la novlangue.

Il existe tant de mots dans la langue française pour exprimer les nuances qu’il est désolant que les gens ne les utilisent pas plus. Encore faut-il les connaître pour les utiliser. Préserver la langue française? Pourquoi le ferait-on si on ne l’utilise pas?

Bertrand (@BDmoi)

Refondre ou refonder?

Il est 2 tendances actuellement en fonction de la langue française au Québec. Ceux qui veulent la protéger et ceux qui veulent l’isoler pour la protéger. L’argument de la protection du français, divise bien des gens quant au moyen. On se divise aussi quant à l’état futur de celle-ci. Mais qu’en est la situation exactement actuellement. Il y a un schisme dans la population pour une raison évidente. Il y a deux populations.

Celle de Montréal et celle des régions. Les banlieusards sont mixtes à un point élevé. Elles sont un tampon si on peut dire entre les deux populations. Ça semble être ainsi que je le vois. Mais je ne suis pas certain de mes perceptions.

Pour les tenants du multiculturalisme, on devrait s’ouvrir au monde. S’ouvrir au monde c’est se laisser embarquer dans un monde de grand village. Celui qui demande une tolérance qui vient à bout de toutes les différences. On en est loin. Mais pour ceux qui veulent la protection du français à long terme, il faut soit refondre la loi 101 pour la rendre plus forte ou soit refonder le pays dans un nouveau pays.

Personnellement, je ne crois pas que l’on puisse comprendre la situation en divisant les différents segments d’âge, de sexe, d’éducation ou autres. Non, il faudrait faire un portrait d’ensemble. La langue unit et divise. La Montréalisation des débats est trop grande. On n’entend que les ébats des Montréalais sur la langue. Bien sûr ils représentent une bonne partie de la population, et une très grande partie du problème. Les autres, eux, ils ne se sentent pas menacés. À Montréal c’est une bande de fous furieux qui s’obstinent pour rien. Ici en région on vit à un autre rythme, plus près de ce lui de la nature.

Avoir accès à un vrai portrait de la situation nous permettrait de voir l’importance globale du fait et nous aiderait à nous rassembler sur une position unificatrice de notre volonté. La discussion sur les moyens a-t-elle assez duré? Je le crois. Elle conduit à la division et à la perturbation de la pensée.

S’unir pour le destin de la langue mais se diviser pour les moyens de la préserver. Une refonte de la loi 101 est-elle suffisante pour préserver le français? Faut-il refonder le pays? Je ne saurais dire. Mais sommes-nous à la croisée des chemins et devons-nous faire un choix? Le passé n’est garant de rien et le futur est à choisir. Où sommes-nous? Où voulons-nous aller? Que voulons-nous pour nos enfants? Mais on ne parle que d’économie et d’élections. Pas des questions existentielles. Mais les médias sont là pour des fins lucratives et celles-ci réclament des émotions et non la raison.

Bertrand (@BDmoi)

Est-on responsable de ses attentes?

Est-on responsable de ses attentes. La réponse immédiate et impulsive est oui, mais…

En anglais on utilise le mot “expectation” qui traduit mieux ma pensée sur les attentes. Attentes, c’est remettre son sort dans les mains des autres. C’est un espoir en ce que nous n’avons presque pas de pouvoir. Il est des choses qui ne dépendent pas que de nous, c’est vrai. Mais il est aussi “acceptation” de la situation ou des résultats.

Donc la seule attente que je conçois c’est celle de la nature suite au fait que l’on a planté la graine. Ne planter qu’une graine est bien souvent illusoire. C’est risquer la déception car on ne peut espérer que chaque graine amène un fruit. Il faut semer plusieurs graines et entretenir les conditions pour que ça fonctionne.

Dans la vie il est de même. Beaucoup de personnes posent un geste et attendent que ce geste apporte toute la récolte. C’est une désillusion qui attend bien du monde.

Je crois qu’on est responsable de ses attentes du moment où l’on n’attend que d’un geste. On apprécie une récolte, non pas d’une graine mais d’un lot que nous avons planté. Alors ou est-on responsable des SES attentes. Il faut entreprendre beaucoup pour réaliser moins. Mais ce n’est pas ainsi que l’on est apprécié. Bien souvent quand on entreprend beaucoup, on est perçu comme dispersé. Mais en réalité, on devrait se foutre de l’opinion des autres et se concentrer sur son champ.

On est responsable, de la majeure partie de ce qui nous arrive après qu’il nous est arrivé ce dont on n’est pas responsable ou fortuit.

Bertrand (@BDmoi)

Y a-t-il une limite?

Il semble qu’il y ait une limite et celle-ci est fixée dans l’eau sur une plage quelque part, plage battue par les vagues. Elle est donc très difficile à trouver. Les juges ont à se poser la question continuellement, les avocats essaient de la définir dans chaque plaidoyer. On dit: la liberté des uns s’arrêtent où celle de l’autre commence. Ainsi doit-il en être des droits. Vous me voyez venir?

Pas du tout. Je ne veux pas parler ici de religion ou autres sujets brûlants de débat. Non, je veux le prendre en général. Quand on ne sait pas qui nous sommes, peut-on exiger que les autres nous reconnaissent comme nous sommes? C’est une question stupide mais elle se pose d’évidence.

Bien entendu je vais prendre l’aspect identité sexuelle pour réfléchir à la question. Mais elle se pose dans tous les domaines. C’est le cas le plus simple à exposer. Il n’y a à la base que 2 sexes? Faux. Il y a beaucoup de différentes appartenances physiques aux sexes. La plupart sont définis très visuellement, d’autres plus ambigües. Il y a plein de gens qui ont des apparences des 2 sexes, à différents degrés.

Cela règle l’apparence mais ne règle pas l’identité personnelle. Il est plus de différences psychologiques que de différence physique, selon ce qu’on peut observer. Il y a des différences ténues d’une personne à une autre. Majoritairement, il semble évident qu’il y a des hétérosexuels. Mais encore là n’est-il question que d’éducation et d’hormones? Je ne saurais dire. Mais en réalité chacun opère à son rythme. Ou du moins en a-t-il la liberté.

Mais, l’ampleur du problème réside dans le fait que chacun veut être reconnu pour ce qu’il pense être. La pensée binaire actuelle est très mise à mal par ce concept. Et là semble être la limite. On a le droit d’être ce que l’on est. Je ne cesse de dire que l’on doit s’interroger sur qui on est. Le problème vient de demander aux autres de nous reconnaître pour ce qu’on est. Quand on n’est pas capable de se connaître il est très difficile de demander aux autres de nous reconnaître. Mais il y a pire. Beaucoup de gens disent une chose et agissent différemment. C’est courant. Encore faut-il décoder le comportement des autres en plus des apparences. Tâche impossible à tout humain.

Donc, en théorie et en pratique, il est impossible de percevoir la personne telle qu’elle est. Bien souvent, elle ne le sait pas elle-même. Alors la limite se situe où? Elle se situe exactement là. On a le droit d’agir comme on l’entend, tant que ça n’implique pas les autres, sans leur consentement. Là est une limite que j’aimerais savoir infranchissable. Mais, malheureusement elle n’existe pas., dans les faits.

Il convient donc de dire que l’on a droit à sa différence mais, on n’aurait pas droit à être reconnu pour sa différence. Tout au plus peut-on espérer être toléré pour sa différence.Mais la tolérance, acceptation de la différence, n’est pas répandue. Tout au plus sommes-nous frustrés par la différence de l’autre. L’exaspération des gens vient du fait que d’un côté on est, ou semble vouloir être, et de l’autre on se sent agressé par les comportements des autres.

La solution idéale, mais elle n’existe pas, c’est que chacun vive pour soi. Se sentir quoi que ce soit, qui vient des autres, ne devrait donc être que se sentir. Ce n’est donc pas le problème des autres, mais, notre problème. Là est rendue ma réflexion. Tout est résumé dans cette constatation. La limite? Elle est en nous mais, pour cela il faut tempérer les émotions. Là est une toute autre question.

Bertrand (@BDmoi)

Les principes administratifs et la vie

Le cycle administratif fait foi de tout: planification, organisation, direction, contrôle. Ceci est la vieille façon de le dire. J’aime bien c’est concis et c’est précis. Mais je vais vous expliquer.

  • planification: Définir un objectif (qualifié, quantifié, déterminé dans le temps)
  • organisation: déterminer les ressources et les moyens utilisés pour atteindre l’objectif.
  • Direction: définir qui fait quoi, qui finance quoi, qui utilise quoi.
  • Contrôle: vérifier l’état de complétion de l’objectif et déterminer s’il faut modifier l’objectif.

Le terme cycle administratif vient du fait de recommencer encore et encore au fur et à mesure que le temps passe.

Pourquoi est-ce que je parle du cycle administratif? Parce que c’est la base de la vie. C’est ce qu’on fait continuellement. Mais il est une phase que l’on fait trop rarement. C’est le contrôle. Une personne éveillée ( qui a un objectif) ne s’arrête pas assez souvent pour vérifier l’état de complétion de son objectif. Est-on sur la bonne route? Dans la bonne direction? Utilise-t-on les bons moyens? Compte tenu de l’évaluation, devons-nous réévaluer l’objectif, sa durée ou sa poursuite? Devons-nous redéfinir l’objectif?

Toutes ces questions, et il y a plein d’autres opportunités, devraient se poser régulièrement. Mais beaucoup ne fonctionnent que par habitude, se cognant toujours aux mêmes obstacles. Ne réévaluant jamais leurs façons de faire ou d’agir.

Il y a cependant un dosage à respecter. Trop de contrôle peut mener à l’inconsistance, à l’abandon prématuré, au découragement. Est-ce la raison pourquoi les gens abandonnent leur pouvoir? Je ne saurais répondre pour chacun. Mais n’est-il pas une constante? Quand nous interrogeons-nous sur ce qu’on est réellement et sur ce qu’on a besoin pour bien vivre?

Certains parlent de la crise des 40 ans. Est-ce le moment où on le fait, inconsciemment? Si c’est vrai on a perdu combien d’années de vie? Voilà, d’après moi, ce qui manque au bonheur de bien des gens. Le contrôle. Pas le contrôle mais le contrôle. On ne s’arrêtent pas assez souvent pour réévaluer notre positionnement, nos objectifs, et les opportunités qui s’offrent à nous.

C’est une chose que mon passé d’administrateur m’a enseigné. Certains trouvent que je pose beaucoup de questions. C’est un fait. Mais l’important c’est que je m’en pose suffisamment sur moi mais, pas trop. Je suis heureux et j’évalue chaque opportunité qui m’est offerte et je décide alors, de modifier ma route pour en profiter ou pas. N’est-ce pas cela cheminer dans la vie?

Bertrand (@BDmoi)

La standardisation de la diversité.

La différence fait foi de tout. Ainsi est le crédo de plusieurs. Mais, pour ce qui est de l’implantation, c’est une autre chose. On aime la différence qui n’est pas significative, qui n’est pas différente finalement. J’ai une théorie que je vais tenter d’expliquer. Elle n’est pas au point mais, se développe.

Le monde virtuel crie à la standardisation. La technologie, pour être utile, demande une standardisation. Qui dit standardisation dit standard. La loi est ainsi faite que les droits d’auteurs sont payés au détenteur du standard. Je pourrais faire l’historique de Microsoft mais suffit-il de dire que tout le monde attendait la réaction d’IBM au miracle réalisé par Apple. La venue de la micro-informatique qui allait révolutionner le monde.

Il est arrivé ce qui est arrivé. Microsoft s’est développé à vitesse grand V à l’aide de royautés sur chaque ordinateur vendu. Des millions de millions. Tout le monde doit obéir au standard, qui soit dit en passant est mal foutu.

La diversité là-dedans? Tout ce qui peut se faire en utilisant le standard. Donc on a une pression à la diversité qui doit s’exprimer à partir d’une conformité. Et c’est là que le bât blesse. Notre système de communications est standardisé. Cela implique plein de choix qui sont arbitraires et dépendent de grands joueurs établis. On a mis l’accent sur la standardisation des protocoles. Chose nécessaire c’est vrai. Mais, ce faisant on a mis de côté la diversité des utilisateurs. Il fallait un standard oui, mais la contribution n’est pas à la mesure de la récompense. Elle est exponentielle.

La technologie bouscule tous les aspects de la vie. Elle ne met l’accent que sur le moyen. Tout le reste, le contenu, l’information et la communication n’est pas rémunéré. Tout l’important de la communication repose sur la circulation de l’information. Mais celle-ci ne vaut rien financièrement.

On a créé des monstres financiers qui reposent sur une technologie qui ne produit aucune information. C’est comme faire payer des autoroutes qui ne mènent nulle part. Le modèle du transport ne s’applique pas à celui de l’information. Il est un support physique à la communication qui doit être rémunéré à sa juste valeur. Mais, les auteurs de l’information doivent recevoir le gros de la rémunération. C’est la quadrature du cercle. Comment y arrivera-t-on? Y arrivera-t-on? Je n’en sais rien. Mais, on verra.

Bertrand (@BDmoi)

Réponse longue

Il y a un grand débat au Québec en ce qui concerne les immigrants. Il y a pénurie de main d’œuvre, supposément. On pourrait penser que l’immigration est un bienfait mais c’est un leurre. 40% des assistés sociaux sont des immigrants. C’est un problème de qualification et beaucoup aussi de langue.

Au Québec on a la loi 101 qui oblige le français dans le milieu de travail. Ça n’existe pas dans le reste du Canada. C’est un problème majeur. Beaucoup, suite à l’invitation médiatique de notre Premier Ministre Canadien Justin Trudeau, immigrent au Canada. Mais arrivent au Québec. Il y a beaucoup de problèmes car ils parlent leur langue et l’anglais, approximativement.

On a, à Montréal, des ghettos culturels. La Ville est de plus en plus anglaise. C’est un cauchemar. Beaucoup ne sont pas qualifiés pour l’emploi. Étant pour beaucoup assistés sociaux on paie pour tout, c’est à cela que nous sommes confrontés.

On est aussi pris avec un problème d’accommodements religieux. L’islamisation est en voie de devenir un problème au point où on a dû créer une loi pour déclarer la laïcité de l’état. C’est un autre gros débat. Critiquer les religieux est perçu par eux comme de l’islamophobie. Nous nous sommes débarrassé des affres de la religion dans les années 60-70 mais on a des gens qui arrivent ici avec leur bagage et traînent leur mode de vie mais veulent les avantages économiques et pacifiques.

C’est un gros problème ici aussi. Le portrait n’est pas jojo, mais ce n’est pas dans la connerie qu’il se règlera. Il faut faire respecter les lois en vigueur, ce que ne font pas les autorités. Le climat se dégrade, pas aussi vite qu’en France, mais il se dégrade.

La situation mondiale est déplorable. Mais il faut trouver le moyen de s’y adresser. Mais les politiciens qu’on a, de part et d’autre de l’Atlantique, ne sont pas à la cheville de ce qu’il faudrait. Portrait désolant, mais c’est mondial.

Bertrand Dugré (@BDmoi)

La supposée crise des médias

Les médias qui ne cessent de parler de la crise de médias. Ils grattent le bobo plutôt que de chercher un remède. Il y a des gens pour dire il ne faut pas être juges et parties. Dans ce cas précis il est reporters et sujets du reportage. Les journalistes ne peuvent être impartiaux mais, là, le jupon fait plus que dépasser ils marchent dessus.

Il est une crise de modèle de journalisme. Oui et elle est sévère. On leur demande de faire un saut renversé arrière et ce sans filet, du premier coup. Il faut un changement de paradigme et celui-ci doit venir des politiciens. Ils sont la cause du marasme des journalistes comme ils sont la cause du marasme des chauffeurs de taxi. La mollesse et la non-représentativité des élus a fait que des joueurs inexistants avant se sont emparés de marchés où existait une règlementation.

Non seulement les politiciens ont-ils abdiqué les taxes et les impôts, mais, en plus ont-ils laissé détruire un équilibre organisationnel. Le marché était structuré ainsi. Les médias bâtissaient un auditoire que les annonceurs payaient pour avoir accès. Mais les médias électroniques eux vendent des prospects qualifiés. Des cibles de premier choix, à des prix insignifiants comparativement. Ils n’ont pas à défrayer pour les contenus. Ce que les médias doivent faire.

Ce n’est pas le téléphone qui a annihilé les fiacres, ce sont les automobiles chauffées. Il y a eu déplacement de la fonction. Mais là on ne veut plus rémunérer les auteurs qui produisent le contenu. Les investissements des distributeurs sont largement compensés par les tarifs que paient les usagers internet. Il faut taxer les GAFAM pour des monopoles qui sont nécessaires mais qui sont surpayés pour leurs produits d’humains captifs de la technologie.

Il faut que les télécommunications soient aussi taxées que les autres intervenants sociétaux. Il en est de même pour les banques et leurs profits faramineux. La TPS et la TVQ doivent s’appliquer à tous les produits et services tel que déclaré. Peu importe qui vend ou produit le service. C’est une simple question d’équité de société. Il n’est pas adéquat de faire payer les taxes aux canadiens et pas aux étrangers qui envoient des profits sous de faux prétextes à leur maison mère.

Les politiciens, seront en campagne électorale demain. Manifestons leur notre dégoût face à leur à-plat-ventrisme éhonté.

Bertrand (@BDmoi)

Ce qu’est Twitter.

L’approche usuelle de bien des gens est de dire ce que n’est pas quelque chose pour essayer de définir ce qu’est cette même chose. Ce n’est pas un lieu. Ce n’est pas une communauté, ce n’est pas un moyen d’information, mais un module d’informations. Bien des choses, Twitter n’est pas. Il n’est surtout pas un désert car bien des gens y transitent. Donc ce n’est pas privé mais public. Mais essayons de définir ce qu’il est.

La meilleure analogie que je puisse trouver réside dans la chaîne de suspension de vêtements chez le teinturier (nettoyeur). On a une chaîne en boucle, organisée par ordre de numéro de billets, pour trouver aisément un vêtement propre qui nous appartient.

Contrairement à celle-ci la chaîne en boucle est ici sans fin. Elle est continue et se déroule indéfiniment. Il y a bien répétition occasionnelle des mêmes vêtements, mais c’est épisodique et sans conséquence. On commence à remarquer quand il y a grande répétition des mêmes vêtements. On appelle ça des TRENDS. Sous sa nouvelle forme, twitter ne permet plus de revenir en arrière, sauf quelques exceptions.

Donc Twitter est un chaîne où les gens accrochent des messages appelés Tweets. Ces messages sont formatés et concis. C’est déjà une source problèmes de communication. Ces tweets sont émis sans aucune vérification. On a bien un système de censure approximatif, basé sur l’emploi de certains mots, mais c’est tout.

Ces tweets peuvent contenir n’importe quoi. Des informations, des impressions, des questions et bien d’autres choses, poésie, photos de chats ou chiens,et toute sorte de sujets qui intéressent ceux qui les ont émis. Twitter est d’abord et avant tout, un système d’émission de communications personnelles. Il n’est pas, à la base, conçu pour la rétroaction. Il y a bien des outils pour ça mais ils sont rudimentaires, retweet et aime. Il servent d’abord et avant tout à marquer l’approbation au message émis. Certains s’en servent comme accusé de réception. Un retweet n’est pas nécessairement signe d’acceptation mais peut être signe d’aversion.

Donc on peut affirmer que Twitter est d’abord et avant tout, une diversion, un exutoire pour beaucoup, la confirmation de certains de: ça m’a fait du bien d’en parler, maintenant passons à autre chose. Ce n’est pas un médium de discussion. Ce n’est pas un médium de communication autre que de débats occasionnels et surtout, fortuits.

Donc être sur twitter est l’opposé d’un forum. N’étant pas un lieu, il ne peut réunir des gens en un temps donné. Il est un billboard défilant où les gens épingles de court messages qui défilent sans fin. Il n’est d’intention dans Twitter, et il n’est pas de fil conducteur. Tout est dans l’instantanéité et rien dans la substance. Tout n’est que moment furtif.

Il reste donc à inventer un tel outil. L’amorce de ceci est les forums. Mais, leur diversité est telle et la difficulté de les trouver demande un grand effort de recherches. Donc est-il possible un compromis? Je ne le sais pas. Mais une chose est certaine, Twitter ne sera pas ce chemin.

Aussi je termine mon inspection de Twitter et n’essaie plus d e développer sur celui-ci ce que j’espérais une certaine communauté. Il faut regarder ce qui passe, réagir, oui réagir promptement, et autant que possible rationnellement. Le civisme peut être de mise mais n’est pas nécessaire. Tirer le jus de ce qui passe et ne pas chercher à influencer d’une manière quelconque. Donc on peut émettre des tweets, destinés à l’Univers, mais à personne en particulier. N’en attendre aucun résultat et s’en servir pour mesurer, jusqu’à un certain point, de l’état d’humeur de la planète.

Ceci est la conclusion de 3 semaines d’expérience et de 7 ans de présence sur twitter. Vous êtes bien aise d’épiloguer sur cet essai de conclusion d’une expérience menée à vif.

Bertrand (@BDmoi)

Il n’est que ce qui est.

Il n’est que ce qui est et n’est pas ce qui n’est pas. Peu importe ce qui arrive, c’est la conjonction nette d’un ensemble de faits. Tout, peu importe que qui que ce soit dise ou fasse quoi que ce soit, est en mouvement et arrive maintenant. Pour ce qui est de demain, nous avons une petite influence plus grande plus loin que près.

Toutes les actions à courte vue, de chacun, apporte un sens global à la suite des événements. Ainsi, le fait que les gens ne pensent, massivement, qu’à l’argent quand vient le temps de voter, que les politiciens fassent ce qu’il faut pour être élus, qu’une fois élus ils fonctionnent en réaction aux mouvements de foule et finalement, qu’on ne se serve que de bandages pour cacher les problèmes, il y a beaucoup de laisser-aller dans notre société.

J’essaie de parler de faits que j’observe. Qui pense à long terme? 40% des gens vivent d’une paie à l’autre. On ne parle même pas de l’espace d’un mois. Et je ne pense pas que ça s’améliore. Les milléniaux, s’ils existent, se répartissent comme la société. Certains sont allumés et performent dans un monde plein d’opportunités, certains travaillent pour gagner leur vie, d’autres se laissent vivre au jour le jour et prennent peu de temps à se développer.

Là où est la question, sans réponse, c’est : y a-t-il distribution différente des gens. Personnellement, j’observe que les proportions sont à peu près les mêmes. Il y a d’après moi autant d’inconscients chez les personnes âgées que chez les jeunes. Autrement dit, un jeune allumé a toutes les chances de devenir un adulte réfléchi et ainsi de suite.

Je ne suis pas prophète de malheur. Je pense que l’on s’en va tranquillement dans un mur. Ce mur c’est ce qui sera quand on sera rendu là. Peu importe ce qu’on pense, il sera, pourquoi? Parce que la majorité des gens ne prévoient pas plus loin que leur bien-être. Alors, que Greta ait raison ou tort, qu’il soit fait ou pas, le fait de qualifier de tout ce qu’on veut l’adolescente en question, rien ne changera ce qui sera.

J’essaie de faire ce que je peux pour vivre heureux. J’y arrive assez bien. Je suis presque totalement heureux. Mais, il y a des moments où je regarde en avant et je me questionne sur la suite ds choses. La vraie réponse: il sera ce qu’il sera et plus on regardera en avant plus on aura d’influence sur le futur. Mais pour ce qui est ce maintenant, collectivement, on ne regarde pas plus loin que le bout de son nez. Et c’est un fait.

Bertrand (@BDmoi)