La gauche, la droite, le centre?

Ces catégories qui ne représentent rien en fin de compte. Catégoriser les positions des gens est réducteur et pour l’antagonisme des relations. Ça fait tout sauf encourager la discussion sur le fait précis dont on parle.

Vous êtes de gauche, vous êtes de droite, est un jugement téméraire. C’est juger de la valeur de l’argument par l’orientation générale de la personne. Ces jugements à l’emporte-pièce ne font que nuire à la communication et  empêcher les nuances d’apparaître et d’arriver à certaines constatations précises sur des cas donnés. Parce que tout dépend de la situation. On ne peut généraliser les choses car il est très rare que les choses se passent en général. Chaque cas est un cas d’espèce.

Donc une personne peut avoir des préjugés, ce qui peut la classer dans une catégorie en général, mais la seule façon d’en arriver à la réalité est de discuter de nos points de vue.

Il faut donc se combattre pour ne pas généraliser et essayer de s’ouvrir au panorama de l’autre. Ajouter à nos perceptions, celles de l’autre, pour avoir une vision plus grande, mais jamais globale, de la situation.

Alors gauche,droite, avançons vers la réalité et la justice?

Bertrand (BDmoi)

 

Se mêler de ce qui nous regarde?

Il y a beaucoup d’émotivité et de contestation d’un bord et de l’autre au sujet de l’aide médicale à mourir.

Beaucoup de sympathisants invoquent: C’est ma vie, j’ai le droit de décider, ça ne regarde personne d’autre, je ne veux pas mourir en me dégradant tranquillement et le fameux “je ne veux être un trouble pour personne”, et encore plein d’autres raisons.

À l’opposé on argue des arguments basés surtout sur la religion et tu ne tueras point, sur le fait de la personne ne peut choisir de mourir et surtout sur “Qui décide de l’action” et bien d’autres arguments.

Si, le principe de base est : chacun est égal en droit, qu’il supplante tous les autres droits, comment ordonnancer les autres droits?

Qui a droit de décider pour son intégrité physique? La religion supplante-t-elle le droit de la personne à son intégrité physique? Et le droit à l’intégrité psychologique se situe où? Protéger une personne de la mort à son corps défendant?

Qu’il soit bien entendu, tous et chacun vont mourir un jour. Peut-on décider de ce jour? Pour soi? Pour les autres?

La réponse à cette question est, de fait, très prosaïque. On le fait quotidiennement. Que ce soit meurtre, ordonnance de cour(dans certains états), ou médication excessive pour adoucir la douleur ou autres façons, on fait mourir plein de gens.

Mais revenons à la personne, au cas par cas. Là est la source du problème et là réside la solution. Posons honnêtement la question, une personne peut-elle demander à une autre personne de la faire mourir? Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir? Pour tout le monde ça semble vrai sauf que… Ce ne l’est pas. Elle peut le demander, c’est certain, mais doit-on y obéir?

Et si on posait la question autrement? Si une personne dispose du moyen de s’enlever la vie (par exemple en pharmacie) a-t-elle le droit de l’acheter et s’en servir? Certains répondront d’emblée, non. Mais d’autres diront: si ce n’est ça ils vont essayer d’autres moyens tous plus pénibles les uns que les autres, risquer de se manquer et souffrir d’autres sévices plus horribles encore.

On en revient au point de départ, qui peux décider de la mort ou de la survie de quelqu’un? Dans le cas de suicide réussi, c’est évident la personne a décidé par elle-même. Mais, s’il n’est pas réussi, beaucoup diront qu’elle a fait exprès de se manquer et que ce n’était qu’un appel à l’aide. Ces jugements intempestifs on les entend souvent. Si on n’a pas le droit de décider de la mort d’une personne, ce que je crois, on n’a pas plus le droit de juger de ses motifs pour s’enlever la vie. C’est cru, direct, sans nuance, on n’a pas le droit de juger les autres. On le fait couramment, mais on n’en a pas le droit.

Selon ce que je viens de dire, personne n’a le droit de juger du désir de mourir de quelqu’un. Ça vient d’élaguer la religion et autres considérations personnelles. Dans le cas de personnes, conscientes et à l’article de la mort imminente, ce cas semblant réglé dans la législation actuelle avec l’aide médicale à mourir. Mais pour la personne dont les conditions de vie sont exécrables, douloureuses et pénibles, ne pourrait-on pas lui permettre de décider de son sort? Prendre une pilule, s’endormir et ne jamais se réveiller?

J’ai eu des pensées suicidaires pendant de multiples années, j’ai failli y succomber à plusieurs reprises, aujourd’hui un nouveau mélange de médicaments m’a permis de sortir de cet environnement mental et je suis très bien et n’ai plus le désir de mourir. Si un médicament avait existé pour m’enlever la vie, je l’aurais sûrement pris. Aujourd’hui je n’en ressens pas le besoin.En connaissance de cause, je connais les tourments et les affres des pensées noires et même extrêmement noire.

Si un tel médicament était disponible, devrait-on le rendre conditionnel? Si vous voulez vous mêler des affaires de autres, vous devez être prêts à payer pour le soutien aux personnes en période de crise. Ainsi, pour obtenir une prescription pour le médicament, faudrait-il suivre une thérapie suffisamment probante pour faire le tour de la question? La société, d’après moi, n’a pas le droit de juger des désirs d’une personne, à moins de prendre tous les moyens(pas dire et ne pas faire) pour que cette personne fasse un choix conscient et objectif de sa situation.

Si on prend un exemple: le cas d’une personne atteinte de SLA(sclérose latérale amyotrophique, qui est destinée à mourir noyée dans sa salive parce qu’elle ne peut déglutir (Ça arrive plus souvent que vous ne le penser). C’est horrible comme pensée pour la personne. Elle n’est pas nécessairement destinée à mourir à court terme, mais dans les mois précédents sa condition finale, elle dépend des autres pour libérer la gorge de salive qu’elle ne peut avaler et qui dérange sa respiration. Être nourri par gavage est une autre réalité de sa condition. J’ai vécu les 8 derniers mois d’une personne atteinte de SLA. J’ai eu accès à ses communications avec son environnement. C’est terrible.

J’ai donc personnellement connu des états suicidaires et j’ai vu la descente aux enfers d’une personne totalement dépendante des autres. Mais cette personne n’a jamais demandé à mourir, du moins pas par écrit. Donc on se devait d’apporter tout les soins nécessités par son état. Sa fin fut terrible, dans un mouroir surchargé, 4 dans la même chambre, avec des soins réduits au maximum.

En résumé, mon opinion, c’est d’une hypocrisie sans nom. On ne veut pas que les gens puissent décider de leur mort, surtout parce que leur mort serait décidée par un tiers, et que l’on ne veut pas qu’un tiers décide de notre mort. Tout ramener à soi. Voilà, d’après moi, la véritable raison de l’opposition de l’aide médicale à mourir. On ne veut pas que quelqu’un décide pour nous. Alors le droit de la personne, elle,n’a rien à voir avec vous? Égocentrisme éhonté.

Mon opinion sincère? Donnons le droit à la personne de décider de sa vie mais auparavant prenons les moyens, quoiqu’il en coûte, pour que cette personne dispose de tous les supports possibles (pas disponibles mais possibles) pour faire leur choix de façon sereine et réfléchie. Le droit à ne pas souffrir est-il implicite au droit à l’intégrité physique?

Bertrand (BDmoi)

Loi contre les phobies

Imaginez que nous sommes rendus à passer des lois contre les phobies. Pourquoi pas une loi contre le vertige ou le stress? Nous sommes dans une société réglementée à outrance et sous-légiférée. Laissez-moi expliquer.

Trop de règlements nuisent à la liberté de chacun. Règlements appellent normes qui appellent stupidité d’application. Un cas? Les bénévoles de St-Sébastien. Mis à l’amende pour avoir contrevenu au règlement de la CCQ pour avoir peint leur école. Stupide. Mais plus stupide encore, c’est que l’on doive légiférer pour approuver le bénévolat dans une école, qui me semble-t-il est supposée appartenir au peuple. Donc le peuple met à l’amende, le peuple qui peint l’école du peuple. C’est la dérive des règlements. Laisser aux fonctionnaires le soin de règlementer, sous l’égide du ministre qui n’y connaît rien est un processus dépassé.

Les lois, passées pour régir les échanges entre les citoyens, se doivent d’être suffisamment claire et de promouvoir des principes qui soient intelligibles et applicables.

Nous avons donc un énorme surplus de règlements et un manque effarent de lois. J’ai depuis un certain temps réfléchi à plusieurs principes:

  • Nul n’est censé ignorer la loi.
  • On n’enseigne les lois que dans la troisième partie du cursus, et encore, en spécialité dans certaines options.
  • On parle d’enseigner les finances au secondaire, mais pas les lois.
  • Les lois sont d’une complexité sans nom et on doit être avocat pour y opérer. Ce qui donne lieu à une immense quantité de procès qui prennent des ressources et du temps sans compter.

Dans une de mes folies j’ai inventé une nation que l’on appelle les STIES, ils habitent la Stiesie. Dans cette société, l’ensemble des lois doivent être écrites dans un langage compréhensible par un jeune de 16 ans moyen, et doivent être apprises par un étudiant moyen en 2 ans. Suite à cet apprentissage, les jeunes devront passer un examen de citoyenneté et parviendront à l’âge adulte (18 ans en moyenne) et atteindront le statut de citoyen.

Suite aux prémisses que j’ai énoncées plus haut, ne serait-il pas logique d’enseigner les lois(qui devraient être réécrites) aux jeunes au secondaire?

En enseignant les lois on atteint au moins 2 cibles: l’apprentissage des lois et responsabilités et l’enseignement du Français dans un mode utile et non théorique.

Le temps qu’on réarrange le code civil et le code criminel pour les rendre accessibles à un jeune de 16 ans, on peut commencer par le droit fondamental dans le code civil, celui qui concerne les Contrats. Ainsi on n’aurait pas besoin de la loi de protection du consommateur et la Régie du logement. Chacun connaîtrait les modalités et les portées des contrats.

Comme je l’ai souligné, cela produirait un effet formateur sur l’enseignement du français, mais aussi favoriserait la réflexion et les principes qui régissent les échanges entre les citoyens.0

Ânonner des règles de français, apprises depuis le primaire, ne sert à rien d’autre que de décourager les jeunes de l’apprentissage de tout. Leur enseigner les lois, cela serait perçu comme utile et encore plus un magnifique sujet de problèmes de logique et de jugement.

Je sais je rêve. Mais, ne serait-ce pas adéquat de faire cela? Je crois que oui et je suis prêt à jurer que le taux de décrochage diminuerait. Mais pour cel ail ne faut pas expliquer les règlements mais procéder directement des lois.

Mais ce n’est pas demain la veille. Je m’endors et je rêve béatement.

Bertrand (BDmoi)

 

La vraie vie?

Faut-il se pincer? Faut-il sentir la douleur? Sommes-nous dans la vraie vie ou est-ce une vie virtuelle?

Beaucoup de personnes voient la vie par médias interposés. Elles n’ont de vue que celle soumise par les commèrementeurs des médias. Ceux-ci nous donnent leur opinion de faits qui se sont peut-être passés. Peut-être parce que l’on n’a pas droit à l’information brute, celle donnée par des reporters ou journalistes. Les coupes dans les enquêtes des médias suite à la dispersion des $ de publicité.

Le résultat? C’est le gain des politiciens qui arrivent ainsi à leurs fins en exploitant le réflexe humain de peur et d’anxiété chez certains. Les gens ont peur, se sentent impuissants.

Mais cette perception est venue du fait que l’on ne parle que de ce qui va mal dans les médias. Ça c’est la vie virtuelle, celle qui nous est présentée. Mais la vraie vie, elle, celle de tous les jours, la vivons-nous? Beaucoup ne parlent de leur vision, de leurs réflexions, ils ne discutent pas d’autre chose que de sports et météo.

Nous ne savons parler de nos vrais problèmes, de ce qui nous préoccupe. Par peur de quoi? De ce que l’on pourrait penser de nous, des apparences qui joueraient contre nous? Aujourd’hui les discussions arrêtent avec un “c’est mon opinion et j’y ai droit”. Mais qu’est-ce qui sous-tend cette opinion, motus et bouche cousue?

Une des valeurs qui s’est perdue c’est celle de s’exprimer en public. Est-ce par peur de ce qu’on sera jugé, par peur de se mettre en avant ou autre? Il en demeure que tous les temps d’attente pourraient être meublés en satisfaction et en appréciation des voisins qui ne sont pas si pire que les médias le disent.

Bertrand (BDmoi)

Les politiciens

J’ai pour habitude de vilipender l’utilisation de “LES” pour quoi que ce soit. Je vais donc devoir décliner mon opinion sur l’ensemble des politiciens et les différents groupuscules.

En premier lieu, l’organisation des politiciens, tous les politiciens ou presque, en partis politiques est la pire aberration qui nous vienne du moyen-âge. Le parlementarisme pluri-partite est un moyen de démocratie complètement dépassé. Dans sa conception, son implantation et son fonctionnement, l’usage des partis est un non-sens en 2017. La ligne de parti, soumise par le chef est antidémocratique.  Même le fonctionnement des partis est décalé de la réalité. On choisit un chef, qui choisit les orientations finales d’un parti qui regroupe des individus qui doivent partager l’opinion du chef. Où est la démocratie?

Pour revenir aux politiciens, j’en vois plusieurs types. Il y a les carriéristes, les opportunistes, les récompensés, les vedettes et finalement, en fin de peloton, les convaincus. Un politicien peut se retrouver catalogué dans plusieurs catégories à la fois.

Les partis mettent en évidence les apparences en choisissant un chef. Le gagnant de la course aux apparences devient la figure de proue et son opinion vaut celle de tous les autres. Les politiciens qui veulent être ministres, se doivent de montrer patte blanche au chef. Donc la ligne de parti se décide par le chef qui mène le conseil des ministres, dont beaucoup n’ont voulu que le titre,les avantages  et le revenu qui viennent avec.

Tous les partis fonctionnent sous ce principe. Où est la représentativité des citoyens? De l’ensemble des citoyens? Toutes les opinions des citoyens? Le gouvernement, comme son nom l’indique, doit gouverner c’est à dire régir les échanges entre les citoyens. Les gouvernements ont pris tellement d’envergure que ceux-ci possède un poids immense sur les citoyens eux-mêmes. Ils sont écrasés.

Jamais les politiciens n’en viendront à légiférer pour changer ce fait. Ils ne voudront jamais changer le système qui leur a permis de réussir leur objectif. Il faudra donc un événement majeur pour changer la donne. Voulons-nous d’un système de représentation de citoyens qui respecte la composition de la société? Voulons-nous des élus responsables de leur promesse (obligation de moyens)? Voulons-nous des élus imputables de leur vote en chambre? C’est à nous collectivement de trouver le moyen d’y arriver.

Bertrand (BDmoi)

Nouvelles bases?

Le summum de l’intelligence est de reconnaître que le chemin que l’on suit, ne mène pas au but que l’on s’est fixé.

En clair cela veut dire que l’on sait où nous sommes, que l’on sait où l’on veut aller et que nos pas vont dans la direction voulue ou s’en approche le plus possible.

Commençons par le but. Y a-t-il un autre but qui supplante l’égalité de chacun? Y a-t-il autre principe qui soit plus primordial, sur la planète? Personnellement, je n’en vois pas un. Pas même le droit à la vie qui est implicitement inclus dans le principe d’égalité.

Les démarches du passé n’ont de cesse de nous montrer que nous ne sommes pas orientés vers ce but. Divisions et conflits sont négations mêmes de toute égalité. Le passé a démontré que la route ne mène pas vers le but. L’intelligence serait-elle de revenir sur les pas? De partir un nouveau chemin dans les forêts de l’inconnu? Essayer de faire dévier la continuité du passé?

Peut-être un peu de tout. D’après moi, il faut une entente globale sur le principe d’égalité de tous. Définir un but qui soit réellement universel et poursuivi, de tous. Consciemment et rationnellement poursuivi par tous. On a des croûtes à manger pour y arriver. Quand nous y serons arrivé la route sera plus facile à trouver et à parcourir. Les efforts de tous et chacun auront une orientation et une fin pour le bien de tous.

Donc le but étant partagé, les embûches seront plus évidentes et on aura plus facilement consensus pour les éviter. C’est une pensée moralisatrice, et idéale. Mais l’avenir n’est-il pas à ce prix? Dans cette direction? Que voulez-vous pour vos enfants et les enfants de vos enfants…?

La laïcité c’est quoi d’après moi.

Laïcité. La laïcité est le « principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse » et « d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses ».d’après Wikipédia. Dis comme cela ça a du sens. Mais il faut voir en amont de cela.

La laïcité c’est la conséquence directe, la cohérence totale, du principe de base dans notre société: tous sont égaux. Le seul principe qui soit absolu est celui-là. Tous les autres principes doivent y obéir, ou du moins être en concordance.

Égaux, en droit, égaux de faits. Notre société en est loin. Les religions mettent à mal ce principe à divers niveaux. Le premier et le plus important est la discrimination que les religions opposent au sexe. Presque toutes les religions discriminent des droits et obligations de chacun selon le sexe. Premier point contre les religions. En faisant une distinction, ils dérogent automatiquement du principe d’égalité.

Au deuxième niveau, on discrimine face aux critères d’orientation sexuelle ou religieux ou autres distinctions.  J’amène en deuxième ces distinctions parce que ce sont des critères d’ordre personnels, garantis par la Charte.

Finalement j’ai gardé la simple discrimination sur l’opinion. Créationnisme ou évolution, On a le droit à notre opinion c’est vrai, c’est personnel, mais au point de vue politique, on ne peut pour des motifs religieux, imposer un option. La politique, le droit humain ne doit absolument pas être teinté par les opinions religieuses.

Donc à tout point de vue il est nécessaire de partir du point de vue que TOUS SONT ÉGAUX, sans exception. En cohérence, il faut  ajuster tous les autres droits en conséquence et en priorités. Le seul absolu qui soit est l’égalité.