Loi contre les phobies

Imaginez que nous sommes rendus à passer des lois contre les phobies. Pourquoi pas une loi contre le vertige ou le stress? Nous sommes dans une société réglementée à outrance et sous-légiférée. Laissez-moi expliquer.

Trop de règlements nuisent à la liberté de chacun. Règlements appellent normes qui appellent stupidité d’application. Un cas? Les bénévoles de St-Sébastien. Mis à l’amende pour avoir contrevenu au règlement de la CCQ pour avoir peint leur école. Stupide. Mais plus stupide encore, c’est que l’on doive légiférer pour approuver le bénévolat dans une école, qui me semble-t-il est supposée appartenir au peuple. Donc le peuple met à l’amende, le peuple qui peint l’école du peuple. C’est la dérive des règlements. Laisser aux fonctionnaires le soin de règlementer, sous l’égide du ministre qui n’y connaît rien est un processus dépassé.

Les lois, passées pour régir les échanges entre les citoyens, se doivent d’être suffisamment claire et de promouvoir des principes qui soient intelligibles et applicables.

Nous avons donc un énorme surplus de règlements et un manque effarent de lois. J’ai depuis un certain temps réfléchi à plusieurs principes:

  • Nul n’est censé ignorer la loi.
  • On n’enseigne les lois que dans la troisième partie du cursus, et encore, en spécialité dans certaines options.
  • On parle d’enseigner les finances au secondaire, mais pas les lois.
  • Les lois sont d’une complexité sans nom et on doit être avocat pour y opérer. Ce qui donne lieu à une immense quantité de procès qui prennent des ressources et du temps sans compter.

Dans une de mes folies j’ai inventé une nation que l’on appelle les STIES, ils habitent la Stiesie. Dans cette société, l’ensemble des lois doivent être écrites dans un langage compréhensible par un jeune de 16 ans moyen, et doivent être apprises par un étudiant moyen en 2 ans. Suite à cet apprentissage, les jeunes devront passer un examen de citoyenneté et parviendront à l’âge adulte (18 ans en moyenne) et atteindront le statut de citoyen.

Suite aux prémisses que j’ai énoncées plus haut, ne serait-il pas logique d’enseigner les lois(qui devraient être réécrites) aux jeunes au secondaire?

En enseignant les lois on atteint au moins 2 cibles: l’apprentissage des lois et responsabilités et l’enseignement du Français dans un mode utile et non théorique.

Le temps qu’on réarrange le code civil et le code criminel pour les rendre accessibles à un jeune de 16 ans, on peut commencer par le droit fondamental dans le code civil, celui qui concerne les Contrats. Ainsi on n’aurait pas besoin de la loi de protection du consommateur et la Régie du logement. Chacun connaîtrait les modalités et les portées des contrats.

Comme je l’ai souligné, cela produirait un effet formateur sur l’enseignement du français, mais aussi favoriserait la réflexion et les principes qui régissent les échanges entre les citoyens.0

Ânonner des règles de français, apprises depuis le primaire, ne sert à rien d’autre que de décourager les jeunes de l’apprentissage de tout. Leur enseigner les lois, cela serait perçu comme utile et encore plus un magnifique sujet de problèmes de logique et de jugement.

Je sais je rêve. Mais, ne serait-ce pas adéquat de faire cela? Je crois que oui et je suis prêt à jurer que le taux de décrochage diminuerait. Mais pour cel ail ne faut pas expliquer les règlements mais procéder directement des lois.

Mais ce n’est pas demain la veille. Je m’endors et je rêve béatement.

Bertrand (BDmoi)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.