Quelle importance le temps qui reste?

Quelle importance le temps qui reste? Depuis la naissance, jusqu’à la mort, le temps qui reste est TOUT le temps. C’est le seul temps qui compte pour nous. Comment le perdons nous et comment l’utilisons nous? Je ne saurais dire pour vous. Moi, je l’utilise à plein même si, 5 à 10 heures je dors, 2 ou 3 heures je mange ou prépare à manger, ½ je fais ma toilette, et il me reste environ de 10 à 15 heures à occuper. Chaque jour. de chaque semaine, de chaque année, du restant de ma vie. J’ai un agenda, que je garnis régulièrement de demandes de transport pour la cause du bénévolat. Je dépense 5 à 6 heures par semaine à livrer des commandes de pharmacie. Il me reste beaucoup, beaucoup de temps. Comment est-ce que j’occupe ce temps? Je chasse des ballounes.

Des ballounes? Ce sont des opportunités ou des troubles qui existent autour de nous. Pour les saisir, il faut les voir. Un patron m’a déjà dit: si tu ne vois pas les ballounes, c’est parce que tu ne les vois pas, elles sont là, elles existent, mais tu ne les vois pas.

Paroles qui me sont restées gravées au fond de moi. Je suis un être d’exception, je le sais. Ai-je à goûter ce que je goûte pour faire ce que je fais? Je ne sais pas mais, je goûte ce que je goûte, parce que je suis ce que je suis. Qui suis-je? Je pense me connaître à fond et le résultat est: je suis ce que je fais de mon temps. Et l’appréciation du temps que je vis fait que je suis heureux ou pas. L’appréciation, du temps que je suis, par les autres me préoccupe peu et, pour ainsi dire, je m’en fous carrément, la plupart du temps. Mais, je ne suis pas parfait et des fois ça me touche profondément. Ça ne devrait pas mais, ça arrive, en bien, comme en mal. Alors faut-il que je dégage, quand ça me touche. Pourquoi? Parce que je RÉAGIS mal. Réagir est pas bon. Agir, selon ce que l’On est, est bon. Réagir c’est agir selon l’action de l’autre. Et ça c’est la cause de tous les troubles sur la Terre. Une personne a déjà tué une autre personne, jadis, naguère et autrefois. Depuis ce temps? UN venge l’autre et un autre se venge de celui qui s’est vengé de l’autre. Ainsi commença l’Histoire et se terminera-t-elle un jour?

C’est ce à quoi j’essaie d’occuper mon temps. Chasser des ballounes d’opportunités à saisir et de troubles à calmer. Mais, le problème c’est que certaines opportunités demandent que l’On réveille le voisin. Ce qui est causer du trouble. La chose consiste à savoir qui réveiller, et comment, pour aider à saisir les opportunités. Travail sans fin de réflexion et d’actions et de vérification de résultats, de réflexion, d’actions et vérification de résultats… Jusqu’à la mort? Presque. Viens un temps où on ne peut plus être actif. Ce temps, plus ou moins long, selon les circonstances de la vie, arrive inopinément. Alors faut-il le constater quand il arrive. Mais nous ne sommes pas éduqués en ce sens. On le sait pas avant, juste après. Certains savent s’y préparer, d’autres savent saisir le moment, juste avant. Tout le monde y passe, sur le pont d’Avignon…

Bertrand (@BDmoi)

vos abonné(e) seraient-il ou elles heureux ou heureuse?

Que pensez vous que vos abonnés auraient comme possibilités si vous retwittiez plus de choses que vous aimez que de choses que vous détestez? C’est ce que je vous propose d’essayer. Bien des gens crient contre l’animosité sur les réseaux sociaux. À commencer par les riches, les célèbres et les journalistes. N’est-ce que la rançon de la gloire? Non! C’est la rançon de l’envie. En retwittant le malheur on assombrit la liste. En retwittant le bonheur on obtient une amélioration de l’humeur du lecteur.

Je crois que je peux parler en connaissance de cause car j’ai énormément publié de tweets depuis 9 ans et j’ai publié 1600 textes. Pourtant je ne reçois pas de hate mail. Ah! j’ai bien, par ci par là des gens qui manifestent contre le fait que je tweet et retweete beaucoup. Mais sur la quantité ce n’est vraiment pas significatif. Ceux qui me ciblent particulièrement sont ceux qui estiment que je touche à tout. C’est vrai, je suis curieux. J’ai bientôt (trop bientôt) 70 ans et j’ai encore l’esprit en questionnement.

Alors quand je dis qu’un like me déprime c’est parce que bien des likes sont par dépit. Des choses négatives. Je préfère et de loin un retweete parce qu’il fait circuler un message à vos abonnés. UN like n’est vu que par la personne que vous likez et ceux qui sont dans le tweet. Un retweete redirige le message vers vos abonnés.

Alors que vous me retwittiez ou pas ne change pas ma vie à moi, car les likes je les vois. Mais cela, retweeter, peut changer la vie d’un de vos abonnés qui reçoit le message. Moins de quantité mais plus de qualité dans vos réactions?

Une bonne habitude à prendre? À vous de décider.

Bertrand (@BDmoi)

Le monde sera satisfaisant

Le monde sera satisfaisant quand vous serez satisfaits de ce que VOUS AVEZ FAIT AUTOUR DE VOUS. Tant que vous n’êtes pas satisfaits de VOUS, vous n’êtes pas satisfaits du monde des autres, parce qu’ils ne sont pas satisfaits d’eux. Quand vous êtes satisfaits de vous, vous avez du temps qui reste pour aider l’autre, à côté de vous, à être satisfait de lui. Cela devrait être le seul principe sur Terre. Ainsi l’éducation fonctionnerait, la justice se propagerait et la santé de tous serait améliorée.

Mais ça n’arrivera pas, parce que l’on ne veut pas être satisfait. On veut être reconnu. Moi, je suis heureux parce que je suis satisfait de moi. Je suis occupé à m’occuper. C’est ce qui fait que je suis satisfait. Bien des gens vont vous dire que je suis riche. À me voir aller ils ne comprennent pas. Je suis plus riche que le plus riche de tous les milliardaires et pourtant, mon rapport d’impôt ne tourne qu’autour de 25 000$ par an. Je vis dans un 3½ qui me coûte 589$/mois, J’ai une automobile électrique qui me coûte 410$/mois (électricité incluse) et je dépense environ 300$/mois d’épicerie. 80$/mois pour la femme de ménage. Je suis privilégié, je le sais totalement. Je vous ai parlé de ce que je gagne et de ce que je dépense en argent. Mais, arrive un imprévu, j’ai besoin de me faire faire un dentier et un partiel. Coût: 3000$ +600$ pour me faire arracher les dents qui en ont besoin. Pas grave j’ai l’argent dans mon compte de banque, pourquoi? Parce que je ne l’ai pas dépensé. Il arrive toujours des imprévus. Alors ne pouvant les prévoir, je les assure en accumulant un fonds d’urgence.

Beaucoup de chiffres pour vous expliquer ma situation financière. Mais là n’est pas l’essentiel de mon budget. Mon budget est un budget de temps. Je dors de 8 à 10 heures par jour en moyenne. Je mange environ 2 heures par jour (préparation incluse) Il reste 14 heures à occuper. 6 heures que je passe à écrire, à twitter, à lire et écouter les médias, tout en même temps. 1 heure ou deux que je somnole dans mon lasy boy. Le temps qui reste, je le passe en bénévolat.

Là est l’essence de ma richesse et de mon bonheur. Je suis occupé. Je rencontre plein de gens et je vis, je n’ai pas l’impression de vie, je vis. Les gens en général cherchent des sources de satisfaction dans l’exaltation des émotions suite à des actions extraordinaires vécues personnellement. Ce faisant, puisque ces choses se produisent anecdotiquement, ils ont l’impression de perdre leur temps et leur vie, le reste du temps, ce qui est la réalité. Écoutez votre corps, vous perdez votre vie et votre temps. Vous pelletez les regrets par en avant et vous les éprouverez à l’instant de votre mort.

Faire un bilan de ses finances et de son temps donne un pouvoir immense sur le temps qu’il nous reste. Quelle importance, le temps qui reste? Nous avons toute la vie pour le dépenser.

Bertrand (@BDmoi)

Tous les immigrants sont…

Tout les immigrants sont d’accord avec moi quand je leur parle doucement. Ils ont des individus stupides parmi leur congénères et nous avons les nôtres. Ceci étant convenu, pouvons nous nous parler raisonnablement entre personnes de bonne volonté.

Les gens, la plupart, plutôt que de se parler de ce qu’ils pensent et entrevoient, ne font que parler de leur impression des autres. Je n’embarque dans le phénomène, épisodiquement, que pour faire remarquer que les gens ont un immense pouvoir dont ils ne se servent pas. Je vais utiliser la colère contre les immigrants comme allégorie.

Des tas de gens entrent dans notre pays, tous les jours. Que faisons nous? Nous les entassons, sans possibilité de gagner leur vie. Je suis méchant et ce n’est qu’un début. Regardez la situation d’un œil ouvert sur la réalité de ces gens. Je parle des niaiseries gouvernementales et sociétales. Il faut des papiers pour travailler. Les gouvernements ne les distribuent pas. Des employeurs profitent des sans-papiers pour faire de l’argent sur la misère des pauvres qui essaient de subsister. Que pensez vous qu’ils se disent entre eux? Que diriez vous si vous étiez à leur place? Mais vous ne l’êtes pas. Essayez d’y penser, Vous avez mal à la tête? Prenez du Tylenol et continuez. Ça devient beaucoup moins pénible avec le temps.

Vous êtes nés dans le monde où vous êtes nés. Vous croyez que vous avez droit à la propriété parce que c’est ainsi que ça marche. Pour vous. Mais pour les autres? C’est complexe et sans issue. Pourquoi? Parce que le monde n’est pas infini mais fini. Les endroits habitables sont restreints. Le capitalisme pense le monde infini et son principe même de croissance continuelle est farfelu. Tout le monde en convient. Mais nous sommes dans l’eau de la marmite où un feu réchauffe graduellement la température de l’eau. Dans la marmite il y a des courants où l’eau est relativement plus froide, nous y sommes. Mais en contrepartie il y a des endroits plus relativement plus chauds. Ceux qui s’y trouvent sentent la chaleur et la trouvent inconfortable. C’est ainsi qu’ils essaient de trouver une eau un peu moins chaude.

Se déplaçant, ils apportent avec eux des courants de chaleur qui incommode ceux qui sont dans l’eau plus fraîche. Plus de gens quittent la chaleur et apportent avec eux des relents d’eau chaude, plus l’eau fraîche se réchauffe, incommodant ceux qui y sont déjà. Et ainsi de suite.

Il faut absolument éteindre le feu sous la marmite. Comment? Je n’en ai aucune idée. Mais, le capitalisme et l’égocentrisme sont à la base du matériel qui brûle sous la marmite. Y a-t-il des pompiers parmi vous?

Bertrand (@BDmoi)

la motivation ne vient pas de l’extérieur.

Elle vient des attentes que l’on a des moments qui viennent. Elle vient des résultats que l’On espère. Il est très difficile de motiver quelqu’un à faire ce qui va dans notre intérêt. Il faut lui faire voir les avantages de faire ce qui nous avantagerait AUSSI.

Ne faisons nous faire que le mal. Pourquoi? Parce que nous ne faisons voir que le mal qui pourrait arriver si ils ne faisaient rien. C’est facile et ça marche depuis qu’il y a des guerres. Il faut utiliser la carotte pour motiver quelqu’un mais on n’emploie que le coup de pied au cul. Et! je m’explique.

Un coup de pied au cul oblige le receveur à bouger, bien souvent, à se retourner contre nous. Il n’y a pas d’attrait à ce système il n’y a que répulsion. Oh! il bouge mais…

Une carotte, un attrait, fait bouger la personne dans la direction de ce qui l’attire. Si nous positionnons son attrait dans une direction qui nous est favorable, presto! Il bouge vers nous.

Les patrons stupides maugréent contre les employés qui ne font pas ce que, eux, ils voudraient. Ils sont stupides. Les bons patrons ne font que montrer des carottes et les employés courent.

À bon entendeur! Salut.

Bertrand (@BDmoi)

Il fut un instant

Il fut un temps, un instant unique où l’Univers était dans une configuration qui ne se reproduirait exactement, jamais. Il y eut un ovule qui descendait lentement la trompe quand se produisit l’assaut d’une armée de spermatozoïdes. Ils attaquaient de toute part et finalement un passa outre les défenses de l’Ovule. S’ensuivit une cascade de reproduction de cellules. Quelques mois plus tard, des milliards de reproduction de cellules plus tard, l’univers s’est enrichi d’un humain, ordinaire dans son extraordinaire miracle. Et ce fut le début de la fin qui n’est pas encore arrivée, heureusement ou malheureusement.

BDmoi est né.

Ne sonnent pas les clairons, ne résonnent pas les trompettes. De tous ses poumons, l’air engouffré fait résonner bruyamment son cri que l’on dit primal mais en fait n’est-ce que le premier.

Il est des gens pour penser que cet instant est unique. Mais il n’est que la continuité des instants passés et précurseur de ceux à venir. Il n’y a de destin unique pour la quantité d’humains qui ont été conçus au même moment cosmique. Vous pensez que je suis drôle? Attendez de voir la suite.

Le premier souvenir qui me vient en tête est que l’eau est froide. L’eau est froide en tabarnak. J’ai 4 ans et ma mère me traîne vigoureusement par le bras vers la chambre du motel où nous sommes en vacances en Gaspésie. Pourquoi? Parce que j’ai dit: “l’eau est froide en tabarnak”. J’ai le droit de le sentir, j’ai le droit de le penser, mais je n’ai pas le droit de le dire. Voilà pour ma première leçon sur la liberté d’expression. Vague réminiscence des instants passés et douleur dans les fesses.

Depuis ce temps, j’ai compris que le pire qui puisse arriver c’est que je me fasse botter le cul. Je parle donc abondamment et à 69 ans, je n’ai jamais reçu un coup de pieds dans le cul.

Vous pouvez dire ce que vous voulez mais, c’est la réalité des temps passés. Je n’ai pas peur de mourir alors, pour ce qui est des coups de pieds au cul…

J’écrirais bien ma biographie mais elle serait d’un terne par rapport à l’éblouissance de ma vie. Je suis bipolaire, c’est vrai, j’ai connu des bas abyssaux et des hauts vertigineux. J’ai traversé le temps de ma vie en étant tellement vivant que je désespérais les humains autour. Mais il y aura une fin au désespoir. Alléluia! Ne désespérez pas, il y aura une fin au désespoir, le plus tard sera, le plus je serai vieux et confus.

Bertrand (@BDmoi)

En sommes nous au besoin de sécurité?

Maintenant qu’on épuise la planète à un rythme indécent, sommes nous conscients que les sociétés dites évoluées sont inquiètes au point de délaisser la liberté pour la sécurité?

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2001213/chat-agressif-imprevisible-sherbrooke-spa?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Lisez le lien de la nouvelle et ne riez pas.

Maslow a établi dans sa hiérarchie des besoins humains, le besoin de sécurité au deuxième rang. Le premier étant, bien entendu, de survivre, le besoin de sécurité se réfère à avoir la satisfaction de penser que la survivance est assurée. C’est du moins le point que je soulève.

Notre société qui rogne sur ses libertés pour avoir plus de sécurité. Est-ce ce besoin qui prime actuellement? Je crois, en regardant l’État et les médias que c’est la recette qui fonctionne. La survivance de la race est une chose aujourd’hui surévaluée. L’Humanité survivra, j’en suis persuadé. Mais elle n’atteindra pas les quantités infinies supposées par notre mode de vie. À long terme, très long terme, il y aura fin de la croissance, décroissance puis stabilité sur Terre. Mais y aura-t-il un ailleurs?

Ceci étant dit regardons le moment présent. Nous, les individus, sommes à un certain niveau de satisfaction de nos besoins. Il est individuel, je le redis. Certains ont des millions et sont insécures, même des milliards, et d’autres (ils sont de plus en plus nombreux) n’Ont que le nécessaire et sont heureux. Il y a toute la diversité entre les deux extrêmes. Mais globalement nous ne nous interrogeons pas sur l’état de satisfaction de nos besoins. Ne voit-on que les désirs et, par conséquent, ce que nous n’avons pas.

Les médias, tous les médias, ont un objectif financier. Pourquoi? Parce que leur survie en dépend. Ils sont rongés par l’inquiétude. De quoi nous parlent-ils? De ce qui pourrait nous arriver si… Inquiétude possible à venir avenir.

Si on se regarde, là et maintenant, où en est-on dans notre vie personnelle à nous personnellement? Si on lit les journaux, écoute les nouvelles à la radio ou regarde les émissions de télé, on est anxieux et l’anxiété est le besoin de sécurité qui envoie des signaux d’alarme. Le MONDE est ce qu’Il est. Les gens ne sont qu’un grain de sable dans l’univers. Pourquoi, chacun des grains, se pense si important. Donc il y a une morale.

Occupons notre espace et notre temps. Sera ce que sera, vague ou retrait de l’eau sur la plage. SE préoccuper de demain est la pire drogue qui soit. Soyons présent et évaluons notre situation personnelle. Le reste? L’Univers s’en occupe. Vous croyez Dieu bon et les hommes méchants? Faites mais, ne semez pas votre désarroi chez les autres. Vous n’êtes qu’un grain de sable et à chacun sa place sur la plage. Il n’y a pas de destin¸, il n’y a que des grains de sable qui se font déplacer par les vagues successives qui les touchent Vous avez le loisir de modifier l’endroit où vous vous situez et c’est ce qui cause vos tourments. être fataliste n’es pas la solution pas plus qu’être jovialiste. Il faut être réaliste en ce sens, bien se rendre compte de qui on est, de ce qu’on possède et ce qu’on peut réaliser avec ça.

Bertrand (@BDmoi)

Ce n’est pas l’autre qui est tolérable.

Ce n’est pas l’autre qui est tolérable c’est nous qui devons être tolérant mais pas dociles.

Petite phrase qui explique tout le pourquoi ça ne fonctionne pas dans le monde. Ça commence par vous et ça finit par vous. Moi? Ça fait longtemps que je le fais et que je l’exprime. Nous voulons la justice? Soyons le envers les autres. Les autre sont infâmes, répondons leur avec infâmie. Mais, ce n’est pas la loi du Talion c’est la civilisation des moeurs et des civilisations.

Nous devons être tolérants de la liberté de l’autre. C’est ce qui assure notre liberté. Nous devons accepter la liberté de l’autre qui agit dans la poursuite de sa liberté. Mais nous devons nous d’être intolérants devant l’intolérance. Celui qui utilise sa liberté (ce qu’il pense sa liberté) pour nuire à la liberté de l’autre doit être sévèrement réprimandé, sur le fait. Il y a des millions d’exemples mais pour être clair prenons-en un simple et idiot. L’autre aime les fleurs il remplace le gazon par une flore et une nature exubérante. L’autre n’aime pas et fait une plainte. C’est l’autre qui doit être réprimandé. Il trouve ça laid. C’est son problème­. Notre société admet que les gens se plaignent de la différence. N’est-ce pas le problème de base?

La tolérance n’est pas supporter l’autre mais accepter que l’autre est différent. Faut-il le démontrer et l’enseigner. Mais on préfère changer les autres pour qu’ils adoptent des comportements correspondants à nos attentes. Le problème n’est pas le comportement de l’autre mais les attentes qu’On en a .

Soyons tolérants et le monde sera tolérable. Nous sommes intolérants et l’acceptons, aussi le monde est intolérable. Il ne faut plus tolérer l’intolérance. Pour ça ça prend de la détermination et du jugement. En a-t-on amplement? Oui parce que nous ne nous en servons pas.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi les agriculteurs sont pauvres?

Pourquoi les agriculteurs sont pauvres? Les industriels sont riches? Que distribueront les riches quand les agriculteurs auront disparu. Tout n’est que distribution dans un monde d’apparences. Les apparences ne produisent rien. Elles sont croyances induites par quelque cerveau déficient. Le monde n’est le monde parce qu’on nous le fait croire. La réalité? Nous sommes des croyants. Croire les autres plus responsables que nous est la norme répandue. Voilà pourquoi la démocratie ne marche pas.

Notre monde d’apparences tient au travail de 10% de la population qui nourrit, péniblement, 100% de la population. 100% des biens en circulation dépend de quelques personnes, adulées par le reste de la population. Tout n’est qu’apparences. La réalité? Je suis assis sur une chaise et j’écris ces mots. Personne, ou presque n’y comprendra rien. C’est pourtant la réalité. MA réalité mais, aussi la réalité de tous ceux qui existent. Qu’ils le sachent ou pas.

Suis-je en psychose ou en parfaite connaissance de ce monde? Ce n’est pas une question c’est une interrogation. La différence je m’interroge sur moi même alors qu’une question est posée aux autres et soumise à leur propre interprétation de la question, des émotions et des réponses de leur cerveau, suite à la connaissance des mots qu’ils ont. Autrement dit aucune transmission d’un à l’autre.

On m’a fait la remarque que mes textes étaient insipides. Ils sont tellement goûteux qu’ils répulsent la plupart des gens. Tout ce qui a du goût, beaucoup de goût, répulse la plupart des gens. Les gens sont tellement habitués à ne rien ressentir qu’ils sont intolérants aux émotions fortes de leur propre corps. J’écris ces mots et j’en ai pleine conscience. Les mots ne veulent rien dire parce que les gens ne voient pas les mots, ils ne les ressentent certainement pas. Faut-il un certain degré d’empathie pour ressentir le moindre sentiment d’une autre personne. Cela se fait sans mot, sans autre chose que le ressenti.

Qui peut juger? Personne, même pas moi. Nous sommes des îles entourées d’îles et d’un peu d’eau. Il est possible de sauter d’une île à l’autre mais, personne ne le fait. Quand on aura appris, dans quelques millénaires, si on survit, la civilisation aura évolué.

Tout n’est qu’impression fugitive dans un monde immobile, qui ne bouge que parce que nous le faisons bouger et que nous le regardons intensément. Toutes les apparences sont irréelles parce que les gens sont aveugles? Non! aveuglés. Par qui? Par leur soif de voir quelqu’un d’autre responsable de leur impression de malheur.

Pendant ce temps, les agriculteurs sont pauvres et les riches rêvent dans leur nuage. Futilité de la vie? Non! Futilité de l’humain. Grandira-t-il? Mais nous nous serons morts mon frèreeeeeeee.

Bertrand (@BDmoi)

P.S. Suis-je lucide? Personne ne peut en juger, même pas moi. :-))) Surtout pas un psychiatre ou un psychologue.

On ne peut tout voir.

On ne peut tout voir, c’est vrai mais on ne peut retenir qu’une partie de ce qu’on a vu. Ainsi, aux gens qui disent rien qu’à voir on voit bien, ne connaissent pas ce fait. Je suis diabétique et je suis programmeur amateur. Combinant les 2, j’ai construit un logiciel qui me permet d’enregistrer tout ce que je mange, à quelle heure, quand je me pique à l’Insuline et combien d’Insuline je m’Injecte et finalement le résultat de mes glycémies. Parti d’une hémoglobine glyquée de 8.5 à environ 7. C’est un résultat non seulement adéquat mais enviable.

J’ai, à force d’inscrire tout et de voir la progression réelle, ou plutôt de voir la régression de mes résultats, j’ai pu suivre l’état de mon métabolisme et le dosage des aliments que je consomme. Quoiqu’en disent les docteurs et les diététiciennes, je ne suis pas la moyenne des gens. Je suis moi et je ne devrais obéir qu’à moi et à mon corps. C’est ainsi que j’ai stabilisé ma glycémie? Non! Elle est instable quotidiennement.

Ainsi est la Terre. Sauf que nous n’avons qu’une journée pour voir tous les soubresauts que l’on enregistrer à chaque seconde. Au niveau du temps géologique, un siècle de vie humaine est une seconde la vie de la Terre. Nous avons des moyennes de journées de la Terre dans la glace et les sédiments. Il faut vivre et regarder sur un long terme et non les fluctuations dues à la rotation du soleil et de la lune. C’est la Terre qui tourne sur elle-même, d’abord et avant tout. Les fluctuations climatiques sur Terre sont d’abord et avant tout en réaction aux phénomènes terrestres. Quand on regarde l’évolution on doit considérer des millénaires pour comparer. 150 ans d’exploitation de l’énergie par l’homme, sur la vie de la planète représente peu d’échantillonnage. Mais il nous permet de voir que notre régime est questionnable. La prudence veut que l’on ralentisse notre emprise sur la planète. Nous n’avons pas assez de perspective pour juger immédiatement, ni la technologie pour y réagir rapidement.

Le vingtième siècle est un temps où l’On a pris un très très copieux repas. Il faut manger pour vivre, c’est la Nature qui veut ça. Vivre pour manger c’est l’Homme qui veut ça. On est vraiment dû pour une accalmie de boulimie mais pas pour un jeûne total. Comment y arriver? Je n’en ai aucune idée. Je fais ce que je peux pour moi et nous aurons dans les siècles et les siècles ce que la Terre en fera.

Bertrand (@BDmoi)