Une stratégie optimale?

Une stratégie optimale a été ou sera identifiée dans le futur. Selon les données qui seront disponibles dans un espace de 5 à 10 ans, une commission internationale devra se pencher sur les leçons apprises par les réactions diverses à la pandémie de Covid19. Vaut-il mieux adoucir le choc d’un nouveau virus, en retarder la transmission, le combattre sans merci?

Personnellement, je crois que c’est variable en fonction de la densité de population, de la pyramide des âges et de la répartitions des humains. Le Québec est un exemple éloquent de données. Pour ce qui est d’en tirer la conclusion il est trop tôt quant aux stratégies.

Socialement on a très mal géré les relations humaines des gens. Optimal? Impossible. Mieux? Ça se discute. Les gouvernements sont-ils responsables des réactions de leurs commettants. Non! Mais, sont-ils responsables d’émettre les bons messages. Ça, on le sait après, pas avant. Pendant? On rame le navire comme on peut.

On a eu à faire avec une tempête parfaite. Suffisance en nos moyens, imprévoyance face à l’imprévisible. Certains diront qu’ils le voyaient venir, un jour. Un jour! oui! Mais aujourd’hui? Ils sont nombreux, sans l’être, car il y a tout le temps des annonciateurs de l’apocalypse.

Donc apprendra-t-on que le meilleur résultat, à long terme, c’est de se préparer en stock, en capacité de production ou en laisser aller le rythme imposé par la Nature? Réserver une capacité de production ou préférer des entrepôts bondés de stock périmé? Dosage ou stratégie totale? Il est facile de jouer les gérants d’estrade. Mais il est perturbant les résultats. La polarisation des gens, est incroyable, on se braque pour, on se braque contre. Il est impossible, dans ce climat, de nuancer les messages. Mais se doit-on au moins d’essayer.

Il est facile de dire bien des choses après coup. Mais il y a eu des efforts de la part du gouvernement. Ont-ils recommandé selon la disponibilité. Ils ont essayé de gérer l’offre et la demande. Espérons qu’il y aura de bonnes réponses à tirer de l’expérience, bien involontaire. Comme on a appris du verglas on apprendra de la Covid19. Qui de la Chine ou de la Suède en sortira le mieux loti?

Une chose est certaine, l’expérience du Québec démontre cependant une chose bien importante. Quand les gens ont un faible niveau de compétence linguistique et de raisonnement factuel, on a un déversement de réactions émotives. Il y a eu une fracture citoyenne, on a ostracisé une partie de la population, on a braqué les gens sur une option précise. On a décidé pour les autres. La leçon que j’en tire, et ce n’est que moi, la liberté n’a pas de prix. La sauvegarde de l’autre dépend de lui et pas de moi. La mienne dépend de moi et pas des autres. Mais n’est-ce que le point de vue d’un hurluberlu qui vit en campagne. Faut-il rappeler la fable du rat des villes et du rat des champs de Jean de La Fontaine.

Bertrand (@BDmoi)

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