Sauver vraiment ou illusion?

Sauver vraiment ou pas avec les circulaires et les coupons? Individuellement, ceux qui prennent le temps, économisent vraiment. C’est un fait. Poussé à l’extrême l’exercice peut rapporter beaucoup si on considère l’aspect monétaire exclusivement. Pour beaucoup de grands utilisateurs c’est un mode de vie. C’est une façon d’occuper son temps qui rapporte énormément si nous ne consommons pas à outrance.

Qui absorbe le coût? C’est le reste de la société. Ceux qui n’ont pas le temps, l’énergie, la volonté… L’économie de certains est répartie sur le coût des autres. Il n’y a pas de miracle. La réalité c’est que dans le prix, sont inclus tous les frais de l’entreprise, et le profit espéré.

Généraliser les choses n’est pas possible. Il y a la somme des échanges entre les humains exprimée en dollars ou en monnaie. On appelle cela le PIB. Mais la somme totale des échanges entre humains se fait et ce qu’on constate, c’est qu’on emprunte sur un futur qui s’amenuise toujours. Viendra un temps où il n’y aura que recyclage du passé. Loin ou pas? Je ne sais pas. Mais, il faut être certain, c’est une croissance qui ne peut durer sur le long terme.

En conséquence, sur l’espace d’une vie, il est possible de faire la différence à savoir si on est du côté des profiteurs ou des fournisseurs. Globalement les échanges sont énormes entre les humains et la Nature. Humain par humain sont-ils déterminés. Mais globalement y a-t-il perte? La question est ouverte. Personnellement je crois qu’il y a stabilité et qu’il n’y aura possibilité de croissance de l’humanité que si l’exploration de l’espace mène à quelque chose. La course est partie. Y aura-t-il fuite en avant ou retour en arrière? Une progression de l’humanité en nombre ou décroissance rapide selon la théorie du cloaque comportemental. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cloaque_comportemental#:~:text=Calhoun%20en%201962%20%3A%20c%27est,observ%C3%A9es%20dans%20un%20groupe%20donn%C3%A9.

Pourquoi partir de l’économie due aux coupons pour arriver à l’effondrement de l’humanité? Parce que l’on ne fait pas la synthèse globale, que le comportement individuel et le comportement social sont des opposés. La société, telle qu’elle est aujourd’hui disparaîtra. Il le faut, comme la société d’hier a disparu. Ce qui me désespère c’est le peu d’avancement de la civilisation depuis 2 millénaires.

La morale? Vivre sa vie joyeusement et harmonieusement avec les autres. Le réalisme est prendre la vie comme elle est avec un dose d’enthousiasme et de fatalisme. L’optimisme ou le pessimisme? Peu importe. Il n’y a que la vie et il n’y a pas de solution aux problèmes, n’y a-t-il qu’évolution.

Bertrand (@BDmoi)

Le mode de fonctionnement de twitter.

Le mode de fonctionnement de twitter est fait pour décourager la conversation par la difficulté d’entamer une conversation. Ce n’est qu’une question de synchronisme. Avoir des tweets plus longs ce serait encore pire. Tout n’est qu’instantanéité sur Twitter

La plupart des gens ne voient passer qu’un infime nombre de tweets sur leur fil surchargé. Aussi, la plupart des émissions de tweets ne sont elles pas vues.

Bertrand (@BDmoi)

Si ce n’était qu’une question d’argent.

La stupidité n’a pas de bornes. Si ce n’était qu’une question d’argent les médias nous informeraient. Ils chargeraient le prix et les gens achèteraient. Mais ce n’est pas une question d’argent. La vie c’est vivre. Un sans-abri, le temps qu’il vit, vit peut-être plus que d’autres qui passent leur vie à amasser de l’argent? Y a-t-il un domaine où le retour sur l’investissement ne soit pas la priorité? J’ai répondu que c’est la dernière priorité. On m’a répondu que ceux qui pensent ainsi ne font pas de vieux os. Là est l’essence de toute la façon dont les gens discutent sur twitter. Plutôt que de discuter de l’affirmation, qui est peut-être plus ou moins réelle, on projette un jugement sur la personne quand au résultat que l’on pense que cela aurait sur nous, si on y pensait.

Sibyllin? Pas du tout. Ce que je dis c’est que les êtres humains sont obnubilés par leur présence. Ils ramènent tout à eux. Est-ce ce que je peux avoir de l’imagination et exprimer ce que j’interroge? Oui! Est-ce que j’y crois dans la réalité? Loin d’être certain. Les gens ont une curieuse propension à se demander pourquoi quelqu’un dit quelque chose et non pas interroger ce qui est dit. Le sérieux, l’humeur, l’humour, la politique… tout est dépendant de la façon dont on est ouvert sur la réalité du monde. Les gens, en général, ont une carapace et sont fermés comme des huîtres. De quoi ont-ils peur? Je ne sais pas car je n’ai pas peur. Mon interprétation? De ce que l’on pense d’eux.

Je me fous entièrement de ce qu’on pense de moi. J’essaie d’explorer les méandres humains, je trouve cette occupation fascinante et elle donne un sens particulier à ma vie. L’argent a permis l’explosion des talents dans la diversité humaine. Mais, de la façon dont on traite le sujet actuellement, n’est-ce que l’unique préoccupation des gens qui nuit ainsi à l’explosion des talents divers dans la société. Tout est question de notoriété. Pas pour savoir qui on rejoint mais pour savoir combien nous regardent.

Prenons le cas de Céline. Elle a eu une carrière digne de l’effort qu’elle y a mis. Malgré qu’elle ait fait le bonheur de bien du monde, elle souffre en isolement. Les autres lui envoient des tonnes de marques de compassion et d’amour. On n’emporte pas l’estime des autres. On a peut-être beaucoup d’argent mais ce qui compte c’est comment on se sent. Mais, comment on se sent ne dépend pas des autres mais de nous. DE notre condition physique et mentale. Faut-il s’en convaincre? Non! il ne faut qu’accepter notre condition et faire du mieux avec.

Tout l’argent du monde n’y change rien. Suis-je lu? Je m’en fous. C’est certain que je suis curieux de savoir si des gens ont lu. Mais ce qui m’importe vraiment c’est: ce que j’ai écrit a-t-il bénéficié, d’une manière quelconque, à quelqu’un qui a lu ce que j’ai écrit? C’est tout. Le sentiment que j’ai de vouloir ouvrir l’esprit de quelqu’un sur la réalité d’être est tout ce qui compte pour moi. L’argent? J’en fais ce que je veux et j’Obtiens ce dont j’ai besoin. Ai-je organisé ma vie pour en avoir besoin le moins possible. Et j’ai réussi. À ma satisfaction. Les autres? On s’en fout carrément de leur jugement sur moi mais suis-je intéressé à essayer de voir la réalité physique et humaine autour de moi.

Y a-t-il meilleure raison d’exister? Je n’en connais pas et je n’en cherche pas. J’en prendrai une autre si je m’adonne à tomber dessus. Prendre les choses comme elles viennent. Peut-être! Faire venir DES choses à soi? Peut-être. Faire du mieux qu’on peut avec ce qu’on a? Surement! Mais qui juge du mieux? Nous et notre satisfaction. Mais il est beaucoup plus facile de blâmer les autres que de s’introspecter et admettre qu’on mérite certaines choses et qu’on a certaines choses qu’on ne mérite pas mais dont on hérite. Mais ainsi va la vie sur Terre.

Le retour sur l’Investissement est infini quand on donne. Jamais n’est-il satisfaisant quand on attend un retour.

Bertrand (@BDmoi)

N’est vieux que celui qui a perdu sa jeunesse.

On parle beaucoup des aînés. Avant on parlait des vieux, usés par le temps, ils avaient 60 ou 65 ans. Aujourd’hui? Ils sont pétants de santé. Bien des vieux sont âgés de 20 à 30 ans. Bien des jeunes ont 75-80 ans et plus. On les traite tous de fous. L’âgisme est présent partout dans notre société. Vous avez tel âge, on attend de vous que vous ayez certains comportements. Qui ça ON ? Les gens. les autres nous jugent constamment sur les apparences, et l’âge est apparente.

Quel est un des signes de la jeunesse qui fait l’envie des vieux? L’innocence? Peut-être? Les jeunes bien souvent par inconscience, agissent sans se préoccuper de la vision des autres. Cette innocence de la jeunesse est souvent enviée. On dit que les jeunes sont prêts à accepter toutes les situations, qu’ils sont résilients. Sont résilients ceux qui évoluent vers la tolérance. Tolérance qui est une qualité d’adulte qui a survécu à la jeunesse. Mais il semblerait que très peu de gens ont traversé la vie sans encombre.

Les gens ont presque tous une histoire où ils ont été incompris et ils sont demeurés suspendus à ce fait dans le reste du temps. L’intolérance est bien souvent, d’après moi, le résultat de ne pas appliquer aux autres ce qu’on n’a pas appliqué à nous. Je m’explique. Une injustice est une pierre contre la tolérance. Certains ont la couenne dure et résiste à la victimisation. D’autres ont l’épiderme sensible et ne tolèrent le moindre caillou. Mais qu’est-ce qu’une injustice? Une injustice est perçue par une personne et dépend uniquement du niveau de connaissance de la situation. Toute injustice part d’Un problème de communication. Le gros bon sens n’apparaît que lorsqu’on met en lumière la situation globale et qu’on élimine les émotions.

Un fait n’est jamais un fait. Il est toujours une action en réaction à quelque chose. La tolérance c’est d’abord et avant tout comprendre qu’on n’est pas en possession de tous les faits. Beaucoup sont prêts à juger sur le coup. Là est la graine de l’injustice. Elle tombe bien souvent dans un terreau fertile. Toutes les personnes, ou presque, ont été incomprises à une ou plusieurs occasions. N’est-ce pas là un des précurseurs à la vieillesse. La vieillesse? La vraie, c’est se déconnecter du monde des connaissances. Se laisser emporter par les émotions reliées au passé. On n’a de cesse de parler des émotions et on ne discute que des sentiments éprouvés. La majorité des émotions sont en réaction à quelque chose. Essayer de remonter la chaîne des faits est une chose qui prend du temps. Le temps est une denrée extrêmement rare. Pourtant le temps est relié aux émotions. Plus les émotions sont vives moins on a le temps? Ce n’est pas vrai, ce qui est vrai c’est qu’on prend la voie facile: jugement à l’emporte-pièce et l’affaire est dite.

Notre société est vieille, non pas parce qu’elle a évolué dans le temps mais parce que les idées de la jeunesse n’ont pas droit de cité. Résultat, incompréhension de tous envers tous. Alors avant de juger, faut-il se poser la question sur ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas. Cela semble décousu mais tout est lié. Le débalancement de la pyramide des âges, millénaire, donne le résultat que l’on observe. Notre société est sclérosée et on applique des principes du passé en ignorant la réalité des faits. Mais, les gens n’ont pas le temps. Ils ont le temps, ils en perdent abondamment en virtualité (télé, jeux, toutes sortes de désirs…) mais n’est-ce que inconscience. Comme quoi l’innocence de la jeunesse, si elle ne se transforme pas en tolérance, devient inconscience envers la réalité des autres. L’empathie? c’est une question de temps.

J’ai dépassé ma limite de 500 mots ( que je me suis fixée) mais le sujet est vaste et je ne peux que le mettre sur la table. Il vous est possible d’en tirer le jus et de faire part de vos commentaires.

Bertrand (@BDmoi)

Est-on libre d’être libre?

Est-on libre d’être libre? Est-ce une question valable? Personnellement je la trouve de première importance. Il n’y a pas de réponse exacte car chacun a son point de vue. La société s’arroge le droit de limiter la liberté de bien des gens, de bien des façons avec plus ou moins d’insistance. Mais, la société faut-il s’en contrebalancer. Et je m’explique.

Le droit de tous sur chacun n’existe pas. Vivre en société est une chose, appartenir à cette société en est toute une autre. Dans une société de droit, et non pas de droits, il y a la loi. Celle-ci pour établir les règles de lubrification des rapports entre les citoyens (mon interprétation). Si, les règles ne sont pas suivies, il arrive des chocs et des dommages. Il appartient au système judiciaire d’évaluer les dommages et la responsabilité des dommages. Que ce soit au criminel ou au civil, le principe est le même.

Ça semble simple à première vue mais, c’est loin de l’être. Pourquoi? Parce qu’on n’a pas de règle pour que les règles soient fixées. Personne n’est imputable du fait que l’organisme social du gouvernement fonctionne selon les promesses faites aux citoyens. Promesses, le mot est bien choisi, mais ces promesses suscitent des attentes. Ce qui mène au désarroi et à la polarisation dans la société.

Si, on était libre d’être libre, on se devrait de craindre le châtiment de manquer aux règles. J’en entends rire et même s’étouffer de rire. Pensez-y, tous les malheurs de l’Univers sont marqués du sceau de l’injustice. Un système de justice qui tient au duck tape, est moins que performant. Tout au plus essaie-t-il d’en donner l’apparence. Les gens pensent que la priorité un c’est la Santé, la priorité deux c’est l’Éducation. Mais je dois dire ceci, sans la justice il ne peut y avoir les autres. Les autres seront la conséquence d’une justice efficace. Si on s’y met.

La liberté réelle s’acquiert par le respect des règles de conduite entre les citoyens. Nos lois manquent de principes et sont surréglementées. On s’enfarge dans les fleurs du tapis. Bien des changements sont nécessaires pour arriver dans cet état de fait. Une chose est certaine, tant qu’on ne mettra pas les choses dans l’Ordre, il n’y aura pas de justice pour nous donner l’Impression de mériter notre liberté.

Bertrand (@BDmoi)

Simplicité volontaire ou satisfaction nécessaire?

Bien des gens parlent de simplicité volontaire, est-ce en opposition à complexité involontaire? La vie des gens semble terrible. C’est du moins l’Image qui est émise, sans relâche, aux 30 minutes et à toutes les pages des médias. Les médias sont la cause de nos malheurs. J’en suis presque persuadé. Les télécommunications sont une terrrrrrrible histoire d’horreurs. Des guerres, des famines, des appels à l’aide dans le vide sidéral, des histoires, oui! des histoires. Pas des informations utiles. Des histoires, pour vous émouvoir, vous émoustiller, vous enfirouaper, en bref, vous distraire de la réalité et vous rendre presque heureux d’exister. Dans un monde où l’horreur et omniprésente sauf… chez vous.

Je fais du bénévolat et je rencontre bien des gens. Je fais la livraison de pharmacie 2 après-midi par semaine, en 7 mois j’ai 19000 km de réalité. Tous ces gens, réels, me démontrent qu’ils ont envie de vivre en paix. Paix qui leur est refusée par les médias. Ceux-ci assènent anecdotes après anecdotes, demi-heure de propagande après demi-heure de propagande. Tout n’est que recherche de monde à l’audimat. Les médias contrôlent les politiciens. Comment? En les faisant petits ou grands selon les événements qui ne cessent de se produire partout. Choisir 2 ou 3 événements pour détruire l’ambiance du monde est facile. Mais tout cela est complexe. Complexe parce que c’est un jeu avec des règles écrites et des règles non-écrites, mais que l’on doit suivre scrupuleusement.

La jeunesse et la vie, qui a fait les années soixante est en décrépitude et ruine la vie de tous. Les jeunes d’aujourd’hui n’ont de place où s’exprimer que sur l’internet qui est décrié par les vieux qui occupent les tribunes rémunérées. Je ne voudrais pas être jeune aujourd’hui. DE vieux décrépits tiennent la place et se pensent originaux. L’Ont-ils été dans leur jeunesse? Probablement. Ils sont toujours plus vieux, plus fous, pour garder leur place chaude. Les télécommunications, loin de libérer la parole l’ont standardisée et ont fait disparaître l’originalité et les contestations, l’apanage de la jeunesse. Celle-ci confond malheureusement la personne en vue, celle qui dispose de la notoriété avec la personne qui a réussi. Mais elle se trompe. La jeunesse est le prélude à la vie. La vieillesse, on en a les résultats aujourd’hui est la célébration de ceux qui furent: le dernier en date est Jean Lapointe. Il a été en vie, il a été la vie avec ses chansons. Elles étaient bonnes et le sont encore. Ne verrons nous pas d’autre Jean Lapointe parce que nous ne laissons pas émerger de la multitude de nouveaux imaginaires.

Je fais une longue diatribe contre les médias. Je les ai en horreur. C’est pourquoi je les épie constamment. Tout ce que je veux c’est que certains s’Interrogent sur la véracité de mes dires et me prouvent que j’ai tort. Je sais, je suis têtu mais la simplicité de vivre demande des arguments simples et réels, des informations précise et vérifiées. Tout ce que les médias ne nous donnent plus. Il fut un temps? Ça y est je radote. Aussi vais-je cesser. Mais… jusqu’à la prochaine fois.

Bertrand (@BDmoi)

Peut-on être déçu d’un marteau?

Peut-on être déçu d’un marteau? Je ne crois pas. On peut surtout être déçu de celui qui a utilisé le marteau. Twitter est un outil, que le propriétaire le prête à qui le voudra n’est pas important. L’important est la façon que ceux qui l’empruntent, l’utilisent. Se plaindre de l’emploi que d’autres font usage de l’outil est autant un mauvais usage que le font ceux dont on se plaint.

Nous, oui, nous, toi, moi et les autres, sommes responsables de l’usage de Twitter. Désinformation? Depuis des millénaires en sommes-nous englués par les religions organisées en syndicats du bien pensant. Il est temps que ça change et que chacun se redresse la colonne et agisse selon ses valeurs et non selon les valeurs que d’autres semblent respecter.

Quand on parle aux gens, peu de gens disent quelque chose qu’ils ont réfléchie et intégrée. Ils fonctionnent plutôt par mimétisme. Si, et je dis bien si, Elon Musk réussit quelque chose, peut-être est-ce que ce sera pour le bien? Permettez-moi d’en douter et ce n’est pas la faute de Musk mais la nôtre.

Bertrand (@BDmoi)

Une histoire n’a jamais deux côtés.

Une histoire n’a jamais seulement 2 côtés. Petit mot rajouté “seulement” mais qui fait toute la différence. On a tous un point de vue. Mais un point de vue dépend d’où on est situé et de l’angle sur le sujet. La réalité est un sujet que tous possèdent. Mais les points de vue diffèrent. Certains y voient la main de Dieu, et d’autres l’injustice humaine qui défait ce que Dieu lui a intimé de faire. N’est-ce qu’un aspect? Évidemment.

Tant de filtres personnels opacifient la réalité que celle-ci est dénaturée dans le monde humain et encore beaucoup plus dans le mode virtuel. Le Metavers, une folie monstrueuse qui divertit encore plus de la réalité. La réalité augmentée? Une lubie de vendeurs de gadgets. La Réalité est tout ce qui est et n’est pas tout ce qui n’est pas. N’y a-t-il de multivers que parce que de multi spectateurs et acteurs.

En cherchant à tout classer dans des petites cases, on oublie la réalité et on s’en fait toutes sortes d’idées, d’où l’étendue des croyances et des religions. En prendre conscience fait sombrer certains dans la négation de tout. Il est dans les textes religieux de nombreux points de vue de la réalité. Beaucoup, surtout les religieux, scrutent tellement les mots qu’ils en perdent le sens général.

Il faut chercher à trouver le sens global des choses. Je laisse de côté tout l’aspect des émissions qui ont la palme dans les créneaux de soirée. Je me couche à 6 heures le soir et me lève quand je me réveille entre minuit et 2 heures le matin. Je ne peux discuter des émissions que tout le monde regardent. Mais je suis entièrement reposé pour voir les choses de la vie que je regarde.

Il n’est pas donné à beaucoup d’être éveillés. Beaucoup se réveillent avec un signal d’alerte. Passent-ils une grande partie de la journée sur le choc. La vie est la vie. Elle n’est ni rapide ni lente. Elle est tout simplement. Ce qu’On en fait? Maître ou esclave? C’est selon.

Bertrand (@BDmoi)

Prendre les choses une à la fois?

Prendre les choses une à la fois? La maladie des médias et des politiciens. On l’a inculqué à toute la population. Relativiser les choses, faire une synthèse ou prendre une situation dans son ensemble, est impossible dans un article court ou un tweet. Peu de personnes s’amusent à faire des relations entre les choses qui circulent dans nos informations. J’y prends un malin plaisir et cela demande des efforts de plus en plus grands pour maintenir mon état de bonheur. Quant à ma santé mentale? Elle me semble bonne par opposition à ce que l’on voit dans les médias.

Voir des informations circuler sur le passé, le présent et le futur, faire une synthèse de ce qui a la faveur des médias est hallucinant. Ne parle-t-on que d’un passé idyllique, d’un présent tourmenté de problèmes et de crises, d’Un futur apocalyptique.

Le monde est divisé en deux, ceux pour et ceux contre. Pour et contre quoi? Tout et rien. Mais, une chose à la fois. On présente les points de vue opposés, chacun étant absolument certain de détenir la vérité, et on appelle ça la neutralité. Moi j’appelle ça l’écarquillement intellectuel. Les gens, supposément égaux en droits, ne le sont pas de fait. Ne cesse-t-on pas de tout classer par élément? Une personne n’est pas un élément particulier. Mais une personne à part entière, pleine de contradictions. Il y aura égalité quand on cessera de tout catégoriser et qu’On prendra les choses dans leur ensemble.

Le passé, le présent, le futur n’existent pas. Il faut le vivre personnellement. Nous sommes un tout qui évolue entouré de tous les autres tout. Pourquoi? Je ne sais pas pour vous mais, je sais pour moi. Aussi est-ce suffisant pour moi.

Je lis beaucoup autour de moi, les journaux, les médias, j’écoute la radio, la nuit, et un peu la télé, mais, très peu. Je me pose toujours la question suivante et je ne parviens pas à trouver une réponse satisfaisante dans la réalité: les gens ont-ils conscience de vivre dans la vie réelle? Les télécommunications ont aboli la conscience de l’être. J’en suis presque persuadé. Un à un, les gens sont absolument puissants et peuvent réaliser beaucoup si ils réfléchissent un tant soit peu. Cependant, l’attrait de l’argent (facile à compter) et l’Omniprésence du virtuel, détruit la réalité.

Tant de gens se laissent aller, en faisant le moins d’efforts possibles, et en essayant de contrôler le plus possible leurs pensées. Est-il surprenant que, suite à un excès de réalité, la Covid-19, les gens disjonctent et ne savent plus s’orienter. La peur, la perte de contrôle de ce qu’on pensait la réalité absolue a été rendue l’épreuve de certains. D’autres sont convaincus que le monde a ou va basculer. Que sera sera.

La réalité sera toujours la réalité et arrivera ce qui arrivera. L’important pour tout être vivant n’est-il que de vivre actuellement, dans le monde actuel? Utiliser le moins de ressources épuisables possible et satisfaire modérément ses besoins?

Tout ça est un résumé de ce que je pense de l’état des gens sur la Terre. L’humanité survivra car elle est rendue trop loin pour s’éteindre. Mais, y aura-t-il apocalypse et diminution effarante d’humains ou progression vers les étoiles? Sera. C’est tout. Quelque part entre les deux? Probablement. Le temps? Il n’existe pas comme tel. Il n’est qu’une succession d’instants interreliés par le mouvement des particules.

Bertrand (@BDmoi)

Liberté, libarté, libââârté?

Quelle que soit la façon dont vous le dites ou l’écrivez, c’est un concept large mais simple. Large dans le sens où il ne peut être défini par un acte ou une pensée, simple parce que c’est évident. Évident pour celui qui ne se sent pas libre. Mais sommes nous responsables de la façon dont quelqu’un se sent?

Ne pas se sentir libre est-il l’équivalent juridique de se sentir menacé? Le gouvernement, contredit par une grosse frange de la population, se sent menacé? Tout ça est aussi rocambolesque que la saga des vaches en Mauricie. Les autres sont responsables de ce qui se passe et que je ne peux tolérer. Le problème c’est la réalité ou le manque de tolérance?

Jouer sur les mots? Mais non. On a abandonné les principes qui ont fait notre monde pour les étirer au maximum. Les principes sont sur le point d’exploser. Pourquoi exploser? Parce que les gens interprètent les principes non pas face à la réalité mais face à leurs intérêts et leurs émotions. Émotions et principes font très mauvais ménage.

Les principes, pour exister, ont besoin de tolérance personnelle. La liberté de l’autre, ou même des autres, se termine où la liberté de l’Un commence. N’appartient-il qu’à la justice de déterminer si un propos est illégal. Je dis bien illégal et non pas immoral. Il appartient à chacun de penser de la moralité de quelque chose. Mais, on ne peut imposer sa morale à quelqu’un d’autre. Là est-on rendu avec le wokisme. Le wokisme? C’est hurler la pureté pour imposer à tous les impurs de vivre dans l’impureté. C’est impressionner les gens au point de les faire taire sur leurs agissements, pourtant bénins.

Les wokes vont me répondre en disant que je soutiens la pédophilie. C’est ça le point Godwin aujourd’hui. Comparer, manger du chocolat quand on est obèse, à la pédophilie. Tiré par les cheveux? À peine. Parler du livre “Nègre blanc d’Amérique” ou “Comment faire l’amour à un nègre sans se fatiguer” et on vous révoque le droit d’enseigner et on vous traite de raciste. Mais qui est raciste? Celui qui voit du racisme partout ou celui qui dit le titre d’un livre qu’il a ou pas lu?

Bertrand (@BDmoi)