Laisser souffrir Paul parce que Pierre souffre?

Laisser souffrir Paul parce que Pierre souffre est une ignominie. Si les gens étaient aussi incohérents dans leur vie personnelle que le laissent supposer l’image que ne cesse de projeter les médias, le monde serait une poubelle et il n’y aurait aucun moyen de résister à la folie meurtrière de la société. Le fait que l’image générée par les médias est fausse, cela fait que Pierre qui est désavantagé reçoit l’aide de quelqu’un en même temps que Paul qui est lui aussi désavantagé.

Que personne ne reçoive toute l’aide qu’il réclame, est un conséquence de la forte demande des gens. Presque tout le monde, dans notre société estiment avoir droit à certaines choses. Mais là n’est qu’une partie de la réalité. Il y a aussi la part de responsabilité personnelle et celle de la réalité du support possible de la communauté.

Dans les médias, tout n’est que question d’argent. N’est-ce qu’un aspect de la vie humaine. Les politiciens parlent d’argent, c’est le seul moyen qu’Ils connaissent pour être élus. Heureusement, les gens en général, sont plus avertis et donnent de leur temps pour aider à diminuer la souffrance des autres. Les gros organismes de charité agissent peu, en contrepartie des sommes qu’Ils recueillent. Ainsi de 25 à 40% des dons finissent dans la poche des employés des organismes. Pour certains c’est encore pire.

ON a la conscience facile à distance. Nous sommes une société riche et en réalité il y a beaucoup de souffrance personnelle. Pour toutes sortes de raisons. Alors la vraie différence, celle qui aide vraiment la personne et qui récompense vraiment le don? C’est celle de son temps. L’argent bien souvent ne sert qu’à étirer le malheur. Le don de temps et d’énergie est celui qui amène un certain réconfort à la personne en besoin d’aide. De l’argent? Il n’y en aura jamais assez pour étancher la soif de l’humanité. Mais, plus rare que l’argent, le temps d’écoute et de support, amène de véritables améliorations entre les humains.

Alors, donner aux organismes, est une chose nécessaire. Mais s’arrêter là est une joie que vous vous refusez et vous ne faites que choisir qui aider en fonction de qui paraît faire le plus pitié. À ce que je sache il n’y a pas de détecteur de pitié disponible. Aussi, le chien qui jappe le plus fort a le plus gros os et les véritables nécessiteux eux, n’ont pas grand chose.

Bientôt sera le temps des résolutions pour certains. Les dons en argent stagnent et sont en diminution. Pour faire une vraie différence, donner une heure de son temps par mois ou plus, à une personne qui a besoin d’une bonne écoute, est un don très charitable. Nous sommes tous capables d’écouter l’autre se décharger de son malheur. Puissions nous être assez fort pour ne pas juger mais accepter ce qui semble sa réalité. Il y a un manque de diplômés en psychologie et en psychiatrie, ce n’est pas grave. Ce qui est grave, c’est le manque de support personnel de la communauté humaine. Pas besoin de diplômes pour écouter quand on apprend à ne pas juger l’autre. Le bénévolat? Ça s’apprend sur le tas comme on dit. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. UN bénévole retire autant du don de son temps que la personne aidée. C’est un miracle des échanges humains que l’argent n’accomplira jamais.

Bertrand (@BDmoi)

L’unanimité? Un concept divisant???

Rechercher l’unanimité est le signe de l’immense folie des médias et de la société. Les médias ne cessent de décrier la réalité anecdotique de quelques événements. Ils ne projettent que la merde sur un monde qu’ils disent vouloir idéal.

La pire insulte à notre intelligence qu’Ils répètent fois après fois est celle-ci: “Ce n’est pas tout le monde qui…”. Ils en usent et en abusent. À la radio, dans les journaux et à la télé on ne nous entretient que de conneries qui se passent rarement. Nous sommes 8 000 000 d’individus et ce qui suit donne le portrait de la situation sur 10 ans au Québec. 84 victimes par année, bien que ce soit dramatique pour ceux qui vivent le deuil, sur une population de 8 000 000 ce n’est pas extraordinaire d’occurrence. Donc l’unanimité du reste n’est pas faite. Il n’y aura jamais unanimité. Mais les médias nous harcèlent avec le concept. Pas un jour qu’on nous balance une horreur après l’autre. Les gens sont tendus et irascibles. On en voit, avec nos yeux, régulièrement.

À Noël. essayez de parler de choses agréables. Ne suivez pas l’exemple des médias. Parlez vous de ce qui s’est passé de bien dans votre vie cette année. Votre vie à vous. Pas celle répétée frénétiquement par les médias. Il est une chose que ceux-ci ont créée et c’est la fâcheuse habitude de parler uniquement des autres. Dans vos rassemblements familiaux, parlez vous de vous. Les nouvelles? Elles n’en sont pas. Les politiciens? Ce ne sont que des hommes imbus d’eux mêmes qui pensent pouvoir faire une différence. Les impôts? Quels miracles accomplissez vous avec l’argent qui vous reste.

Plein de choses agréables se sont passées durant l’année. Ne gaspillez pas votre rencontre par des propos indignes de la réalité vécue. L’unanimité se fera alors pour dire que vous avez passé une soirée agréable et revigorante. Il est possible de se conforter les uns les autres. Il est plein de sujet de conversations personnels et on se cache derrière des absurdités dites par les médias.

Les nouvelles, les médias, les politiciens, la politique, les croyances (quelles qu’elles soient) doivent être remisées dans le temps des fêtes. Auparavant on dansait, on chantait et on jouait à toutes sortes de jeux. Aujourd’hui on bavarde de façon à passer le temps et on est absorbé par des sujets d’intérêts généraux.

Les occasions de se voir sont devenues tellement rares qu’il faut saisir ce temps pour se reconnecter. MOins d’alcool et plus de relations font une soirée qu’unanimement vous apprécierez. Mais encore faut-il chercher à accepter l’autre même si on ne le comprend pas. On n’est pas là pour juger mais pour se retrouver.

Joyeux temps des fêtes et belles réunions. On est 8 000 000, faut se parler. J’espère l’unanimité d’un temps de réjouissances et de réconciliation.

Bertrand (@BDmoi)

Discuter n’est pas conclure.

Bien des gens considèrent une affirmation comme une décision qui force la conclusion. Il est permis de mettre un sujet sur la table seulement pour l’approcher et l’investiguer. En sommes nous rendus loin? La cancel Culture et l’intolérance personnelle, des gens qui ne veulent pas entendre ont une grave conséquence sur toute la société. L’art de la conversation s’est perdu, je ne sais où, mais, je sais pourquoi. L’intolérance et la fameuse phrase de George W. Bush: “si vous n’êtes pas avec nous vous êtes contre nous”.

Dire quelque chose n’est pas, en soi, nier le contraire. Il est permis de s’interroger, d’interroger et ce sans affirmer clairement une chose et nier son contraire. Une autre tendance qui détruit la communication est celle de dire: “c’est pas tout le monde qui…”. Rien, mais absolument rien n’est le fait de tout le monde. Appliquer aux autres notre raisonnement est gage d’intolérance et de rebuffade. Aussi le fait de conclure à partir d’une seule affirmation simple, exemple: “Dieu existe”, peut être le point de départ d’une conversation intéressante ou le point Godwin. C’est comme dire c’est mon opinion et j’y ai droit. C’est un fait mais, disant cela vous dites à l’autre qu’il a le droit aussi à la sienne. Arrêter là, mène le monde où l’On est aujourd’hui. Les gens ne se parlent plus. Ont-ils PEUR à une quelconque rebuffade? Ils se taisent. Sont-ils arrogants ceux qui répondent ou simplement ont-ils envie d’entamer une conversation?

Chacun est engoncé dans son monde personnel et il faut trouver la porte pour entrer dans son monde. Certains, la majorité peut-être, ne cherchent que des dollars. Est-ce là qu’est rendue notre société? Fiez vous aux médias et c’est l’image de celle-ci que vous aurez. Faites un peu de bénévolat et vous verrez le monde autrement. Le temps des résolutions arrive bientôt. Pensez donc aux autres et à vous par ricochet. Un peu de bénévolat, même 2 heures par mois, peut changer votre vie et embellir votre année. Pensez-y, essayez-le, ainsi vous verrez pour vous.

Bertrand (@BDmoi)

P.S Bénévolat veut dire bénévolat, donner sans attentes. Mais on ne peut poser d’actions sans avoir un certain résultat.

La culpabilité est un sentiment.

La culpabilité est un sentiment que l’on éprouve. N’est-il que le symptôme que l’on croit fermement que l’On n’a pas tout essayé. Il est humain de le ressentir et encore plus humain d’avoir raison de le ressentir. On ne peut tout savoir et tout essayer. Mais, dans tout ça il y a les faits réels. Il y a des défauts personnels ou sociaux qui nous empêchent déprouver de la culpabilité. Les principaux sont l’envie, l’orgueil, la paresse et l’avarice. Tout Ça ramené à un médium et un individu. Twitter et Elon Musk.

Les médias et les gens me font pleurer de tristesse envers la race humaine. Tant de verve, tant d’énergie, tant d’espace média et tant de temps pour regarder la paille dans l’oeil du voisin et se foutre un deux par quatre dans le derrière.

Soyez coupables de vos travers, médias et utilisateurs avides de médias pour vous comparer à l’homme le plus riche et le plus stupide de la planète? Non seulement ne vous sentez-vous coupables d’envie mais vous cherchez à vous disculper en vous comparant à quelqu’un pour qui le ciel est tombé sur la tête.

En cette période ou le ressenti fait loi, la raison et l’émotion sont en pleine bataille. Et j’ai l’honneur de vous dire que la raison est près de chavirer. Tous les moyens de communications que l’on possède ne sont pas orientés pour faire opérer la raison mais bien pour susciter des vagues d’émotions vaines et improductives socialement. La polarisation règne et la division est telle que les états sont devenus ingérables.

Aucun homme n’a droit à la somme d’attention que les médias mettent sur les gens qui sont vus par de milliers sur les médias. La standardisation de la pensée amène nécessairement la polarisation par la discrimination.

La culpabilité? Un sentiment for peu répandu. Pourtant elle ferait des miracles sur l’assainissement social.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi la sempiternelle ritournelle?

Pourquoi la sempiternelle ritournelle, si ce n’est à cause du sexisme de notre société. On ne parle pas de l’intimidation, on ne parle pas de l’injustice ou autre… Pourquoi faut-il toujours que les médias rajoutent “faite aux femmes”.

Il faut se rendre à l’évidence, on ne parle que des lamentations. On N’a aucune volonté d’éradiquer le mal. Ne veut on qu’elles arrêtent de se plaindre? Ça semble le but des médias, sans l’être. Les médias ont besoin des plaintes pour attirer les audimats. Mais ne présentent pas, sur une base continue les efforts et les gestes posés pour s’en préoccuper et s’occuper.

Je suis homme, je suis blanc et je suis vieux. N’est-ce pas en ces qualités que je m’adresse à vous. Mais, en humain. Discriminer est discriminer. Sexe, âge ou autre la discrimination est apporter plus d’importance à la personne, dans un sens ou dans l’autre, qu’au concept énoncé dans le fait.

IL faut lutter contre l’intimidation, quelle qu’elle soit. Il faut lutter conte la discrimination quelle qu’elle soit. Quand on se liguera contre les manifestations illicites et immorales de certains individus et qu’On cessera de généraliser les choses, alors, peut-être y aura-t-il amélioration.

En attendant, brailler chacun de son côté contre la malveillance de certains, amène un climat de peur et d’anxiété qui n’a pas lieu d’être. On se doit d’apprendre à vivre AVEC les autres, majoritairement bons, et non d’avoir peur qu’il NOUS arrive quelque chose. Mais les médias jouent allègrement sur cette peur et l’entretiennent à des fins vénales.

Bertrand (BDmoi)

Le coût de la vie.

Le coût de la vie a toujours été élevé compte tenu du niveau de revenus. Toujours a-t-il fallu économiser et gratter les fonds de tiroirs. Avant, le coût de la vie s’exprimait en sueur. Suer pour labourer, suer pour semer, suer pour faire à manger sur le poêle à bois, suer pour récolter et suer pour ne pas avoir froid. Puis est-il passé lentement à l’argent. Dont il fallait se faire une certaine cagnotte pour quand on ne pourrait plus suer, très rare, on mourait avant.

Aujourd’hui l’argent a pris toute la place. Faut-il dépenser énormément pour suer. La réalité est que nous l’avons si facile, majoritairement que l’on se désespère au moindre écueil ou à la moindre tentation. La vie n’est pas satisfaction immédiate garantie. Faut-il poser des actions et attendre les résultats. Tout comme dans le temps. On vit aujourd’hui plus longtemps, moins usés et on ne met pas de cagnotte de côté pour les jours où l’On espère se gâter. Plus qu’hier, moins que demain. Le coût de la vie c’est ça. N’économisez pas en fonction d’hier mais, de demain.

Celui qui se sera rationné dans sa vie productive, à la sueur de son ordinateur, pourra vivre une vie agréable. Jamais ne vivra-t-il une vie décente, aux yeux des autres. Parce que les autres font différemment de leur argent. Ils le dépensent à qui mieux mieux et hypothèquent doublement leur futur.

Les gouvernements sont loin de donner le bon exemple. Ils écoutent les désirs de tous et chacun et ne pensent pas à demain. Ils paient pour gagner des votes. Le système est absurde. On crée des fonds avec des bonnes intentions mais, dès qu’ils sont appétissants, on va piger dedans et on cesse de les alimenter.

Le fonds Bleu est une bonne idée mais tout comme le fonds des générations, on ira piger dedans pour des raisons autres que sa fondation. Les gouvernements ne sont pas économes et prévoyants. Il n’ont pas le temps, ils doivent être réélus dans 4 ans. L’argent leur brûle les mains. Il faudra les ramener à la réalité un jour. Par raison ou par révolution. Je ne vois pas comment on peut évoluer pacifiquement.

Bertrand (@BDmoi)

Les gens croient les autres?

Qui sont les autres? Les centrales syndicales et les gouvernements. Deux organismes peuplés d’égo surdimensionnés qui croient que les autres sont inaptes à gérer leur propre destinée. Les gens, ceux qui œuvrent sur le plancher des vaches folles (les syndicalistes et politiciens), commencent à avoir leur voyage. Les faits contredisent les pontes des décisions malencontreuses.

Toutes les charges opposées entre les syndicats et les gouvernements amènent le problème sur la maudite masse salariale et des taux d’augmentation. Les gens au bas de l’échelle veulent des conditions de travail, ils n’en ont que faire d’une augmentation de salaire.

Toutes ces batailles autour du foutu salaire ne font que détruire l’image publique des fonctions effectuées par les membres. Alors négociez derrière de vraies porte closes, ou négociez ouvertement les conditions de travail. Mais il n’est pas possible de négocier les conditions de travail de 600000 membres qui ont des tâches différentes. Il faut absolument cesser les négociations au niveau du conseil du trésor et des foutues centrales syndicales.

Donc ramener les négociations au niveau du plancher. On a essayé de pelleter dans les nuages et ça a produit des rêves secs. Revenons à la base et la réalité changera peut-être.

Bertrand (@BDmoi)

Amour, tant de folies en son nom!

Amour tant de folies en son nom. Je me pose sérieusement la question à savoir s’il y a plus de naissances ou de morts dues à ce concept. Faut-il que les gens pensent amour et non pas sexe? Déjà là y aurait-il une amélioration sensible de la situation. Mais en plus, l’amour tant chanté et discouru n’est pas en fait de l’amour mais de l’amitié qui attire des bienfaits immédiats. Bien des gens sont égocentriques et dotés d’une mémoire très déficiente.

Carpe diem veut dire de profiter de l’instant pour faire du mieux que l’on a besoin. Prendre le choix des opportunités qui s’offrent à nous. Mais les gens l’interprètent différemment. Ne s’arrêtent-ils qu’à ce qu’ils n’ont pas et n’ont de cesse de trouver qu’ils font pitié. Alors les autres deviennent des ennemis. C’est à cause des autres que l’on n’a pas ce qu’on désire.

Ça paraît fou? Mais, dites-moi comment je dois l’interpréter. Les gens, sur la base de l’amour universel, s’attendent à ce que les autres fassent pour eux, ce qu’eux ne font pas pour les autres. Déception et anxiété. Attentes non récompensées. Le problème l’amour qui est attendu et transformé en satisfaction de besoins immédiats.

L’amour est une chose mais l’amitié en est une plus valorisante car elle n’inclut pas la notion sexuelle. Commençons par être des amis et le rester. Si en amitié vous vous attendez à ce que l’autre pense pour vous? Vous n’êtes pas un ami mais, un profiteur qui fait profiter de lui, selon lui.

Pensez-y un peu et l’anxiété diminuera au fur et à mesure que vous réaliserez que personne ne vous doit quelque chose. Alors, mais seulement alors, profiterez vous de ce qui vous est donné à chaque jour. À chaque jour suffit sa peine? NON! À chaque jour la coupe est pleine et c’est de notre faute si on ne s’y abreuve pas.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi? Faut-il chercher?

Pourquoi on est capable d’envoyer un paquet en 24 heures et pas capables de soigner une personne en moins d’un an? Question lancinante, qui fait vraiment mal. Il y a une multitude de raisons qui l’expliquent. Toutes plus déplaisantes les unes que les autres. La réalité? Notre foutue propension à l’idéal promulguée par les médias. Diagnostic idéal, fait par un professionnel idéal, nourri par un processus d’examens idéaux, obtenus sans délais, tout ça à l’intérieur de contraintes budgétaires où les horreurs se succèdent…

Le monde n’est pas idéal, la communication n’est pas parfaite, c’est presque un exploit que la majorité des actes médicaux aient lieu. Faut-il rappeler aux commèrementateurs que leurs babines influencent l’humeur des gens qui les écoutent. De leur cerveau à leurs babines, le chemin est très court. Opèrent-ils dans un monde idéal? Non! Dans un monde virtuel. Tout est possible et immédiat. Aussitôt dit? Aussitôt réalisé. La réalité? On s’en fout. Ceux qui travaillent dans le vrai monde, sont submergés par les attentes créées par les commèrementateurs. Résultat? Tout le monde court, la langue à terre, pour essayer de suffire. Mais, est-ce impossible. Le virtuel n’est pas le réel.

Modérons nos transports et suivons le rythme de la circulation. Comme sur la route, tout irait beaucoup plus vite et serait beaucoup plus agréable si tout le monde suivaient les règles. On se bouscule tous, on veut passer au plus vite, on crée des embouteillages et on amène un surplus de demandes inutiles en magasinant des soins et en prenant de multiples places sur les listes d’attentes ce qui fait perdre du temps et des ressources dans tout le système.

Nous sommes dans un monde réel avec des humains réels, qui ne sont pas parfaits, et nous les jugeons sur ce qui pourrait idéalement se produire si tout était instantané. Un peuple d’anxieux? Oui! Créé par nous qui écoutons des idéalistes payés pour nous dire ce que nous voulons entendre mais pas voir.

Bonne anxiété, moi j’attends mon tour. En attendant, je vis et j’écoute pour comprendre la folie où beaucoup sont rendus.

Bertrand (@BDmoi)

Home Depot, il faut être coupables.

Home depot, il faut être coupables. NOUS SOMMES tous coupables de la gabegie (Désordre résultant d’une mauvaise gestion) éhontée dont nos entreprises sont les exécutants forcés et bien involontaires?

Nous exigeons la dernière version de ci ou ça, on n’achète pas les articles abandonnés par les fabricants, on exige la variété et le choix dans tout. En plus chacun a le droit de commercialiser sa dernière version à prix fort.

Non!!!! HOme Depot n’est pas le coupable mais le bourreau. Nous projette-t-on en plein visage ce que nous sommes gâtés et riches. Gâtés parce que nous bénéficions d’un éventail éhonté de produits et riches parce que nous en payons le prix. Le capitalisme a créé la société de consommation. Est-ce une façon déculpabilisante de dire les choses. Sommes-nous plus avancés? Non! Nous sommes gaspilleurs de ressources et d’énergie. Mais le pire c’est qu’on se plaint des prix. Vous rendez-vous compte que les frais de ce gaspillage, vous le payez dans le prix? C’est une donnée très bien mesurée dans les entreprises pour établir le prix de vente de quelque chose.

Pour comprendre, établissons des données chiffrées:

  • Coût est le prix d’achat incluant les frais de transport sur place. ex: 100$
  • Prix de vente ( prix établit selon historique) ex 200$
  • Taux de marge de profit brut (Taux exprimé en % du prix de vente) ex:50%
  • Démarque due à diverses raisons( taux des ventes historique) ex 15%
  • Cet exemple est tiré de chiffres réels.

Ainsi la marge de profit brute sur un article n’est-elle non pas de 50% mais de 35%. À cela faut enlever tous les frais fixes et variables, (Local, chauffage, employés et équipement et tout les autres frais (décorations de Noël…)) Ainsi on aboutit à un profit net pour l’entreprise, avant impôts, de 5 à 6 % des ventes. Aussi payons-nous, dans le prix d’achat, ce coût, que j’appellerais coût du gaspillage) 15% du prix d’achat réel.

Le gaspillage? Ce n’est pas Home Depot qui le produit mais nous. En exigeant le choix, la variété, la technologie et tout le reste. Nous votons avec nos dollars? Non! nous gaspillons la planète avec nos dollars. Ne réalise-t-on pas l’amplitude de notre richesse, de notre gaspillage de ressources et la facilité dont nous avons le privilège de vivre.

Voilà vous êtes informés, qu’en ferez vous? Blâmer Home depot (exemple de l’article mais valable pour toute la chaîne d’approvisionnement, des mines aux détaillants, en passant par les transports et la manutention partout et tous les transferts de propriété (fabricant, grossiste…))

Bertrand (@BDmoi)